En ce qui concerne le linge, l'arrêté de 2011 précise que sont interdits les vêtements, chaussures, linge de toilette ou linge de table « dont les inscriptions sont, par leur nature provocante ou outrancière, de nature à porter atteinte au bon ordre ou à la sécurité de l'administration pénitentiaire », les « vêtements ...
Les personnes titulaires d'un permis de visite sont autorisées à apporter un sac de linge et quelques objets (livres, revues, CD ou DVD…) à leurs proches incarcérés une fois par semaine à l'exception du dimanche, à l'occasion d'une visite au parloir.
Contrairement aux cellules de garde-à-vue, les cellules de prison peuvent être sonorisées. Les conversations entre les détenus et leurs proches au parloir sont également susceptibles d'être placées sous écoute.
Les vêtements de couleur bleue marine ou verts, de style « camouflage » aussi, pouvant s'apparenter avec un uniforme, ne seront pas acceptés à l'entrée du parloir, de même que ceux à capuche, les cagoules, et encore, les vêtements de cuir, doublés ou matelassés.
Les vêtements pouvant masquer l'identité de la personne (casquette, capuche, cagoule…) Les vêtements en cuir ou doublés, afin d'éviter de s'affranchir des dispositifs de sécurité. Les vêtements de nature religieuse : ils sont autorisés en cellule et en salle de culte mais doivent être transportés dans un sac.
Si vous ne savez pas quoi écrire, décrivez votre quotidien, de petites histoires, des anecdotes, votre avis sur ce qui se passe dans le monde, vos ressentis. Ecrivez que vous attendez sa sortie ou le prochain parloir. Essayez de rester positif, même s'il vous manque, même si vous êtes confrontés à des difficultés.
La rémunération de la personne détenue dépend du régime et du type de poste occupé : 45% du SMIC horaire brut pour les activités de production, 33%, 25% ou 20% pour le service général selon la classe dont relève le poste.
R Vous pouvez écrire une lettre au commissariat de police. Adressez la lettre à l'officier de police chargé de l'enquête à votre sujet. Indiquez le nom de la personne que vous autorisez à récupérer vos biens. Il est également utile d'indiquer la relation qui existe entre vous.
Les visiteurs mineurs âgés d'au moins 16 ans, peuvent être dispensés de venir accompagnés d'une personne majeure au parloir sous certaines conditions : Être un enfant reconnu de la personne détenue. Avoir l'accord des deux responsables légales (Parent extérieur et personne détenue)
Les draps sont normalement lavés tous les quinze jours par l'administration pénitentiaire.
Lors de votre première visite l'administration pénitentiaire vous remettra un badge visiteur plastifié. Pour les RDV's suivants vous pouvez soit appeler le même N°, soit utiliser internet, soit, avec votre badge, utiliser une des bornes situées à l'espace accueil famille.
A 8-h-30, salle de sport, activités classiques : formation, travail pour la prison, travail pour des «entreprises concessionnaires». La promenade dans la cour intérieure dure une heure et demie, entre 9-heures et 11-heures, par vagues successives. Il en est de même l'après-midi.
Lorsqu'une décision de « parloir hygiaphone » est prise par le chef d'établissement à cause d'un risque d'incident ou parce qu'un incident est survenu lors d'une visite antérieure, un recours devant le tribunal administratif peut être exercé.
Le « Online Detainee Locator System » (ODLS) [le système de recherche en ligne de détenu(e)s] est un système public disponible sur Internet permettant aux membres de la famille, aux représentants juridiques et aux membres du public de trouver des personnes détenues par ICE.
Toutes les personnes détenues sont autorisées à passer des appels téléphoniques depuis la prison. Le régime d'utilisation du téléphone varie selon que la personne détenue est prévenue ou définitivement condamnée mais également en fonction de l'identité du correspondant.
Le permis de visite a « force obligatoire » et le chef d'établissement est tenu d'accorder un parloir à toute personne titulaire d'un permis de visite. Néanmoins, certaines situations exceptionnelles peuvent justifier un refus d'accès au parloir.
Comptez trois semaines pour obtenir une réponse. Mais la décision peut prendre beaucoup plus de temps, notamment si une enquête de police est faite sur vous. N'hésitez pas à téléphoner régulièrement, soit au bureau du juge d'instruction, soit à la prison, afin de connaître la décision.
La date de sortie du détenu, ainsi que l'éventuelle décision ou le texte de loi motivant la libération font l'objet d'une mention sur l'acte d'écrou.
Un registre d'écrous se trouve dans chaque prison qui attribue à chaque prisonnier un numéro d'écrou afin de l'identifier au sein de l'établissement. Ce numéro doit également apparaître sur toute correspondance entre le détenu et l'extérieur.
La mise sous scellés intervient dans différentes procédures : commerciales, pénales, administratives, civiles... Elle est réalisée par une autorité compétente qui respecte la loi : officier de police judiciaire, greffier en chef, huissier de justice, agent de douane...
La rémunération minimale horaire du travail accompli dans le cadre du contrat d'emploi pénitentiaire est de : 5,24 € pour les activités de production.
Les personnes détenues ont accès aux prestations sociales comme tout le monde (allocations familiales, allocation de solidarité aux personnes âgées, etc...) sauf adaptation ou restriction prévue par les textes ( RSA : RSA : Revenu de solidarité active , allocations logement, etc.).
Le salaire d'un individu derrière les barreaux varie entre 2,25 et 5,07 euros de l'heure (sachant que le Smic est fixé à 11,27 euros). En projetant ce revenu sur un volume de 35 heures par semaine, cela donne une fourchette entre 78,75 et 177 euros. Bien insuffisante pour payer les frais liés l'emprisonnement.
L'incarcération induit d'importantes difficultés psychologiques. Néanmoins, chaque individu réagit à sa manière à l'environnement carcéral. Ainsi, des détenus auront tendance à se replier sur eux-mêmes, à adopter peu ou prou la position du paranoïaque, tandis que d'autres chemineront vers un état dépressif.
La visite conjugale est une manière d'assurer que les relations entre l'incarcéré et son conjoint soient maintenues. Ces rencontres se font souvent dans des espaces intimes aménagés dans les prisons. Mais pour pouvoir effectuer vos visites conjugales, vous devez un permis de visite.