La dogmatique juridique est « le domaine de la science du droit consacré à l'interprétation et à la systématisation des normes juridiques ». Elle peut aussi être définie comme « l'étude savante et raisonnée du droit positif dans la perspective de l'adoption d'une solution souhaitable ».
Qui a des opinions bien arrêtées, qui les considère comme des vérités absolues, et les exprime d'une manière péremptoire, autoritaire, catégorique ; doctrinaire : Un ton dogmatique.
Anton. critique, pyrrhonien, sceptique.
Au sens large, le terme désigne une attitude intellectuelle qui s'appuie sur des certitudes inébranlables et rejette le doute ou la critique. Cette absence d'autocritique s'accompagne d'un raisonnement se voulant logique mais fondé sur des a priori partiels et partiaux, sortis de leur contexte global.
Le fondateur de cette doctrine est Thalès de Milet, considéré comme le premier philosophe de la culture occidentale. Plus tard, en 1545, le dogme fut appliqué à la religion et assumé comme une vérité absolue et incontestable dont dérive le reste de la connaissance.
Dispute et altercation, sont des mots synonymes.
Synonyme : catéchisme, credo, doctrine, évangile, idéologie.
La philosophie de Kant est marquée d'un caractère tout opposé. En refusant de se prononcer sur la valeur objective des principes fondamentaux de la connaissance, Kant s'est condamné à laisser planer un doute suprême sur tout ce que nous avons besoin de considérer comme des vérité.
La science est l'expression la plus dogmatique de la croyance dans le Grand Objet. La science veut s'excepter des relativités qu'elle établit, se mettre hors jeu. Pour elle, le vrai est l'objectif, ce qui se détermine par la mesure, par des opérations, et pas par le contact (le vécu). Le monde se ferme sur lui-même.
Kant établit que toute connaissance requiert d'une part, la sensibilité, comme faculté de recevoir des représentations et donc d'être affecté par les objets du monde extérieur; d'autre part, l'entendement, comme faculté de former des concepts et de les appliquer à ces intuitions.
1. Point fondamental et considéré comme incontestable d'une doctrine religieuse ou philosophique, ensemble de ces points constituant une doctrine : Les dogmes cartésiens. Le dogme chrétien. 2.
Dans le christianisme, un dogme est un enseignement reçu par l'Église. La dogmatique est un nom donné à la théologie dogmatique. Une Constitution dogmatique est un document solennel de l'Église catholique relatif à une question dogmatique et émané soit d'un concile (le plus souvent œcuménique), soit du pape seul.
Le dogmatisme, en philosophie, est le fait d'affirmer sans discussion, sans prouver ce que l'on avance. On applique le qualificatif de dogmatisme à toute doctrine qui part d'une certitude préalable ou même toute doctrine qui aboutit à une certitude.
Les croyances dogmatiques sont plus ou moins nombreuses, suivant les temps. Elles naissent de différentes manières et peuvent changer de forme et d'objet; mais on ne saurait faire qu'il n'y ait pas de croyances dogmatiques, c'est-à-dire d'opinions que les hommes reçoivent de confiance et sans les discuter.
paradigme
1. Ensemble des formes fléchies d'un mot, pris comme modèle (c'est, par exemple, la déclinaison d'un nom ou la conjugaison d'un verbe) ; ce mot lui-même. 2. En linguistique structurale, ensemble des unités qui peuvent être substituées les unes aux autres dans un contexte donné.
Orienté vers l'action pratique. Synonyme : positif, pratique, réaliste, utilitaire.
De 1893 à 1913, Maurice Blondel et Lucien Laberthonnière ont soutenu un « dogmatisme moral » : par quoi ils entendaient, en religion ainsi qu'en philosophie, une doctrine où l'accès à la certitude n'est procuré que si pensée et action, critique et pratique, réflexion intellectuelle et engagement moral se trouvent ...
Timothée : « le savoir dogmatique est un savoir composé d'idées arrêtées et de questions définitivement résolues. » Le dogmatisme s'oppose à l'attitude philosophique : alors que le savant reste figé dans un savoir qu'il considère comme achevé, le philosophe, lui est toujours en mouvement, « en route« .
2. Qui a tendance à mettre en doute les croyances et les vérités couramment admises : C'est un esprit sceptique et destructeur. 3. Qui doute de quelque chose, qui refuse de se prononcer et réserve son jugement sur une question particulière : Être sceptique sur un programme économique.
scepticisme
Système philosophique qui repose sur la suspension du jugement. (Son fondateur est le philosophe grec Pyrrhon d'Élis, dont l'œuvre a été continuée par Sextus Empiricus.) 2. Attitude de doute en matière religieuse ; incrédulité.
Le rationalisme est dogmatique, lorsque la raison, considérée comme seule source déterminante de la connaissance, et par ses seuls principes a priori, prétend atteindre la vérité, particulièrement dans le domaine métaphysique.
Le mot « dogme » désigne « un point fondamental et considéré comme incontestable d'une doctrine religieuse », une « opinion donnée comme certaine, intangible et imposée comme vérité indiscutable ». L'ensemble des « dogmes » (de ces vérités), formant la doctrine de la communauté religieuse.
Il permet d'énoncer clairement la foi de l'Église sans compromission. Le « dogme » permet de balbutier une parole hésitante dans la langue d'une époque et la culture d'un lieu. Il clôt une réflexion sur une question donnée, ou sur des hérésies conçues comme erreur de la foi.
1. Qui est susceptible d'application pratique, qui a une valeur pratique. 2. Qui est orienté vers l'action pratique : Une politique pragmatique.
Attitude de quelqu'un qui s'adapte à toute situation, qui est orienté vers l'action pratique.