Le pain à l'envers est aussi appelé le pain du bourreau. Jusqu'en 1775, ce personnage à la fois craint et méprisé bénéficiait du droit de havage. Celui-ci lui permettait d'obtenir gratuitement des produits chez les commerçants, dans la limite de ce qu'une main pouvait emporter.
Aussi, ce commerçant réservait le pain du bourreau pour qu'il vienne le chercher plus tard. Et pour être certain de ne pas le vendre à autrui, ils prirent l'habitude de le retourner. Poser un pain à l'envers signifie donc le réserver pour un bourreau, synonyme de mort, malheur et pourquoi pas du diable.
C'est ainsi que tout naturellement, le pain retourné fut associé à la mort ou du moins, au malheur. Ainsi lorsqu'un chrétien venait par malchance à toucher au fameux pain, il devait, pour conjurer le mauvais sort, le marquer d'une croix à l'aide d'un couteau avant de le manger.
Poser le pain à l'envers sur la table porterait malheur. Et cette superstition remonte au Moyen-Âge.
Puisque le bourreau était donc bien occupé pendant l'heure du marché, les boulangers avaient pris l'habitude de garder du pain pour leur déjeuner. Pour démarquer ces pains de ceux qu'ils revendaient aux autres clients, ils les retournaient, les mettaient à l'envers, sur le dos.
Cela vient du fait que le boulanger gardait le pain destiné au bourreau à l'envers sous l'Ancien Régime. Ou encore, on ne pose pas le pain à l'envers, car selon la croyance cela voudrait dire qu'on le gagne sur le dos ou encore on disait que cela allait faire pleurer le petit jésus.
Pourquoi bénir des pains en l'honneur de saint Hubert ? Les Catholiques demandent ainsi à Dieu que ceux qui mangent de ce pain soient préservés de la morsure des chiens enragés, de la peste et d'autres maladies. La même demande est faite pour les animaux auxquels on donne à manger ce pain bénit.
Selon une superstition très répandue, passer sous une échelle porterait malheur. L'échelle a une symbolique particulière pour les chrétiens, puisqu'elle avait été adossée à la croix du Christ afin de le hisser pour le crucifier. Poser une échelle était donc associé à l'image de la trahison de Judas et la mort de Jésus.
Si l'origine de cette croyance populaire reste plutôt inconnue, croiser les couteaux attiserait les querelles et les disputes. Et pour cause, cette superstition est équivalente à celle de "croiser le fer". Au Moyen Âge, les hommes réglaient leurs conflits en se battant en duel avec des épées.
Le truc pour éviter cet impair : l'assiette à pain est à l'opposé des verres. Ceux-ci étant placés à droite, l'assiette à pain se trouve donc sur votre gauche.
«Dans la religion catholique, le Christ se présente sous l'apparence du pain. Le couper, reviendrait donc à le blesser, c'est pourquoi on préférera le rompre». D'autres versions expriment qu'il faut respecter le pain parce que si on en a sur la table, c'est qu'on a travaillé dur et honnêtement.
En effet, le pain a une texture assez unique et nécessite donc une approche de découpe différente des autres aliments. Dans le cas contraire, utiliser un couteau qui n'est pas fait pour le pain peut écraser la mie et compromettre l'apparence de celui-ci.
En effet, cette pratique engendrerait la production d'acrylamide, une substance avérée cancérigène chez les animaux et qui l'est donc potentiellement pour les humains. Plus votre pain sera grillé, plus il contiendra de l'acrylamide.
2. Ouvrir un parapluie à l'intérieur porte malheur. Cette superstition d'origine anglaise date du 18e siècle. À cette époque, le mécanisme d'ouverture des parapluies à armature métallique était très dangereux et on pouvait donc facilement blesser quelqu'un ou abîmer un objet en ouvrant un parapluie à l'intérieur.
Certaines personnes superstitieuses considèrent que poser le pain à l'envers sur une table attire le diable et porte malheur. Cette croyance est née au Moyen Age.
Ça ne mange pas de pain ! Ici, en Pays Catalan, croyants, profanes ou mécréants, nombreux sont ceux qui encore aujourd'hui, signent de la pointe de leur couteau la creu sot el pa en guise de signe de croix pour chasser les mauvais esprits, avant d'entamer le pain et de le consommer.
Couper la salade avec un couteau
"Cette règle de savoir-vivre date du XVIIIe ou du XIXe siècle, explique Marie de Tilly. À l'époque, les couverts étaient en acier, métal qui s'oxyde et rouille en présence de vinaigre." Utiliser son couteau pour couper sa salade était donc malpoli puisqu'il abîmait ledit couteau.
Ne pas utiliser le couteau comme une fourchette : Le couteau est conçu pour couper, pas pour piquer les aliments. Ne pas lécher le couteau : Il s'agit d'une faute d'étiquette grave qui peut aussi être dangereuse.
Si vous utilisez une fourchette et un couteau, lorsqu'une pause à table est nécessaire, vous pouvez le signaler en plaçant la fourchette à gauche à 7 heures et le couteau symétriquement à l'opposé à 4 heures, la lame dirigée vers l'intérieur.
Une superstition de l'époque laissait penser que le chat noir était l'animal de compagnie des sorcières ; il se disait qu'elles pouvaient se transformer en chat, neuf fois uniquement. C'est pour cette raison que le chat aurait 9 vies. Leur couleur noire, assimilée à la couleur du diable, jouait en leur défaveur.
Bloquer à la fois les pieds et le haut de l'échelle afin d'éviter tout mouvement. Le fait de bloquer uniquement les pieds n'empêchera pas le haut de l'échelle de glisser de côté. Maintenir fermement la base de l'échelle à l'aide d'entretoises ou attacher celle-ci à une structure.
Bénir Dieu et rendre grâce
Dire le bénédicité est une manière de remercier ceux qui ont préparé le repas et qui ont permis de se réunir autour de la table pour le partager. C'est une marque de gratitude.
Qui peut bénir ? "Que chaque baptisé et non baptisé puisse être en capacité de reconnaître en l'autre la présence du Seigneur, ça tout le monde peut le faire", nous dit le Père Antoni. En ce qui concerne le rituel de bénédiction au sein de l'Église catholique, il existe un "Livre des bénédictions" émis en 1988.
L'hostie, dans les rites liturgiques chrétiens, est du pain sans levain que l'officiant consacre pendant la célébration de l'Eucharistie pour le partager avec les fidèles au cours de la communion. Hosties dans le rite catholique.