Les petits avions tournent dans les virages grâce aux palonniers (les pédales) qui contrôlent la roue avant (ou la roue arrière sur certains avions comme la Piper PA-18) . Les palonniers sont les pédales qui contrôlent aussi la gouverne de direction, située sur la queue de l'appareil.
Celui qui le dirige est appelé pilote ou aviateur.
La force de traînée est donc celle qui s'oppose au mouvement de l'avion ; c'est la résistance à l'avancement. La force de portance, ou de sustentation, est celle qui maintient l'avion en l'air.
Portance. La poussée du moteur fait avancer l'avion, mais ce n'est pas ce qui le fait décoller du sol; le gros du travail est effectué par la forme et l'angle des ailes de l'avion. Les ailes sont fixées à l'avion à un angle de 5 à 10 degrés. Elles sont plates à la base et arrondies sur le dessus.
L'air qui se déplace plus lentement pousse plus fort sur l'aile que l'air qui se déplace plus rapidement. L'air sous l'aile pousse donc l'avion vers le haut, c'est pour cela que les avions restent dans le ciel et ne tombent pas.
La fatigue provoque des erreurs humaines
Le corps ayant normalement envie de dormir pendant les heures de noirceur, la fatigue se fait sentir pendant la plupart des vols de nuit. Elle diminue la rapidité de réaction, réduit la concentration et altère les aptitudes à la prise de décision.
Alors, que se passe-t-il pendant cette phase ? Anthony Brickhouse : Généralement au décollage et à l'atterrissage, l'avion vole bas, et lentement. Et quand des problèmes surviennent, les pilotes ont peu de temps pour réagir.
- Au sol, l'avion roule queue basse, notamment pour le train classique. - Au sol, l'avion ne peut s'incliner. Pour effectuer un roulage, il est nécessaire de connaître la direction du vent relatif : - Quand le vent est nul, seul le souffle de l'hélice agit sur les empennages : le vent relatif vient de l'avant.
Bien que la marche arrière soit possible pour les avions équipés d'inverseurs de poussée, celle-ci est rarement effectuée près des installations au sol, et cela pour des raisons de sécurité !
Les avions, à l'atterrissage et au décollage, se placent toujours face au vent. Cette règle permet de réduire au minimum leur vitesse lorsqu'ils se posent et assure leur portance au moment de prendre leur envol.
Tant que l'avion a de la vitesse, l'air s'écoule au dessus et en dessous de son aile et il est capable de voler. Si les moteurs ne fonctionnent pas, on ne peut pas maintenir sa vitesse en gardant son altitude et on se met donc en descente.
Qu'est-ce qui peut empêcher un avion de décoller ? Les vents de travers (vents perpendiculaires à l'avion) et les vents arrière rendent le vol plus difficile, et les avions ont des limites supérieures pour ces deux types de vents, en fonction des conditions de l'avion, de l'aéroport et de la piste.
La turbulence, c'est un mouvement, un remous de l'air. Lorsqu'elle se produit à de très hautes altitudes, elle est souvent due à un phénomène météorologique qui créé des différentiels de pression. Le flux de l'air est modifié et l'avion, qui suit ce dernier, peut, dès lors, connaître quelques perturbations.
Des raisons techniques et financières
En effet, lors du vol, l'avion est réchauffé par la lumière extérieure du soleil. De ce fait, le blanc reste la couleur qui reflète le mieux la lumière, l'avion se réchauffe donc moins fortement. Une peinture noire provoque exactement l'inverse.
Couramment, en aviation légère, les VOR-DME et les Radiocompas constituent les principales aides radioélectriques d'aide à la navigation. De plus en plus de nos jours, le GPS constitue aussi un moyen de navigation facile d'utilisation et apprécié des pilotes.
Filtration de l'air
L'air dans la cabine est renouvelé 20-30 fois par heure ou une fois toutes les 2-3 minutes. L'air dans la cabine de l'avion comprend environ 50% d'air frais provenant de l'extérieur de l'avion et 50% d'air filtré HEPA (High-Efficiency Particulate Air).
Comme les voitures, certains avions ont des klaxons. Il ne s'agit bien sûr pas de klaxonner un avion qui refuserait en vol la priorité à droite mais d'avertir le personnel au sol que l'on cherche à le contacter. Le son est similaire à celui d'un klaxon de camion ou de bus.
La queue est attirée vers le bas, le nez se lève. L'angle d'attaque des ailes a une amplitude de plus en plus grande, créant une portance de plus en plus importante. Dès que la force de portance est supérieure au poids de l'avion, l'appareil décolle.
Pour tourner au sol
Les petits avions tournent dans les virages grâce aux palonniers (les pédales) qui contrôlent la roue avant (ou la roue arrière sur certains avions comme la Piper PA-18) . Les palonniers sont les pédales qui contrôlent aussi la gouverne de direction, située sur la queue de l'appareil.
Mais pourquoi monter si haut ? Pour s'éloigner des reliefs, passer au-dessus des nuages et éviter les turbulences ? Oui, mais essentiellement plutôt pour des raisons de densité de l'air. Plus on monte en altitude, moins l'air en effet oppose de résistance à l'avion et plus les moteurs sont efficaces.
L'avion s'élance sur la piste pour atteindre les 200 à 250 km/h. C'est la vitesse de décollage dite V1. Au-delà de cette vitesse, un pilote est obligé de décoller quoi qu'il arrive car il ne serait plus possible d'arrêter l'avion dans les limites de sécurité prévues.
Les avions circulent dans le ciel sur des autoroutes de l'air. Sur la quasi-totalité des routes aériennes, une altitude correspond à une direction et une vitesse, et les avions sont donc alignés à grande distance les uns derrière les autres à vitesse stable, gardant un espacement constant.
Un avion ne peut pas tomber comme une pierre. S'il perdait ses moteurs, ou s'il était en panne d'essence, il pourrait planer plus d'une demi-heure sur plusieurs centaines de kilomètres !
Selon les chiffres de l'Aviation Safety Network, l'atterrissage est la phase la plus périlleuse pour un avion. Entre 1999 et 2008, 36% des crashs se sont produits à l'atterrissage. Le décollage arrive deuxième avec 20% des incidents.