− PHILOS. Caractère attribué à la connaissance humaine, soit parce qu'elle est imparfaite, limitée, soit parce qu'elle dépend de la constitution organique ou mentale du sujet connaissant, soit encore parce qu'elle varie en fonction de la relation même qui est établie (d'apr. Foulq.
Platon, dans le Théétète, décrit Protagoras de manière polémique comme l'un des défenseurs d'un relativisme individuel. L'idée de Protagoras est que « l'homme est la mesure de toutes choses ». Protagoras considère que chaque individu croit ce qui est vrai pour lui.
La première philosophie relativiste est attribuée au sophiste grec Protagoras (485-410 avant JC) dont Platon rapporte la formule célèbre : "L'homme est la mesure de toute chose".
Pourtant l'absolutisme est le nom propre de l'idéologie anti-relativiste, même si ici encore les choses ne sont pas simples. Pour l'anti-relativisme, « vérités et valeurs universelles » veut aussi bien dire « vérités et valeurs absolues ».
En effet, dans une société relativiste, tout le monde est conformiste. Par ailleurs, les lois seraient édictées à l'unanimité, puisque la contestation ou la critique individuelle n'a aucun sens. Il n'y a pas non plus de progrès moral possible.
Car le relativisme, loin de favoriser le vivre ensemble, risque au contraire d'attiser les conflits en confortant tout un chacun dans sa propre vision du monde et ses propres préjugés. Une forme de ghettoïsation intellectuelle et symbolique, autrement dit.
Cette expression signifie que toutes les opinions se valent, car elles s'expliquent toutes par le point de vue d'une personne, surtout si on considère son éducation, son époque, sa culture, la famille dans laquelle il a vécu, ses traumatismes infantiles et toutes sortes de facteurs qui ont pu influencer ses opinions.
Leo Strauss en conclut que Weber est le père du relativisme moderne.
Le relativisme de Protagoras débouche sur le sophisme
Si l'homme est la mesure de toutes choses, alors il n'existe aucun principe qui puisse s'imposer à l'exclusion des autres, de telle sorte que l'enjeu de la morale se résume à rechercher les principes susceptibles de produire un bénéfice pour l'homme.
Le sceptique (plus radical) suspend son jugement (il y a un fait à connaître, mais il ne peut le connaître), le relativiste, lui, soutient qu'il sait, mais relativement à X, à un individu, un standard, un critère, qu'il y a une vérité, mais pour X ; qu'on peut affirmer des jugements (relatifs), c'est-à-dire, à l' ...
− Personne utilisant des sophismes, des arguments ou des raisonnements spécieux pour tromper ou faire illusion.
La philosophie weberienne de la connaissance scientifique peut ainsi être qualifiée de relativiste : elle postule l'existence d'un ensemble de présuppositions cognitives qui assurent une mise en ordre de la réalité empirique.
La théorie de la relativité n'a pas seulement eu des applications technologiques directes, elle a su également expliquer précisément l'origine de certains phénomènes physiques.
Einstein émet l'hypothèse que des expériences semblables, avec des observateurs en chute libre ou inertiels en relativité restreinte, représentent une propriété fondamentale de la gravitation. Il en a fait un fondement de sa théorie de la relativité générale, qu'il a formalisée dans le principe d'équivalence.
L'expression théorie de la relativité renvoie le plus souvent à deux théories complémentaires élaborées par Albert Einstein : la relativité restreinte (1905) et la relativité générale (1915).
Loin d'être absolue et éternelle, la vérité est relative et se modifie avec le temps. Elle n'est pas quelque chose de présent qu'il faudrait trouver ou une prise de conscience de quelque chose qui serait fixe ; elle est quelque chose qui doit être créé, en un processus dialectique sans fin.
Le relativisme culturel constitue donc une preuve négative par les effets de la diversité des cultures : c'est en tant précisément qu'on tente de la nier que l'on prouve la diversité des cultures. Si la preuve du pudding, c'est qu'on le mange, la preuve de la diversité des cultures, c'est qu'on la nie.
Le relativisme culturel peut être défini comme la théorie selon laquelle tout idéal ou tout modèle culturel est circonscrit dans son aire de validité relative : aucun n'est donc en droit universel ni dans l'absolu supérieur à d'autres, et il n'existe pas de critère permettant d'évaluer les croyances, les comportements ...
Toutes les formes de vérité ne pourraient pas être absolument relatives dès lors qu'elles se rapporteraient plus ou moins au réel sans toutefois pouvoir le dire totalement.
En somme, la vérité est le point de vue, la perspective individuelle. Chacun a sa vérité propre. La réalité — ancrée dans le réel, dans la matière — donne lieu à une infinité de perspectives.
1) l'inutilité de l'histoire pour l'humanité :
▬Dans une certaine mesure, il faut s'accorder de dire que l'histoire, en tant qu'étude ou connaissance du passé des hommes semble être à condamner et à rejeter de la vie humaine. ▬En effet, elle apparait comme une production superflue et même dangereuse pour l'humanité.
Toute vie d'homme est la traduction vécue d'une philosophie en marche, consciente ou inconsciente, car vivre implique de faire évoluer la vision du monde que l'on porte en nous afin de l'adapter aux transformations continuelles de celui-ci. Vivre est donc, au moins, philosopher involontairement.
Ethnocentrisme et relativisme culturel
Le relativisme culturel vise à comprendre les différences culturelles et à étudier le pourquoi des différences entre les différentes cultures. À l'opposé de l'ethnocentrisme qui conduit à une dimension conflictuelle, le relativisme aborde les différences de manière apaisante.