Le Moi est une instance psychique de la seconde topique freudienne qui se différencie de celles du ça et du surmoi. Il est plus vaste que le préconscient-conscient de la première topique. La notion de « moi » est toutefois présente chez Freud dès le début de son œuvre.
Chez Freud, le moi correspond à la partie défensive de notre personnalité, il est considéré comme la plus consciente. Il tente grâce à un rôle de médiateur de répondre aux intérêts respectifs du ça, du surmoi et du monde extérieur afin de trouver un certain équilibre.
Définition. Le « Moi », du latin ego, renvoie à la réalité permanente et inaltérable qui constitue qui je suis. C'est une entité difficilement définissable et identifiable car elle ne correspond ni à quelque chose de tangible, ni à une chose abstraite.
moi. 1. S'emploie dans toutes les fonctions et positions des pronoms personnels toniques (apposition à je ou me, sujet d'infinitif ou de participe, après une préposition, après c'est, dans les phrases sans verbe, comme complément postposé d'un impératif) : Moi parti, il ne restera plus personne. Vous pensez comme moi ...
Le Ça, le siège des désirs et des pulsions refoulées, est guidé par le principe du plaisir. Le Moi, qui est le médiateur entre les deux autres instances, est guidé par le principe de Réalité. Le Surmoi, qui représente la conscience morale et l'intériorisation des interdits de l'enfance, agit comme le juge censeur.
Dès lors, le moi ne serait pas maître dans sa propre maison : non pas qu'il habite une maison qui n'est pas la sienne, mais plutôt qu'il n'est pas en permanence en train de contrôler ce qu'il se passe chez lui.
Le moi se construit progressivement : il est la résultante des actions de pensée sur soi, par soi et pour soi. Pour Freud (1914), « il est nécessaire d'admettre qu'il n'existe pas dès le début, dans l'individu, une unité comparable au moi, le moi doit subir un développement. »
La cible ultime des mécanismes de défenses est les émotions : « Le moi n'est pas seulement en conflit avec les rejetons du ça qui essayent de l'envahir pour avoir accès au conscient et à la satisfaction. Il se défend avec la même énergie contre les affects liés à ces pulsions instinctuelles.
Le moi intérieur est ce que l'on appelle, dans des termes spirituels, une corde vibratoire : elle est une partie du corps et de l'esprit qui ne demande qu'à être développée, pour transformer des émotions en énergie positive.
« Le moi » est une invention de Pascal, qui prend acte en français d'une étonnante expression latine de Descartes, ego ille : ce moi ? le moi ?...
Le moi existe-t-il? Telle serait la question analogue à celle que nous nous sommes proposées après avoir montré comment nous était donnée l'idée d'extériorité. Mais ici, l'expérience même nous prouve que le moi existe. Nous le voyons, nous ne pouvons pas supposer sa non-existence.
Chaque individu présente en soi, un « moi individuel » qui le suit tout au long de sa vie, et un « moi social » c'est-à-dire une identité qui lui vient de la société dans laquelle il a été éduqué.
"Le moi profond fonde notre dignité et notre liberté par rapport au monde". Enfin, le "moi profond" est le lieu secret de la présence cachée de la divinité, lieu où Dieu transmet sa vie, sa joie, sa paix et où l'homme peut se mettre à son écoute, par exemple en faisant l'expérience de la prière.
Un Moi fort, selon les théories de Sigmund Freud, est cette entité capable de comprendre ses propres besoins et de deviner les limites que lui impose la société.
Nom commun. (Philosophie) Tout ce qui nous est extérieur, par opposition au moi métaphysique. Notion d'absolu, réalité psychique consensuelle qui dépasse/transcende certaines réalités du moi individuel. Réalité qui ne dépend pas de l'Ego personnel.
Cependant, un Surmoi trop fort peut se transformer en bourreau qui fait souffrir. Il devient alors générateur d'un fort sentiment de culpabilité et de dépréciation de soi. Le travail de la cure psychanalytique, par la mise en mots et la compréhension de soi-même, peut alors permettre d'en adoucir les contours.
Le soi, selon la définition de C. G. Jung, ne correspond pas à l' ego, mais plutôt à une totalité psychique, qui donnerait une idée de l'âme. Il possède une dimension supplémentaire, universelle. Les psychologues du transpersonnel disent même « soi supérieur ».
Suivre son intuition, c'est écouter son coeur, c'est suivre le chemin que nous devons emprunter, c'est réussir à réaliser ses rêves et vivre une vie avec le moins de regrets possible. Suivre son intuition, c'est apprendre à écouter son âme et réaliser ses différentes missions de vie, qu'elles soient agréables ou pas.
Contrairement à ce qu'on croit, votre identité ne se limite pas à vos origines, à votre milieu social, à votre sexe, à votre âge, à votre apparence physique ou à vos biens matériels. C'est la perception intime que vous avez de vous-même, au-delà de ce que les autres pensent de vous.»
Les mécanismes de défense les plus courants sont : la régression, la négation, la dissociation, la formation réactionnelle, la déplacement, la rationalisation, l'isolement, l'identification, la sublimation, l'annulation, la compensation...
Sortir du déni est une affaire délicate. Elle exige de la volonté et de l'ouverture d'esprit mais surtout de faire preuve d'humilité, de beaucoup d'humilité. La capacité de voir et d'accepter une vérité sur soi peut être si bouleversante lorsque l'Ego, toutes griffes dehors se tient prêt.
Après les frileux de l'amour et ceux qui donnent trop, voici les clivés de l'amour, un autre profil amoureux, les clivés sont ceux qui ne peuvent pas allier le cœur et le sexe en même temps, ils donneront soit leur cœur, soit leur sexe. Ils séparent, coupent, catégorisent, hiérarchisent.
On peut faire évoluer son surmoi
Concrètement, le psychanalyste prend la place du Surmoi : lorsque le professionnel intervient, c'est comme si votre petite voix intervenait. Aussi, en faisant preuve de bienveillance à votre égard, il contribue à l'adoucir.
« Un homme qui se met à la fenêtre pour voir les passants, si je passe par là, puis‑je dire qu'il s'est mis là pour me voir ? Non, car il ne pense pas à moi en particulier. Mais celui qui aime quelqu'un à cause de sa beauté, l'aime‑t‑il ?
Elle renvoie à un processus complexe, une construction psychique intime, personnelle, qui se développe et évolue de manière dynamique en interaction continuelle avec la société à laquelle chacun-e appartient, et ce durant toute notre vie.