Ce qui fait qu'un être est une personne, c'est sa conscience, ou conscience de soi. Ce qu'une personne est, c'est tout ce qu'elle pense qu'elle est, ce que Locke appelle Self ou « Moi ». Ce qui fait qu'un individu est la même personne, c'est la conscience que cet individu a de lui-même comme étant le même.
En psychanalyse, le Moi est, selon Freud, l'un des trois éléments qui constituent notre personnalité. Il est une instance psychique qui joue le rôle d'intermédiaire entre le Ça, qui est notre réservoir de pulsions, le Surmoi, qui représente le censeur de la conscience, et le monde extérieur.
Au cœur de la subjectivité humaine, il y a le pouvoir de dire «je», autrement dit le pouvoir de manifester une conscience de soi. Dans la littérature philosophique, on appelle parfois «autoréférence» cet acte d'indiquer que le discours porte sur soi par le fait d'user de la première personne.
Cogito et substance
Descartes découvre que le sujet pensant est le seul être dont on ne peut mettre l'existence en doute, car douter est déjà penser, donc exister. La totalité de la connaissance sera reconstruite sur cette base fondatrice indubitable : le cogito (« je pense, donc je suis »).
La question « qui suis-je ? » interroge notre identité personnelle . L'identité est le fait pour un être de demeurer le même (idem) à travers le temps. La personne désigne un être pensant capable de réflexion qui peut se considérer soi-même comme étant identique à soi à travers le temps et l'espace.
Par exemple, si vous tenez à votre famille plus que tout, vous vous considérez peut-être comme une « personne attachée à la famille » ou si vous tenez plus au travail, vous pourriez dire : « Je suis passionné par mon travail ».
Je coule mais je ne me noie pas. J'ai une gorge mais je ne parle pas. J'ai un lit mais je ne dors pas. Qui suis-je ?
Quand je dis « Je », c'est tout simplement « je »qui parle. Ou, pour formuler une phrase un peu plus correcte, c'est moi qui parle. « Je »,ce n'est donc rien d'autre que l'expression du moi. Lorsque nous nous référons à notre personnalité, notre identité, nous employons le pronom de la première personne du singulier.
Se dit de quelqu'un à l'esprit rationnel, rigoureux et quelque peu formaliste : Il est très cartésien dans toutes ses idées.
Douter de tout, c'est interroger le bien fondé de tout, et par là, refaire nous-mêmes le cheminement de tout ce qui se présente comme savoir. Comme le dit Kant, dans Qu'est-ce que que les lumières?, c'est là penser par soi-même, et devenir un homme libre.
Savoir qui je suis est l'expérience d'une vie
L'éducation aide à former l'unité d'un sujet qui, dès le « stade du miroir » théorisé par Lacan, peut se reconnaître et s'identifier comme distinct de sa mère et des autres. La conscience est bien séparation, mais aussi recueil de soi par soi, réflexivité sur soi.
"Le moi profond fonde notre dignité et notre liberté par rapport au monde". Enfin, le "moi profond" est le lieu secret de la présence cachée de la divinité, lieu où Dieu transmet sa vie, sa joie, sa paix et où l'homme peut se mettre à son écoute, par exemple en faisant l'expérience de la prière.
Conclusion : la question "qui suis-je" n'admet pas de réponse exacte parce qu'on évolue tout le temps. On pourrait même dire qu'on change chaque seconde (même si ce ne sont que des micro-changements, ces micro-changements finissent par s'additionner et par nous changer notablement).
C'est la partie de la personnalité la plus consciente, toujours en contact avec la réalité extérieure. Le Moi s'efforce de faire régner l'influence du monde extérieur sur le ça. Soumis au principe de réalité, il a un rôle de régulateur et de médiateur. Ses opérations sont inconscientes (mécanismes de défense).
Chaque individu présente en soi, un « moi individuel » qui le suit tout au long de sa vie, et un « moi social » c'est-à-dire une identité qui lui vient de la société dans laquelle il a été éduqué.
Définition de moi pronom personnel et nom masculin invariable. Pronom personnel de la première personne du singulier et des deux genres (➙ aussi me) représentant la personne qui parle ou qui écrit.
Cartésiens vs Pragmatiques: Le cartésien commence par la Théorie: « Un argument sans une déduction logique pour l'obtenir n'est rien » Le pragmatiste examine les faits: « un bon exemple vaut mieux qu'un long discours »
Si on veut désigner le contraire de cartésien, on peut parler de rêveur, de confus, d'irrationnel, de mystique, de croyant.
Au sens immédiat du terme, être cartésien signifie tout simplement avoir reçu les enseignements de Descartes, l'avoir fréquenté intellectuellement de manière directe.
Être sujet, pour Kant, c'est avoir la capacité de dire « je » pour unifier toutes ses représentations. L'homme est le seul être à posséder une conscience : lui seul, à partir d'un certain âge, a le pouvoir de dire « je ».
Notre conscience morale est son œuvre et l'exprime ; quand notre conscience parle, c'est la société qui parle en nous. Émile Durkheim, L'Éducation morale [1903, publ.
Qui est le père des fruits ? La papaye.
"Qu'est ce qui a un cou, mais pas de tête" ? Une bouteille!!
J'ai deux jambes, mais je ne marche pas. Qui suis-je ? Un pantalon !
Répondre à cette question, c'est se mettre en quête de soi et de critères pour se définir : activité professionnelle, vie privée, éducation, nationalité, passions, croyances, valeurs… Tous ces rôles constituent-ils autant de portes d'entrée pour percer les fondements de notre individualité ?