Dégradation volontaire d'un outil de l'entreprise. Violence physique et menace de mort envers l'employeur. Séquestration d'un membre du personnel de l'entreprise. Détournement de clientèle au profit d'un concurrent.
La faute grave (1) est celle qui témoigne de l'intention de ne pas exécuter ses obligations, la faute lourde (2) est celle qui témoigne de l'intention de nuire à l'employeur. Ces deux types de fautes, lorsqu'elles sont qualifiées, établies et prouvées, peuvent servir de fondements à un licenciement disciplinaire.
La faute professionnelle est la faute commise par une personne physique en contravention avec les règles d'une profession ou un emploi particulier, par exemple, le fait pour un gardien de nuit de dormir pendant son service. Elle peut relever de la faute simple, grave ou lourde et donner lieu à des sanctions à ce titre.
La sanction est notifiée au salarié par lettre remise en mains propres contre décharge ou par lettre recommandée avec accusé de réception (LRAR). Si l'employeur décide d'organiser un entretien, il convoque le salarié par lettre recommandée ou remise en main propre.
Licenciement pour faute simple (absences injustifiées, retards répétés, refus d'effectuer certaines tâches, etc.) Le licenciement pour faute grave (insubordination, violence au travail, injures, harcèlement, vol, etc.) Et le licenciement pour faute lourde (ensemble des fautes graves, réalisés avec l'intention de nuire)
Les régimes les plus avantageux au niveau fiscal le sont donc au niveau social. Pour la CSG et la CRDS, les indemnités sont exonérés dans la limite du montant conventionnel ou légal spécifique, ou à défaut le montant de l'indemnité légale ou conventionnelle de licenciement.
Dégradation volontaire d'un outil de l'entreprise. Violence physique et menace de mort envers l'employeur. Séquestration d'un membre du personnel de l'entreprise. Détournement de clientèle au profit d'un concurrent.
Aux termes d'une jurisprudence établie (par exemple Cour de cassation, 27 septembre 2007), la faute grave est définie comme celle résultant de tout fait (ou ensemble de faits), imputable au salarié, non déjà sanctionné ni prescrit, constituant une violation des obligations découlant de son contrat ou de sa fonction d' ...
La faute disciplinaire
Il peut s'agir d'une faute purement professionnelle, mais également d'une faute commise en dehors de l'activité professionnelle (comportement incompatible avec l'exercice des fonctions ou comportement portant atteinte à la dignité de la fonction).
Parmi les trois types de faute pouvant légitimer la fin d'un contrat de travail, à savoir la faute simple, la faute grave, il y a la faute lourde. La faute lourde est associée à l'intention de nuire à l'entreprise ou l'employeur.
La faute grave n'est pas plus difficile à prouver que la faute simple, puisqu'il faut dans tous les cas rapporter la preuve de la matérialité des faits. Par contre, elle est plus simple à rapporter que la faute lourde où l'intention de nuire du salarié doit être établie.
Vous devez donc répondre, non pas oralement en allant voir votre responsable, mais en rédigeant un courrier ou un mail. Peu importe le format, ce qui compte c'est garder une trace écrite dans laquelle vous expliquez le contexte. Quand une erreur a été commise, il y a tout un contexte général.
Une faute (du latin « fallere », tromper, faillir, duper, abuser, manquer à sa promesse), est un manquement à une règle ou à une norme, alors qu'une erreur (du latin « error », qui signifie « action d'errer, détour ») est une méprise, une action inconsidérée, voire regrettable, un défaut de jugement ou d'appréciation.
Constitue une faute disciplinaire, tout acte ou comportement retenu par l'autorité ayant pouvoir disciplinaire comme un manquement aux devoirs et obligations des fonctionnaires.
La faute inexcusable de l'employeur correspond au manquement de ce dernier à son obligation de sécurité de résultat, notamment révélé par un accident du travail ou une maladie professionnelle. L'employeur aurait dû avoir conscience d'un danger et n'a pas pris les mesures nécessaires pour le prévenir.
Le licenciement d'un salarié pour faute simple est un licenciement disciplinaire appartenant à la catégorie des licenciements pour motif personnel. Cela signifie qu'il s'agit d'un licenciement inhérent à la personne du salarié, consécutif à une faute de sa part.
Pour que la faute inexcusable de l'employeur soit reconnue, il suffit que celle-ci ait été une cause « nécessaire » à l'accident ou à la maladie et qu'un lien soit établi entre eux. Nul besoin que la faute de l'employeur ait été déterminante.
La faute de service est celle commise par les agents de l'administration dans le cadre de leur fonction ; la faute est alors imputable au service et non à l'agent. Les agents ne sont donc pas personnellement responsables des fautes qu'ils commettent dans l'exercice de leur activité.
Quel que soit son motif (faut grave, lourde, inaptitude…), il est considéré comme une condition de chômage involontaire et ouvre donc droit aux allocations chômage, à condition de remplir toutes les autres conditions d'ouverture de droits.
En principe, le salarié licencié pour faute grave ou lourde est dispensé d'effectuer d'un préavis. Toutefois, le salarié licencié pour faute simple ne quitte pas immédiatement l'entreprise, il doit exécuter un préavis.
Montant de l'indemnité
L'indemnité légale est calculée à partir des salaires bruts précédant le licenciement. L'indemnité est au moins égale aux montants suivants : 1/4 de mois de salaire par année d'ancienneté jusqu'à 10 ans. 1/3 de mois de salaire par année d'ancienneté après 10 ans.
Ainsi, en présence d'une inaptitude d'origine professionnelle, nous préconisons aux entreprises de verser une indemnité de rupture conventionnelle au moins équivalente à ce qu'aurait perçu le salarié en cas de licenciement pour inaptitude.
En théorie, le licenciement et la rupture conventionnelle ont un coût à peu près équivalent, puisque le seuil de l'indemnité de rupture conventionnelle est le même que celui du licenciement. Néanmoins, dans les deux cas, il est possible de négocier une indemnité supra-légale.