La fin. La fin d'un récit fantastique est ouverte (on dit que c'est une non-fin). Le phénomène étrange survenu en début d'histoire n'est pas résolu. Le doute reste donc en suspens, ce qui laisse énormément de place à l'interprétation.
Tout le récit doit se terminer par un point d'interrogation. Comme le héros, le lecteur doute jusqu'à la fin. Les récits fantastiques se terminent généralement fort mal : pas de retour rassurant au monde réel. La fin est « ouverte ».
L'ambiance du récit fantastique est glauque, exploite à fond la tension dramatique et les thématiques sinistres. Apparitions fantomatiques, phénomènes étranges, délires schizophréniques, pactes avec le diable, vengeances, etc. tout est mis en place pour alimenter un sentiment de trouble, d'inquiétude et d'angoisse.
Entrer dans l'écriture : les étapes de la nouvelle.
Situation initiale : 2. Élément perturbateur : 3. Péripéties : 4. Élément de résolution : 5.
Dans le récit fantastique, la situation initiale correspond au monde réel dans un lieu propice au fantastique. C'est le moment du récit où l'état initial est modifié. Apparaît alors un changement de temps et le passé simple à valeur de premier plan. Dans le récit fantastique, l'entrée dans un monde inconnu.
On dira qu'il y a cliffhanger quand un récit s'achève avant son dénouement, à un point crucial de l'intrigue, quitte à laisser un personnage dans une situation difficile, voire périlleuse.
Le texte fantastique est souvent fait pour créer un sentiment de peur ou d'angoisse en amenant des éléments inexpliqués à l'intrigue. "L'inquiétante étrangeté" dont parle Sigmund Freud est propre à ce genre, mais l'étrange en tant que tel finit toujours par révéler une solution logique et non surnaturelle.
Une œuvre est de genre Fantastique quand elle relate des événements totalement étranges, le plus souvent irrationnels ou incompréhensibles, hors d'atteinte de la puissance humaine ou de l'explication rationnelle (apparition de doubles, de fantômes, de spectres ou de revenants ; labyrinthes étranges ; rêves ou ...
Rédiger une nouvelle fantastique
Il doit y avoir un objet ou un personnage avec des caractéristiques magiques, inquiétantes ou maléfiques. Le personnage principal est souvent le narrateur du récit. Le récit est rétrospectif : on raconte quelque chose qui s'est passé. On utilise donc les temps du passé.
Le fantastique commence lorsque un événement étrange, auquel le narrateur ne peut pas donner d'explication, surgit. Ex : des bruits inexpliqués, des objets déplacés, des comportements incompréhensibles. Cet événement étrange s'appelle un phénomène.
L'élément fantastique est, à proprement parler, l'ensemble des choses qui existent dans le monde de fiction qui n'existent pas, ou du moins, ne sont pas palpables, dans le notre. Les éléments les plus souvent utilisés sont la présence de races supplémentaires, animales ou pensantes, ainsi que la présence de magie.
Le registre fantastique
Il correspond à l'irruption d'éléments surnaturels, de phénomènes inexpliqués et inquiétants dans un univers quotidien et banal. Le lecteur doute avec le personnage principal et la fin du texte ne permet pas de trancher entre une explication réelle ou surnaturelle.
Le point de départ de la nouvelle fantastique est réaliste, puis interviennent des éléments surnaturels qui ont été annoncé par divers indices. Certains lieux (paysage lugubre, lieu isolé) et certains moments (la nuit, l'hiver) sont particulièrement propices aux manifestations surnaturelles.
L'autre précurseur de la littérature fantastique est le français Jacques Cazotte dont le court roman, Le Diable amoureux (1772), est considéré comme le premier récit fantastique de langue française. Il relate l'histoire d'un jeune homme, Alvare, qui tente de convoquer le Diable.
colossal, éblouissant, effarant, étonnant, étourdissant, extraordinaire, formidable, fou, génial, gigantesque, grandiose, impressionnant, incalculable, incohérent, inconcevable, incroyable, inimaginable, inouï, merveilleux, miraculeux, mirifique, phénoménal, prodigieux, rocambolesque, stupéfiant, surprenant.
Il arrive fréquemment qu'un mot ait plusieurs significations. Le contexte du mot permet dans ce cas de déterminer son sens correct. Exemple de mots du même champ lexical que "fantastique": merveilleux et science-fiction.
Le fantastique peut être utilisé au sein des divers genres : policier, science-fiction, horreur, contes, romances, aventures et merveilleux lui-même.
Un récit est construit en suivant une structure déterminée par l'auteur. Traditionnellement, une séquence narrative suit cinq mouvements : la situation initiale, l'élément perturbateur ou déclencheur, les péripéties ou les actions, l'élément de résolution et la situation finale.
Un récit fantastique est un texte inscrit dans la réalité. On a l'impression que tout ce qui est écrit, s'est réellement passé. Soudain, des éléments irréels (des créatures fantastiques , dont on n'a pas de preuves scientifiques de leur existence), des phénomènes étranges, bizarres, se produisent.
Le fantastique met l'accent sur le doute : doute du narrateur et doute du lecteur sur l'existence du surnaturel. Deux explications des phénomènes étranges interviennent alors : l'explication rationnelle (le narrateur est fou) ou l'explication irrationnelle (les phénomènes existent réellement).
La différence entre un récit fantastique et merveilleux
Dans un récit fantastique, le personnage ne croit pas au phénomène étrange qui survient, tandis que dans le récit merveilleux, les phénomènes surnaturels sont acceptés d'emblée et considérés comme étant complètement normaux.