Les transports, première source de gaz à effet de serre
Selon cet inventaire, les transports sont la première source de gaz à effet de serre en France métropolitaine (29,7 % des émissions en équivalent CO2 en 2017), devant l'industrie et le secteur tertiaire (25,8 %) ou l'agriculture (18,9 %).
Selon cette association, les trois secteurs qui polluent le plus sont les transports, les bâtiments (avec la climatisation et le chauffage), l'agriculture et l'exploitation des forêts.
La production et l'utilisation d'énergie viennent incontestablement au tout premier rang des causes de pollution de la biosphère. Malgré les crises pétrolières de 1973 et de 1979, et celle larvée et chronique qui a émergé depuis 2004, la consommation globale d'énergie a continué de croître.
Depuis 2006, la Chine a dépassé les États-Unis pour les émissions de gaz à effet de serre. Les émissions de dioxyde de carbone de la Chine sont de 1,8 milliard de tonnes par année, contre 1,59 milliard de tonnes pour les États-Unis, 432 millions de tonnes pour la Russie et 430 millions de tonnes pour l'Inde.
Les éléments les plus pollueurs sur la planète
En effet, les gaz émis par les voitures, les déchets quotidiens, les fumées des usines ainsi que les déchets dans les égouts et ceux abandonnés en pleine nature, constituent les principales causes de la pollution.
Les combustibles fossiles comme le pétrole, le gaz naturel, ou le charbon, constituent la principale source de polluants atmosphériques.
En première position se place le Qatar, dont le taux de dioxyde de carbone émis par habitant s'élève à près de 37 tonnes .
Les causes principales de la pollution des eaux sont les nombreux rejets de produits chimiques générés par les usines, des rejets comme l'azote ou les phosphates. Des rejets de produits ménagers et d'entretien comme les aérosols, les engrais et les déchets de toutes sortes.
La principale source de pollution ponctuelle de l'eau provient du traitement des eaux usées et des eaux d'égout, tandis que la pollution diffuse a pour sources principales l'agriculture et les centrales à combustible fossile (via la pollution de l'air).
Les substances chimiques telles que le fluor, le plomb et le mercure, les pesticides, les polluants organiques persistants et d'autres substances présentes dans les biens manufacturés se retrouvent finalement dans la chaîne alimentaire.
En 2018, la production d'électricité reste le premier secteur émetteur de CO2 dans le monde, avec 41 % du total des émissions dues à la combustion d'énergie. Elle est suivie par les transports (25 %) et l'industrie (18 %, y compris la construction).
La pollution, y compris l'utilisation de produits chimiques, de combustibles fossiles et de plastiques, perturbe les écosystèmes de la Terre et, ce faisant, nuit aux espèces et les force à modifier leurs habitudes.
Avion vs voiture, qui est le plus polluant ? Selon le simulateur “Mon Impact Transport” de l'Ademe, sur un trajet de 500 km, la voiture individuelle émet plus de 50 % de CO2 que le même trajet en avion.
Le vélo ne pollue pas, et, en ville, il permet de se déplacer plus vite qu'en voiture sur une distance de moins de cinq kilomètres. Un voyage en avion ruine tous les efforts que vous accomplissez par ailleurs pour vivre de façon écologique.
La production de nourriture humaine génère 37 % des émissions globales de gaz à effet de serre. Mais les aliments d'origine animale en émettent deux fois plus que ceux d'origine végétale. Le bœuf émet ainsi deux fois plus de gaz à effet de serre que le riz qui, lui-même, en émet deux fois plus que le blé.
Après avoir analysé les données de 6 475 villes dans 117 pays selon leur taux de concentration en particules fines, il ressort que la Nouvelle-Calédonie est le territoire le moins pollué au monde (3,8 microgrammes de polluants/m³), rapportent les données relayées par Geo.
Au final, 2 % des rejets mondiaux de CO2 sont émis par les avions de ligne ! Mais les avions rejettent également d'autres gaz comme l'oxyde d'azote (NOx), le monoxyde de carbone (CO), les hydrocarbures (HC), le dioxyde de soufre (SO2) et les particules en suspension PM10 et PM2,5.
Selon le type de polluant, on peut classer la pollution en trois catégories : pollution physique, pollution chimique et pollution biologique.
Autrement dit, la pollution du sol est comprise comme altération du biotope constitué par l'humus (ou tous autres types de sols) par l'introduction de substances toxiques, éventuellement radioactives ou d'organismes pathogènes entraînant une perturbation plus ou moins importante de l'écosystème.
Durant tout son cycle de vie, la voiture est une source très importante de pollution. De sa fabrication à sa mise en circulation, elle sera à l'origine du rejet de plusieurs gaz polluants. En effet, les batteries des voitures sont fabriquées à partir de plusieurs matériaux comme le lithium, le plastique, le métal.
La consommation mondiale de streaming vidéo émet 300 millions de tonnes de CO₂ dans le monde chaque année [16]. Cela correspond à la pollution numérique d'un pays comme l'Espagne ! Regarder une heure de vidéo consomme autant d'électricité qu'un réfrigérateur pendant une année [17].
Ainsi, selon les calculs de Lucas Chancel, une personne appartenant aux 0,01 % les plus riches de la population mondiale – environ 771 000 personnes –, émettait en moyenne 2 332 tonnes d'équivalents CO2 en 2019, quand une personne appartenant à la moitié la plus pauvre de l'humanité n'en a émis que 1,4.