Un sophisme est un procédé rhétorique, une argumentation, à la logique fallacieuse. C'est un raisonnement qui porte en lui l'apparence de la rigueur, voire de l'évidence, mais qui n'est en réalité pas valide au sens de la logique, quand bien même sa conclusion serait pourtant « vraie ».
Les sophismes sont des erreurs de raisonnement utilisés la plupart du temps involontairement, mais parfois volontairement pour semer la confusion chez son interlocuteur. En économie et en environnement, de telles erreurs sont fréquentes.
Raisonnement qui n'est logique qu'en apparence. Argumentation à la logique fallacieuse. Exemple : La mauvaise foi du client, cachée sous la forme d'un sophisme frivole, m'a profondément agacé. Il fera tout pour économiser le moindre centime.
Les sophistes, qui sont à l'origine du mot sophisme, étaient des penseurs de la Grèce antique qui développèrent la rhétorique dont le but était principalement de persuader un auditoire, bien souvent au mépris de la vérité elle-même.
Définition de paralogisme
Le terme paralogisme désigne un raisonnement faux, erroné, mais énoncé de bonne foi, de manière involontaire, sans la volonté d'induire en erreur. Il se distingue du sophisme qui sous-entend la mauvaise foi de celui qui utilise cet artifice pour tromper ou manipuler.
Erreur, illusion. Les sophismes de l'imagination.
Les sophistes sont amoraux, puisque leur enseignement peut servir tout aussi bien à donner des armes à l'injustice, alors qu'ils prétendent donner à leurs élèves une éducation. Les sophistes manipulent le langage et préfèrent l'efficacité à la vérité.
Personne qui fait des sophismes, des raisonnements spécieux.
Comme l'attestent tous les témoignages de l'Antiquité, la pensée sophistique fut matérialiste, athée et immoraliste (immoraliste, non pour contester les mœurs, mais pour en affirmer le caractère conventionnel, lequel ne discrédite d'ailleurs en rien, à ses yeux, l'édifice institutionnel).
Très recherché, étudié, qui laisse peu de place au naturel.
La distinction entre sophistes et philosophes se ramènerait finalement à une différence entre Paroles qui dépassent les individus de part et d'autre et qui s'imposent à eux. Les sophistes, en réalité, ne feraient que justifier la doxa, la vision commune, alors même qu'ils croient pouvoir la manipuler.
Un exemple très connu de syllogisme est : « Tous les hommes sont mortels, or Socrate est un homme ; donc Socrate est mortel » : les deux prémisses (dites « majeure » et « mineure ») sont des propositions données et supposées vraies, le syllogisme permettant d'établir la validité formelle de la conclusion, qui est ...
Le sophisme est un raisonnement qui n'est logiquement correct qu'en apparence. Il se distingue des paralogismes dans le sens où il est volontairement fallacieux, conçu avec l'intention d'induire en erreur. Voici quelques sophismes terriblement efficaces et très répandus…
Un raisonnement fallacieux est un raisonnement incorrect qui a pourtant une apparence de validité logique. On distingue généralement deux types de raisonnements fallacieux : le sophisme, qui est une argumentation destinée à tromper autrui, et le paralogisme qui est une erreur de raisonnement involontaire.
Un argument fallacieux est un argument qui a des apparences logiques, mais dont la structure permet en réalité de tirer des conclusions fausses, dans certains cas de figure. Être capable d'identifier ce type d'arguments permet de les réfuter et d'exercer ton esprit critique.
Socrate condamne l'intérêt économique du sophiste.
Ils dénoncent les tarifs exorbitants des leçons qui permettent à certains, comme Protagoras, de s'enrichir à des niveaux scandaleux. Le philosophe authentique recherche la vérité avec patience, quand le sophiste parle aussi longtemps qu'on le rémunère.
Le terme naît dans le contexte du développement de l'art oratoire en Grèce antique, notamment à Athènes et dans les cités ioniennes. Au V e siècle av. J. -C. , on voit en effet se développer une professionnalisation des carrières politiques, dans le cadre de la naissance de l'isonomie et de la démocratie.
Pour Aristophane, Socrate est lui-même un sophiste de premier ordre, c'est-à-dire (suivant l'usage linguistique de son temps) un intellectuel, qui recherche la sagesse de façon active par l'exercice de la parole et de la pensée, et à ce titre il ne peut pas être distingué des autres sophistes, parmi lesquels on compte ...
Le discours du sophiste relève du faux-semblant dans la mesure où il imite la réalité ; il fait illusion à la manière du peintre. C'est un fabricant de simulacres : son art d'imitation est pour le discours ce qu'est pour l'image celle du peintre, pâle copie de la réalité.
Socrate reproche notamment aux sophistes leur utilisation de la démagogie, pendant que lui ne raisonne que par argumentation. Les sophistes ne cherchent qu'à vaincre dans la joute oratoire, Socrate ne cherche que la vérité.
paradigme
1. Ensemble des formes fléchies d'un mot, pris comme modèle (c'est, par exemple, la déclinaison d'un nom ou la conjugaison d'un verbe) ; ce mot lui-même. 2. En linguistique structurale, ensemble des unités qui peuvent être substituées les unes aux autres dans un contexte donné.
Figure de style basée sur l'atténuation d'un mot, d'une expression qui serait trop choquante. Exemple : Les "personnes de couleur" ou le "troisième âge" sont des euphémismes qui permettent de ne pas froisser certaines populations. Étymologie : du grec ancien euphêmismos, qui signifie l'emploi du mot approprié.
Dispute et altercation, sont des mots synonymes.
- On a affaire au sophisme du lien causal douteux lorsqu'une argumentation contient, de manière explicite ou non, une prémisse qui exprime un lien de cause à effet et que ce lien est douteux. Ce sophisme recouvre trois types d'erreur.