Doctrine philosophique qui met l'accent sur le vécu humain plutôt que sur l'être et qui affirme l'identité de l'existence et de l'essence, ou leur parfaite complémentarité.
L'existentialisme est un courant philosophique et littéraire qui considère que l'être humain forme l'essence de sa vie par ses propres actions, celles-ci n'étant pas prédéterminées par des doctrines théologiques, philosophiques ou morales.
L'existentialisme est une thèse qui dit en bref que l'être humain n'est jamais vraiment « quelque chose » de fini, mais qu'il se construit au fur et à mesure de ses actes. C'est le fameux « l'existence précède l'essence » de Sartre : cela veut dire que notre action humaine précède « qui nous sommes ».
Philosophie qui affirme le primat de l'existence vécue et qui refuse de réduire ce vécu à un concept, une définition ou une essence. L'existentialisme s'oppose donc à l'essentialisme. On distingue en général deux grands courants à l'intérieur de ce courant philosophique.
On peut distinguer deux types : l'existentialisme chrétien (Jaspers, G. Marcel) et l'existentialisme athée (Heidegger ou Sartre). Le point commun de ces approches diverses est leur adhésion à l'idée selon laquelle l'être humain se définit par le fait que l'existence précède l'essence.
Comme toutes les autres doctrines, loin d'être une exception, l'existentialisme renferme quelques points ambigus qui demandent des précisions. Notons d'abord la méfiance accentuée de ce courant envers l'utilisation de la raison, et le rejet de la spéculation philosophique.
1/ Autrui comme sujet
Mais pour cela, l'amour doit être réciproque. Mais une fois que je suis aimé, autrui m'éprouve à nouveau comme subjectivité. L'amour est donc une passion inutile sur le plan ontologique car c'est nécessairement un échec. L'amour renvoie à la volonté du Pour-soi d'être En-soi.
L'idée principale de l'existentialisme est que l'existence précède l'essence. Cela signifie que les êtres humains n'ont pas de valeur avant leur existence : ni valeur, ni bonté, ni but. Il n'y a pas de raison fondamentale de notre existence. Au début, nous existons, puis nous devenons les êtres distincts.
Quatre griefs principaux. On accuse l'existentialisme 1) de décourager les hommes à agir (quiétisme) ; 2) d'avoir une vision négative de l'homme (pessimisme) ; 3) d'être une philosophie individualiste ; 4) de conduire au relativisme moral.
Partie du Danois du 19e siècle, Søren Kierkegaard, premier auteur à l'avoir défendu sans le nommer ainsi - l'existentialisme - cette philosophie avait pour principe de s'opposer au système ; la réalité - qu'oublie toujours la philosophie - n'est pas un système logique, c'est au contraire, une subjectivité individuelle ...
Qu'est-ce que signifie ici que l'existence précède l'essence ? Cela signifie que l'homme existe d'abord, se rencontre, surgit dans le monde et qu'il se définit après. L'homme, tel que le conçoit l'existentialisme, s'il n'est pas définissable, c'est qu'il n'est d'abord rien.
Essence et existence
Chez Heidegger, l'essence de l'homme consiste à se comprendre en tant qu'être-là, i.e. en tant qu'existence. Dans le premier cas, dont Descartes est un représentant, l'abstraction essentielle de l'existence donne l'essence, et inversement dans le second, comme chez Sartre.
La thèse de la conférence tient en une phrase : la philosophie existentialiste est une philosophie humaniste, qui place la liberté humaine au-dessus de tout. Ou, comme le dit Sartre en termes philosophiques : “l'existence précède l'essence“.
Kierkegaard, père de l'existentialisme, à l'abbaye.
Essentialisme contre existentialisme
En philosophie, l'essentialisme est le nom de la conception de l'homme qui s'oppose à l'existentialisme et au nominalisme. L'essentialisme philosophique suppose que l'essence d'une chose précède son existence.
L'humanisme existentialiste affirme au contraire que l'homme n'a pas une essence figée, mais qu'il se fait à chaque instant : c'est dans cette liberté que réside sa dignité. Seul l'homme possède des valeurs et peut les poser. Ces valeurs ne lui sont pas soumises de l'extérieur, mais c'est lui qui les fonde.
Par conséquent l'Homme n'est pas vraiment libre puisque c'est son Inconscient qui le contrôle, le fait désirer des objets du désir ou le pousse à faire des choix (qui peuvent même être rationnels mais imposés par l'Inconscient).
Pour moi, Camus n'est pas à mettre dans l'existentialisme. L'existentialisme, c'est, schématiquement, l'idée que l'on n'existe que par ses actes. L'absurde, c'est le sentiment, l'intime conviction que la vie n'a pas de sens. L'existentialisme, lui, cherche bien un sens à la vie...
L'existentialiste se considère comme un optimiste puisque sa philosophie est celle de l'action. Seule l'action contribue à le définir et rien d'autre. Alors que, dit Sartre, le naturalisme de Zola fait de l'homme un être dominé par des gênes, par un milieu social, par une passion etc.
L'existentialisme est le produit d'un climat négatif et pessimiste qui s'est constitué sous l'influence de divers éléments : la crise économique en 1929, la guerre destructive, l'angoisse et les progrès techniques qui réduisent l'individu à un individu producteur.
La grandeur de l'homme se reconnaît donc au fait qu'il pense et par les œuvres de la pensée, savoir les vérités substantielles qu'elle établit. Cette proposition permet de placer la présente maxime dans l'ordre des arguments des Pensées, en rapport avec la liasse Grandeur.
Comprendre autrui suppose un désir de compréhension réciproque et respectueux. de quelqu'un d'autre qui soit notre ami; l'homme qui se suffit à soi-même aurait donc besoin d'amitié pour apprendre à se connaître soi-même. Thème aisément repérable : l'amitié est nécessaire pour se connaître soi-même.
a) Pour connaître autrui, il faut déjà se connaître. Au sens strict, je ne pourrai jamais connaître autrui, si cela signifie accéder à son intériorité, et éliminer la distance qui nous sépare. Mais je peux le comprendre, c'est-à-dire donner du sens à son comportement ou à ses paroles.
Ainsi, contre Descartes et son “Je pense donc je suis“, Sartre pose la thèse suivante : “Je suis, j'existe”. Autrement dit il affirme que la pensée elle-même suppose l'existence qui reste première. L'homme est avant tout sujet, une sorte d'existence impersonnelle, une “existence sans existant”.
L'existence précède l'essence, telle est, d'après Jean-Paul Sartre, la formule qui permet de comprendre la formation des philosophies de l'existence. Cette formule peut servir de point de départ.