Le terme être peut être utilisé comme verbe ou substantif. Très employé dans la philosophie dans ce dernier cas, il peut désigner suivant le contexte « ce qui est ; la Réalité ; l'Existence ; une personne dans sa sensibilité intime ».
1. Tout ce qui vit et, spécialement, individu d'une espèce animale ; créature : Les êtres vivants. 2. Personne, individu : La mort d'un être cher.
L'être, en philosophie, est un concept qui désigne tout ce qui existe – vivant ou non, visible ou non, palpable ou non, réel ou non. Une simple idée, par exemple, même si elle n'existe que dans l'imaginaire d'une personne est déjà... car elle existe.
Dans sa Métaphysique, Aristote déclare : « Il y a une science qui étudie l'être en tant qu'être ainsi que les attributs qui lui appartiennent de par sa nature propre. Elle ne se confond avec aucune des sciences dites particulières. En effet, aucune de celles-ci n'étudie de manière générale l'être en tant qu'être.
-C.) « L'Être est, et le Non-Être n'est pas ». Telle est la formule à laquelle on réduit souvent la pensée de Parménide, comme un slogan qu'on répète pour en admirer l'insondable sagesse et la grande profondeur... ou pour s'en moquer, tant elle peut ressembler à une tautologie, un truisme ou une lapalissade !
L'être est autre que le mouvement et que le repos, et plus généralement autre que tout ce qui n'est pas lui et qui pourtant participe de lui [57] ibid., 259 b 1.. L'être est donc, semble dire Platon, autre que tout ce qui est, ou en langage heideggerien, autre que l'étant.
L'être n'est pas quelque chose qui existe, mais l'existence elle-même, par quoi tout ce qui existe – tout comme la lumière, par exemple, n'est pas un objet éclairé, mais ce qui éclaire toutes choses et nous les rend visibles. Être un étant, c'est participer d'une manière à chaque fois singulière à cette activité.
Si l'être, au sens absolu, renvoie à une permanence, à une stabilité dans le temps, le devenir désigne un changement évolutif de ce qui n'est tantôt pas puis l'est par une modification de ses attributs. La réflexion sur le devenir s'impose pour toute réflexion dirigée sur le monde réel.
- Blaise Pascal. Le plus grand philosophe du monde, sur une planche plus large qu'il ne faut, s'il y a au-dessous un précipice, quoique sa raison le convainque de sa sûreté, son imagination prévaudra. Plusieurs n'en sauraient soutenir la pensée sans pâlir et suer. Cette phrase de Blaise Pascal contient 46 mots.
La morale de Socrate n'a rien de sacrificielle et, si tant est qu'on puisse parler d'une morale, elle est fondée sur une constante inquiétude et une incrédulité qui invitent chacun à "sortir de soi", à se mettre un peu à distance de lui-même, pour mieux examiner le bien-fondé de ses actions.
notion que Hegel appelle « devenir » et qui conduit elle-même à une autre : la « qualité ». d'être, tout en n'appartenant pas, ipso facto, aux autres formes d'être, c'est être déterminé, qualifié, talifié.
être. 1. Auxiliaire de temps et de mode, servant à former la conjugaison passive, les temps composés actifs de certains verbes intransitifs (venir, aller, partir, rester, entrer, sortir, descendre, monter, naître, mourir, passer, etc.), les temps composés des verbes pronominaux.
Au sens (1), exister signifie simplement être. Les deux mots sont interchangeables et coextensifs. Tout ce qui est existe. Tout ce qui existe est.
exister, avoir une réalité.
Êtres humains. Un être humain est un être vivant membre de l'espèce humaine. Il se différencie des autres espèces par son mode de déplacement bipède, son langage articulé, ses mains préhensiles et son intelligence développée.
Dans le système héraclitéen, l'Etre est en perpétuel écoulement, en perpétuel devenir. Cette considération procède d'un constat opéré dans la nature. En effet, le jour cède à la nuit et vice-versa. La vie quant à elle cède à la mort.
La philosophie n'est pas une théorie mais une activité. Une œuvre philosophique se compose essentiellement d'éclaircissements.
Diderot et d'Alembert font donc appel à plusieurs collaborateurs dont les auteurs connus: Montesquieu, Voltaire, Rousseau. À l'époque, d'Alembert est responsable des mathématiques et Diderot gère l'histoire et la philosophie.
La philosophie n'est pas née à proprement parler en Grèce, mais dans les colonies grecques d'Asie Mineure. C'est à Milet qu'une lignée de physiciens, souvent appelés ioniens en raison de leur origine, commencent à spéculer, dès le début du vi e siècle avant J.
L'être en puissance devient l'être en acte ; le devenir est le passage de la puissance à l'acte ou mouvement. Il suffit de distinguer le devenir en un instant ou mouvement intemporel du fieri développé en mouvement selon l'avant et l'après pour avoir le temps, l'histoire.
Etre / devoir-être : L'être ne désigne pas ici spécialement une personne, mais tout ce qui existe : choses, faits, etc : la réalité. Le devoir-être désigne ce qui devrait exister, si la réalité était conforme aux normes et valeurs.
En effet, si l'Etre n'est pas infini en grandeur, il serait borné dans l'espace par quelque chose qui ne peut être que le non-Etre et son devenir serait par conséquent possible. Pour que l'Etre garde à la fois son unité et sa continuité, il est donc nécessaire qu'il soit infini en grandeur.
Du latin “humanitas”, le terme se traduit par nature humaine, culture générale de l'esprit. L'Humanitas est le caractère de ce qui est humain. Elle désigne aussi « les hommes » en général, le genre humain considéré dans son unité. La plupart des philosophes définissent comme humain tout être doué de raison.
Le solipsisme (du latin solus, « seul » et ipse, « soi-même ») est une théorie philosophique et métaphysique selon laquelle la seule chose dont l'existence est certaine est le sujet pensant. Forme extrême d'idéalisme, le solipsisme soutient qu'aucune autre réalité n'est certaine que celle du sujet qui pense.
Alors que Parménide pose une distinction tranchée entre l'Être et le Non-Être et fait de l'ontologie (la science de l'être) une réflexion sur l'immuable, Héraclite assume la contradiction et adopte le devenir comme principe de la nature.