Le tympan est une membrane souple, semblable à la peau d'un tambour. Lorsqu'il y a une pression continue dans les oreilles, le tympan se courbe et se tend. La trompe s'ouvre alors afin de laisser échapper de l'air depuis l'oreille moyenne et équilibrer la tension des deux côtés du tympan.
C'est on ne peut plus simple, mais mâcher, bâiller ou déglutir peuvent suffire à rétablir la pression dans les oreilles. Ce faisant, vous activez en effet les muscles qui ouvrent la trompe d'Eustache, laissant une chance à l'air d'y pénétrer et ainsi de ramener la bonne pressurisation dans votre oreille moyenne.
Quand les sinus sont congestionnés, ils peuvent provoquer une pression dans l'oreille moyenne et une sensation de plénitude dans l'oreille. Les causes les plus courantes de la congestion liée aux sinus sont : les allergies. les infections virales telles que le rhume et la grippe.
Il se produit une distension du tympan jusqu'à sa rupture, suivie parfois de lésions de l'oreille interne. Il se manifeste par une douleur violente, une baisse de l'audition, des acouphènes (sifflements, bourdonnements), et parfois un saignement auditif.
L'équilibre est assuré essentiellement par le vestibule, situé dans l'oreille interne et qui renferme des éléments sensoriels envoyant des informations sur la position et les mouvements permettant ainsi de préserver l'équilibre. Mais le vestibule n'est pas le seul organe impliqué dans son maintien.
Plusieurs organes entrent en jeu pour assurer un bon équilibre : les yeux, les muscles, la peau, l'oreille interne, ainsi que certains capteurs dans les articulations qui interagissent entre eux et envoient en permanence des informations au cerveau.
L'organe de l'équilibre est la partie vestibulaire de l'oreille interne. Il se compose de deux chambres, l'utricule et le saccule, et de trois canaux semi-circulaires (figure 16.1).
Un stress prolongé ou chronique induit une surproduction d'adrénaline responsable d'une augmentation de la tension artérielle. En cas d'hypertension artérielle, la circulation sanguine vers les oreilles est réduite et les cellules ciliées sont donc endommagées.
Il arrive parfois que la pression dans les oreilles s'accompagne de vertiges ou d'autres symptômes tels qu'une fuite de liquide, des sifflements ou des bourdonnements, des nausées, des troubles de la vision.
Les professionnels de l'audition peuvent également vous prescrire des antihistaminiques, des décongestionnants, des gouttes auriculaires sur ordonnance, des stéroïdes (pour les allergies) et des antifongiques (pour l'oreille du nageur) pour déboucher une oreille.
Les causes possibles sont : la sclérose en plaque, l'accident vasculaire cérébral, les maladies inflammatoires et dégénératives du système nerveux central, la maladie de Parkinson.
Les symptômes du dysfonctionnement de la trompe d'Eustache incluent la sensation d'une pression ou d'une plénitude dans l'oreille, des sons sourds ou déformés ainsi qu'une pression d'air inégale entre l'oreille moyenne et le méat acoustique externe, ce qui peut entraîner un inconfort.
Le stress peut provoquer ou aggraver les bourdonnements d'oreille. Les acouphènes sont des messages parasites analysés par le cortex auditif, qui peuvent provenir d'un déséquilibre du système nerveux. Le stress peut ainsi contribuer à l'apparition de ces bourdonnements d'oreille, temporaires ou chroniques.
La plus simple consiste à pincer votre nez et à souffler progressivement bouche fermée, comme si vous vous mouchiez, sans toutefois être brusque. Vous sentirez alors un » mouvement » des tympans lorsque la manœuvre a réussi.
La dysfonction tubaire est un trouble temporaire ou permanent caractérisé par une fermeture anormale de la trompe d'Eustache. Cela peut être le résultat d'une obstruction reliée à une inflammation de la muqueuse du nez causée par un rhume ou une allergie par exemple.
Si vous souffrez de vertiges dus au déplacement de cristaux dans l'oreille interne (VPPB), le traitement classique repose sur une manipulation par un kinésithérapeute. L'objectif est de disperser ces cristaux et d'accélérer leur migration vers un réceptacle de l'oreille interne.
Si la pression extérieure diminue, comme lors de la montée d'un avion, il faut essayer de respirer la bouche ouverte, de bâiller, de mâcher un chewing-gum ou de déglutir. L'une de ces manipulations peut ouvrir la trompe d'Eustache et permettre à l'air de sortir de l'oreille moyenne.
En première intention, les ORL peuvent prescrire des médicaments. Il existe des traitements contre les vertiges, soit certaines benzodiazépines ou méclozine par exemple. Ou l'acétyl-leucine, le piracétam.
On parle d'ailleurs d'un « infarctus de l'oreille » pour désigner la surdité brusque. On pense également que des virus pourraient être responsables de ce phénomène. Certains provoqueraient une inflammation de l'oreille moyenne, entraînant un gonflement des tissus, réduisant directement votre capacité à entendre.
Des médicaments anti-inflammatoires très répandus peuvent être déconseillés en cas d'acouphènes. Il s'agit notamment de l'aspirine, de l'aspégic ou de l'ibuprofène qui possèdent un caractère ototoxique. En cas d'acouphènes, il convient donc de ne pas avoir recours à ces médicaments anti-inflammatoires courants.
Oui, les acouphènes peuvent être aggravés par la dépression, l'anxiété ou le manque de sommeil. Dépression, anxiété et insomnie fragilisent l'émotionnel et vont avoir tendance à focaliser l'attention sur l'acouphène.
Les plus fréquentes sont : Certains traitements médicamenteux, notamment les antiépileptiques, les neuroleptiques, les antidépresseurs et certains traitements pour le coeur. Une faiblesse musculaire. Des troubles de l'oreille interne, qui est l'organe de l'équilibre.
C'est pourquoi les troubles de l'équilibre sont généralement causés par : Un dérèglement au niveau de l'oreille interne, véritable organe de l'équilibre. Ce dérèglement peut par exemple être dû à une pathologie, comme la maladie de Ménière, ou à une infection.
Différentes classes de médicaments peuvent être prescrites dans le traitement des vertiges: des antivertigineux : acétylleucine, bétahistine ; un psychostimulant : piracétam ; un antihistaminique : méclozine.