Le surmoi est une sorte d'instance morale, héritière de l'autorité parentale, qui indique les formes par lequel le désir peut être réalisé : il nous permet de discriminer ce qui peut se faire, se dire, ne se faire que dans le dire, et ne se faire que dans la représentation et le jeu.
Le Ça, le siège des désirs et des pulsions refoulées, est guidé par le principe du plaisir. Le Moi, qui est le médiateur entre les deux autres instances, est guidé par le principe de Réalité. Le Surmoi, qui représente la conscience morale et l'intériorisation des interdits de l'enfance, agit comme le juge censeur.
Le Surmoi est une sorte de barrière bâtie par notre conscience morale, qui censure certains désirs qu'elle ne juge pas convenables. Le Moi de l'individu est le résultat de l'équilibre entre ces deux forces.
Voici quelques idées pour reprogrammer notre surmoi et créer une nouvelle voix intérieure, plus calme et bienveillante. Soyez patients, les racines remontent à l'enfance : Prise de conscience : Le fait de décrire le surmoi comme nous venons de le faire est un premier pas vers la prise de conscience.
Le surmoi anthropologique, c'est donc la limite que la culture impose à l'individu pour qu'il renonce à la satisfaction immédiate de ses pulsions. Il n'y a culture que si chacun sait différer sa satisfaction, ou l'élaborer psychiquement à travers une représentation.
Freud mentionne pour la première fois le Surmoi (en allemand, Über-Ich) dans son article paru en 1923, Le Moi et le ça. Il le distingue plus clairement de l'idéal du moi en 1932, dans ses Nouvelles conférences d'introduction à la psychanalyse.
La pulsion de mort se réfère à une tendance dominante amenant à la dissociation tandis que les pulsions de vie désignent les pulsions sexuelles et les pulsions d'auto-conservation. Ces deux types sont aux antipodes l'une de l'autre, mais restent interdépendantes par un système de liaison.
Son rôle est de préserver l'équilibre psychique du sujet en s'adaptant aux contraintes de la réalité extérieure. Une partie du Moi accède à la conscience alors qu' une autre partie est infiltrée par l'inconscient du fait des ressentis internes. Le moi est donc à la fois conscient et inconscient.
C'est la partie de la personnalité la plus consciente, toujours en contact avec la réalité extérieure. Le Moi s'efforce de faire régner l'influence du monde extérieur sur le ça. Soumis au principe de réalité, il a un rôle de régulateur et de médiateur. Ses opérations sont inconscientes (mécanismes de défense).
Le moi va se trouver alors « dans un système de pensée appelé première topique » qui comprend le conscient, le préconscient et l'inconscient.
Le surmoi (en allemand Über-Ich) est un concept psychanalytique élaboré par Freud. Il est, avec le Ça et le moi, l'une des trois instances de la seconde topique freudienne. En tant qu'héritier du complexe d'Œdipe, il représente plutôt une instance morale.
Définition. Le « Moi », du latin ego, renvoie à la réalité permanente et inaltérable qui constitue qui je suis. C'est une entité difficilement définissable et identifiable car elle ne correspond ni à quelque chose de tangible, ni à une chose abstraite.
Nom commun. (Philosophie) Tout ce qui nous est extérieur, par opposition au moi métaphysique. Notion d'absolu, réalité psychique consensuelle qui dépasse/transcende certaines réalités du moi individuel. Réalité qui ne dépend pas de l'Ego personnel.
Dès lors, le moi ne serait pas maître dans sa propre maison : non pas qu'il habite une maison qui n'est pas la sienne, mais plutôt qu'il n'est pas en permanence en train de contrôler ce qu'il se passe chez lui.
Le rôle premier de l'inconscient est de nous maintenir en vie. L'inconscient active chaque seconde toutes nos fonctions vitales (respiration, battement du coeur, système immunitaire…etc…). La fonction de l'inconscient agit sur notre physique. Toutes les actions vitales de notre corps se font naturellement.
Passée au travers de cette censure, la pulsion inconsciente peut devenir consciente, ce qui ne signifie pas qu'elle le devient effectivement: elle est alors préconsciente, au même titre que tout ce qui est effectivement présent à l'esprit, sans qu'on le remarque de fait.
La cible ultime des mécanismes de défenses est les émotions : « Le moi n'est pas seulement en conflit avec les rejetons du ça qui essayent de l'envahir pour avoir accès au conscient et à la satisfaction. Il se défend avec la même énergie contre les affects liés à ces pulsions instinctuelles.
Un Moi fort, selon les théories de Sigmund Freud, est cette entité capable de comprendre ses propres besoins et de deviner les limites que lui impose la société.
Le psychisme est l'ensemble des processus et phénomènes psychiques. L'ensemble des caractères psychiques conscient ou inconscient, considéré en totalité ou partiellement, des phénomènes, des processus relevant de l'esprit, de l'intelligence, de l'affectivité et de la volonté constitue la vie psychique d'un individu.
Prendre conscience des stratégies, les nommer, c'est les faire exister comme un super-pouvoir. Donner un nom au super-pouvoir, c'est trouver un mot, une expression, c'est inventer un mot composé ou une devise qui rend compte de cette force particulière.
Hume, au contraire, répond par la négative : le moi n'existe pas. L'homme n'est, en dernière analyse, que multiplicité de perceptions, sans aucune unité. Le fondement de ce refus de l'existence du moi n'est autre que sa théorie empiriste de la connaissance.
La question «qui suis-je?» englobe toutes les dimensions de l'existence, qu'elles soient temporelles ou spirituelles, y compris la quête de qui nous pourrions ou devrions être.
La pulsion de mort est « pulsion du surmoi » (Miller, 2002, 30-31) et se manifeste par la répétition incontrôlée, non modérée par le principe du plaisir. La raison pour laquelle cette répétition ne peut relever de la biologie est qu'elle fonctionne à l'opposé de l'adaptation.
La pulsion peut se manifester de différentes manières. Si au mot « pulsion », la libido est souvent ce qui nous vient en tête, sachez qu'il existe de nombreuses autres pulsions. La pulsion dépensière : nécessité de dépenser de l'argent, même dans des articles futiles.
Klein affirme que le travail de la pulsion de mort est à l'origine d'une peur de l'anéantissement, peur qui conduit, elle-même, à la projection défensive de la pulsion de mort. Dès le début de la vie, il existe une lutte entre les pulsions de vie et les pulsions de mort.