La fracture numérique décrit les inégalités dans l’accès aux technologies de l’information et de la communication, leur utilisation et leur impact. Sont généralement admis au moins deux niveaux de fracture numérique : l’accès et l'usage.
De manière générale, la fracture numérique est le fossé entre ceux qui ont accès à l'Internet et ceux qui n'y ont pas accès. Or, la fracture numérique est multiforme et comprend de nombreuses facettes telles que l'accès, le caractère abordable, la qualité et la pertinence.
Selon de récentes études de l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), 16,5% de la population française souffrirait « d'illectronisme », ou d'incapacité à se servir des outils numériques. Les personnes de plus de 75 ans sont les plus touchées (67,2%).
Il résulte de l'inaptitude d'un individu à utiliser les outils numériques du quotidien. Ce phénomène touche 17% de la population, soit près de 13 millions de personnes en France, selon l'INSEE. Il est engendré essentiellement par des facteurs sociaux, territoriaux et générationnels.
Par le biais de la « fracture numérique », la numérisation renforce les inégalités sociales existantes, puisque c'est surtout la partie « informée » qui en profite, elle qui possède déjà davantage de ressources financières, sociales ou culturelles.
En 2019, 440 000 personnes âgées de 15 ans ou plus de Bourgogne-Franche-Comté sont potentiellement en situation d'illectronisme. Cela représente 19 % de cette catégorie d'âge (méthode). En comparaison, les Bourguignons-Francs-Comtois sont en moyenne plus en situation d'illectronisme qu'en France de province (17 %).
Si l'accès à Internet se développe, des inégalités persistent chez les personnes les plus âgées, les personnes moins diplômées et les ménages aux revenus modestes . Ainsi, une personne de plus de 75 ans sur deux n'a pas d'accès à Internet depuis son domicile (53%), alors que seuls 2% des 15-29 ans ne sont pas équipés.
Elles identifient essentiellement deux facteurs principaux. D'une part, les écarts de revenus entre les nations et entre groupes sociaux [9] et, d'autre part, la structure de l'infrastructure des télécommunications [10][10]DASGUPTA et al., 2001 ; FINK, MATTOO, RATHINDRAN, 2003 ;….
L'illectronisme, illettrisme numérique, ou encore illettrisme électronique, est la difficulté, voire l'incapacité, que rencontre une personne à utiliser les appareils numériques et les outils informatiques en raison d'un manque ou d'une absence totale de connaissances à propos de leur fonctionnement.
Créer une plateforme pour soutenir les organisations œuvrant déjà pour l'inclusion numérique des personnes fragilisées. Une sorte de communauté qui permettra à tous ces acteurs d'entrer en dialogue, d'échanger leurs bonnes pratiques, de demander de l'aide et/ou de trouver des bénévoles ou des partenaires.
Réduire la fracture numérique : le défi devient impératif dans bien des territoires. À mesure que les usages de l'Internet se développent, les populations privées d'accès performant au Web peuvent éprouver un sentiment d'isolement.
Illectronisme : en France, tous nos concitoyens sont encore loin de savoir utiliser Internet. L'illectronisme est un mal qui persiste dans l'Hexagone. D'après une étude de l'Insee, plus d'un quart de la population maîtrise mal ou ne sait pas se servir d'Internet aujourd'hui.
Au niveau international, la fracture numérique semble reproduire les inégalités qui existaient avant l'introduction des technologies dans la société : le savoir étant désormais source de croissance, de richesse et de bien être économiques, il devient la cause de disparités socio-économiques et culturelles.
Ironiquement, la technologie pourrait être la clé de la solution à la fracture numérique entre ceux qui en ont et ceux qui n'en ont pas. Le projet Netadded a combiné des technologies sans fil et satellite pour fournir des solutions de communication en large bande à une nouvelle génération d'utilisateurs.
La possession d'un ordinateur ou d'une tablette reste fortement liée au niveau de revenu et de diplôme. Ainsi 93 % des hauts revenus sont équipés d'un ordinateur contre 66 % des bas revenus. Il faut noter que l'équipement en ordinateur et en tablette diminue avec l'essor des smartphones, notamment chez les 18-24 ans.
De la « fracture numérique » aux inégalités numériques. En français, on parle de « fracture » ou de « fossé numérique » ; en anglais, de « digital divide ».
Une identité numérique est une solution qui permet aux internautes de se connecter simplement à différents services en ligne, et ce, sans avoir besoin de créer plusieurs comptes ni mots de passe. C'est notamment ce que proposent Facebook, Google, Mobile Connect et moi, ainsi que L'Identité Numérique La Poste.
D'un côté, l'illectronisme, que Marie Cohen-Skalli définit comme « l'incapacité d'utiliser le numérique dans son quotidien. C'est l'illettrisme des temps modernes. » De l'autre, le manque d'équipements, faute de matériel informatique ou de connexion aux réseaux Internet ou téléphonique.
Selon les dernières estimations de l'UIT, 4,9 milliards de personnes sont désormais connectées à Internet, contre 4,1 milliards en 2019. Cette augmentation particulièrement forte du nombre d'internautes est attribuée, du moins en partie, au "boost de la connectivité lié au Covid".
Ce chiffre représente 37% de la population mondiale, selon une récente étude menée par l'Union internationale des télécommunications (IUT), l'agence des Nations unies pour le développement spécialisé dans les technologies de l'information et de la communication.
17 % de la population âgée de 15 ans ou plus en situation d'illectronisme. 13 % des habitants n'ont pas accès à internet depuis leur domicile, soit 600 000 personnes. 16 % des habitants n'ont pas utilisé internet dans l'année.
Pour favoriser l'inclusion numérique sur leurs sites web et intranet, les organisations publiques ou privées peuvent par exemple : Aménager les postes de travail des personnes sourdes et malentendantes, grâce à des solutions adaptées (par exemple, Tadeo).
La fracture numérique est l'expression populaire qui désigne un large éventail d'inégalités liées à l'accès aux technologies numériques (aussi appelées « TIC » technologies de l'information et de la communication) [2] et à leur utilisation.
Un jeune atteint d'illectronisme aura du mal à utiliser ces technologies autrement que dans un but récréatif, et sera donc en peine pour remplir, par exemple, un formulaire en ligne.