Le comique de situation. Le comique de situation repose, comme son nom l'indique, sur la situation : c'est d'elle que vient le rire. Elle met en scène les personnages de la pièce dans des situations improbables ou tout simplement drôles en elles-mêmes.
Le comique de geste
Le théâtre joue de la présence physique des interprètes : l'acteur comique multiplie les mimiques, parfois les grimaces ; les habits ridicules, les accessoires extravagants surprennent ; les coups de bâton et les gifles pleuvent en cadence.
On distingue le comique de gestes (gifles, chutes, mimiques, etc.), de mots (jeux de mots, grossièretés, patois, etc.), de situation (ignorance, quiproquo, etc.), de caractère (personnage stupide, jaloux, etc.) et le comique de répétition (une situation ou une phrase qui se répète plusieurs fois).
Il utilise les ressources de la langue : répétitions, jeux de mots, calembours, jargon, etc. Il présente des gestes qui font rire: coups, grimaces, chutes, etc. Il présente des rencontres imprévues, des quiproquos, des surprises, des malentendus, etc. Il exagère les défauts, les vices, des personnages.
Dans les spectacles le comique, destiné à faire rire, peut être provoqué par plusieurs procédés : comique de caractère : les personnages sont présentés de manière caricaturale, exagérée ou outrancière. comique de contraste : opposition dans une même scène de personnages qui ont un comportement ou un langage opposés.
Désigne ce qui provoque le rire, ce qui caractérise la comédie et le théâtre en général. Les effets comiques peuvent reposer sur la rupture de la cohésion du texte (langue et discours) ou sur la rupture de la cohérence du texte (organisation, construction globale du texte).
Comique de gestes : grimaces, vêtements, accessoires. Comique de situation : quiproquos, cachettes, rebondissements inattendus, chutes. Comique de répétition : répétition d'une action, d'une phrase, d'un geste. Comique de caractère : caricature de traits moraux, vices tournés en ridicule car poussés à l'extrême.
RIRE DES IMPERFECTIONS DU CARACTERE
Le but de la comédie est moral et didactique : elle démasque les imperfections des hommes et les incite à se corriger. La comédie «corrige les mœurs pas le rire», rappelle Molière dans la préface de Tartuffe. Pour susciter le rire, elle met en œuvre des procédés comiques variés.
Autodérision (rire de soi-même et de ses propres défauts) 2. Comique de caractère (comique fondé sur l'exagération d'un défaut humain) 3. Comique de gestes : comique fondé sur des gestes exagérés comme des grimaces 4. Comique de l'absurde ou nonsense (humour fondé sur l'absence de logique) 5.
Ancêtre des comédies modernes, la farce est apparue à la fin du XIVe siècle. C'est une comédie souvent courte et en vers, fondée sur les jeux de scène, et dont le niveau de langue est familier. Le but est de faire rire le public, au moyen d'un comique grossier (bons mots, injures, coups, etc.).
Les 9 coups servent à réclamer l'attention du public. Mais pourquoi 3 coups lents ? Cette tradition remonterait à l'Ancien Régime : le premier coup était donné en l'honneur du roi, le deuxième en l'honneur de la reine et le troisième pour le public.
comique de mots masculin
(Littérature) Type de comique provoqué par un mot ou une parole prononcé qui entraîne l'amusement, et qui peut se coupler à d'autres comiques (de répétition, de situation, d'exagération, etc.).
Des hommes jeunes comme Kev Adams, Malik Bentalha ou Ahmed Sylla ; de jeunes femmes comme Blanche Gardin, Inès Reg ou Claudia Tagbo ou des humoristes confirmés comme Coluche, Gad Elmaleh, Pierre Palmade, Jean-Marie Bigard ou Laurent Gerra.
Effet comique que l'acteur obtient par une gestuelle étudiée. On retrouve le comique de gestes principalement au théâtre. Exemple : Le comique de gestes, tout comme le comique de situation, est un des genres de comédie très appréciés du public.
La tonalité comique tend à susciter le rire. Elle peut naître d'une caricature, d'une parodie, d'une satire, d'un jeu de mots ou d'une situation absurde. On distingue quatre types de comique : le comique de mot, de situation, de répétition, de caractère.
En opposition à la tragédie, la comédie cherche à divertir et à faire rire avant tout mais également à dénoncer certains travers de la société. Son dénouement est heureux (mariage, retrouvailles, réconciliation, intrigue résolue). Les personnages y sont de condition moyenne ou modeste.
Pendrillons : petits rideaux placés sur les côtés de la scène. Plateau : le plateau désigne un espace plus important que la scène puisqu'il comprend aussi les coulisses et les dessous. Scène : c'est la partie du théâtre où se passe l'action. On utilise quelquefois le terme “proscenium” comme un synonime de scène.
Comédie (nom masculin) : pièce de théâtre divertissante se terminant généralement bien. Les personnages en sont le plus souvent des bourgeois, des valets... Si la comédie divertit, elle instruit parfois en nous montrant une image du monde dans lequel nous vivons.
Lorsqu'on parle d'une personne qui aime faire rire, les équivalents de comique sont : bouffon , boute-en-train , clown , farceur ou plaisantin par exemple. Si comique désigne une personne dont faire rire est le métier, alors ce mot a pour synonymes humoriste , comédien .
Le genre théâtral met en œuvre différents registres : Le registre pathétique. Le registre tragique. Le registre épique.
Au XVIIe siècle, le mot « comédie » a deux sens : • Pièce de théâtre, sens ancien mais toujours valable • Pièce divertissante De même pour l'adjectif « comique » : théâtral ou relatif au rire Encore aujourd'hui : comédien désigne l'acteur de théâtre (même s'il joue une pièce tragique).