Question pour un champignon : quel véhicule est le plus présent en termes de consommation d'énergie finale dans le secteur du transport routier ? La voiture, évidemment !
Et il est aujourd'hui peu courant de trouver des voitures consommant moins de 4 litres de gazole pour 100 kilomètres. Vous l'aurez compris : par passager, un avion rempli consomme moins (et émet donc moins) qu'une voiture.
Le transport routier est de loin le mode de transport le plus consommateur d'énergie. En 2019, il est responsable de 92,9 % de l'énergie totale consommée par l'ensemble des transports.
Alors que la pollution ne cesse d'augmenter sur terre, le ciel aussi est chargé de particules fines. Si l'avion est jugé moins polluant que le train ou que les voitures, il émet, sur un trajet de 500 km aller-retour, entre 145 et 241 kg de CO2… par passager !
La voiture est lui, le moyen de transport le plus polluant. Pour une distance de 2 kilomètres, la voiture émet 221 kg de dioxyde de carbone par an. Elle est suivie par le bus et la moto. Le tramway émet 2,66 de dioxyde de carbone, le métro 3,6 et RER 3,35.
En termes d'émissions de CO2 par voyageur et par km, l'avion se place tête du classement des transports les plus polluants. Ses émissions sont 45 fois supérieures à celle du TGV, 10 fois supérieures à celle du bus.
Si l'on considère qu'un train émet 14 grammes de CO2 par personne et par kilomètre parcouru, un avion environ 285 grammes et un bateau mille fois plus qu'un train, en termes de CO2, le bateau est plus polluant que l'avion. En outre, le bateau est aussi plus polluant qu'un avion en raison de la production d'eaux usées.
Le kérosène est le carburant pour avions le plus utilisé. Il sert aux jets civils et militaires, aux avions à turbopropulsion et aux hélicoptères entraînés par des moteurs à turbines. Il entre en ébullition autour de 150 °C –250 °C et, comme le diesel, appartient à la catégorie des distillats de densité moyenne.
Alors que la SNCF paie par exemple des taxes sur l'électricité, le carburant de nos avions est exonéré, ce qui fait baisser le prix d'environ 12%, estime Ouest-France. Ces avantages rendent les déplacements dans les airs plus attractifs.
Le secteur énergétique
La production d'énergie et d'électricité est la championne des secteurs polluants. Elle est à l'origine de 31,5 % des émissions de GES.
Selon les données de l'ADEME, le train est le mode de locomotion le plus écolo et moyen de transport le moins polluant! En effet, le TGV équivaut à environ 14 g de CO2 par kilomètre. Il a notamment une faible consommation d'énergie, permet d'éviter le stress des embouteillages et la fatigue lors d'un long voyage.
Le train est plus écologique que l'avion pour les longues distances. En outre, il consomme moins d'énergie qu'une voiture individuelle. Il est aussi plus économique et permet d'éviter les embouteillages.
En fouillant un peu sur Internet, on a vite trouvé un rapport de l'AEE (Agence Européenne pour l'Environnement) désignant l'avion comme le plus énergivore et le plus polluant.
Des émissions qui explosent
L'aérien représente 3,4 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. À titre de comparaison, l'avion émet 285 grammes de CO2 par kilomètre, la voiture 158, le train 14. Le nombre de passagers transportés est également en forte augmentation depuis plusieurs années.
Et bien sa consommation est de l'ordre de 13 000 litres de carburant à l'heure ! Ce qui fait non pas 13 tonnes mais 10,5 tonnes car, sachez la densité du kérosène est de 810kg/m3 au lieu 1000 pour l'eau. Des chiffres impressionnants si vous comparez au plein d'essence de votre voiture mais qu'il faut relativiser.
L'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) confirme qu'un avion est aujourd'hui nettement plus émetteur de gaz à effet de serre qu'un train.
Des coûts d'entretien élevés
« On vit dans l'illusion que le ferroviaire devrait coûter peu cher, mais les infrastructures et leur entretien sont très onéreuses », souligne Jean-Claude Favin Lévêque, consultant en transport et ex-dirigeant de la SNCF.
Des dépenses annexes donnent l'avantage au train
Conclusion, un voyage de 2h30 en train coûte 8 euros moins cher que le même trajet en avion. L'écart est de 4 euros pour un trajet de 4h.
Cela s'explique par l'année prise en compte dans le calcul, car la SNCF se base sur 2019, avant le Covid et ses retombées économiques. Le PDG de la compagnie explique qu'en "2021, il y avait beaucoup moins de monde dans les trains et la proportion de prix réduits était plus forte, ce qui a fait baisser la moyenne".
Cela devrait se traduire par un prix d'achat du kérosène aux alentours de 0,48 € du litre.
Avec une structure allégée et un vol de croisière à 1800 mètres d'altitude, l'A350-1000 economise 25% en carburant et rejette donc un quart de CO2 en moins.
C'est ce qu'on appelle maintenant le principe de Bernoulli. Bref, l'air sous l'aile a une pression normale, alors que l'air sur l'aile a une pression plus basse. La pression de l'air est donc plus forte en dessous, ce qui pousse l'avion vers le haut.
Emissions de CO² : la voiture, de loin le transport le plus polluant. Autre facteur à prendre en compte : la mer transporte beaucoup plus de marchandises à « pollution égale » par rapport à la route et aux airs.
Origine des émissions de CO2 dues à la combustion d'énergie en 2018. En 2018, la production d'électricité reste le premier secteur émetteur de CO2 dans le monde, avec 41 % du total des émissions dues à la combustion d'énergie. Elle est suivie par les transports (25 %) et l'industrie (18 %, y compris la construction).
Air, route, rail… Comparatif des émissions de CO2 des différents moyens de transports. Malgré son taux d'occupation plus élevé par rapport au train, à l'autocar et bien sûr à la voiture, c'est l'avion qui émet le plus de CO2 par personne et par kilomètre parcouru.