Selon son étude publiée en 2015, un client Netflix aurait une empreinte carbone de seulement 300 g de CO2 / an et ajoute que ses infrastructures émettent 0,5 g de CO2 équivalent pour une heure de streaming. Et s'en amuse : "En moyenne la respiration humaine émet environ 40g par heure, près de 100 fois plus.
La pollution numérique du streaming
La consommation mondiale de streaming vidéo émet 300 millions de tonnes de CO₂ dans le monde chaque année [16]. Cela correspond à la pollution numérique d'un pays comme l'Espagne ! Regarder une heure de vidéo consomme autant d'électricité qu'un réfrigérateur pendant une année [17].
La fameuse application de vidéo TikTok arrive en tête du classement des réseaux sociaux les plus polluants avec un impact carbone de 2,63 grammes d'équivalent CO2 par minute. Juste derrière, il y a Reddit avec 2,48 g EqCO2/min. Pinterest est en troisième position avec 1,30 g EqCO2/min.
Le streaming a un impact environnemental de plus en plus important.
Et cela a une influence sur la quantité de données qui transitent et donc sur la consommation d'énergie de l'application. Ainsi par minute : WhatsApp : 4MB. FaceTime : 3,2 MB.
La qualité d'affichage dépend du réseau
Il est possible de gérer l'utilisation de la bande passante par Netflix, si par exemple, votre fournisseur d'accès à Internet a limité la bande passante ou les données. Il suffit de régler les paramètres de qualité vidéo sur "Basse" ou "Moyenne" pour consommer moins de données.
Reddit, Pinterest et Nintendo font partie des sites internet qui polluent le plus au monde. À l'inverse, Wikipédia, LinkedIn et H&M font partie des bons élèves en matière de pollution numérique, selon un classement établi par Uswitch, un comparateur britannique de consommation numérique.
Publier une photo sur son compte Instagram consomme 1,8 fois moins d'énergie que de publier une photo en Story (ramené sur un parcours utilisateur d'une minute) et 2,4 fois moins que d'héberger un Live. Les fonctionnalités liées aux Live / direct sont ici très consommateurs puisqu'il s'agit d'un flux vidéo en continu.
Un employé de Twitter évalue la consommation électrique d'un Tweet à approximativement 90 joules, soit 0,025 Wh. Comme ça, ça ne paraît pas beaucoup. Mais Twitter véhicule 50 millions de mini messages de 140 signes par jour. Twitter génère donc 1 tonne de CO2 chaque jour !
Selon une étude, regarder sa série préférée pendant une heure revient à utiliser une climatisation pendant 40 minutes. Au total, ce sont 100 g de carbone qui sont rejetés durant cette période. La plateforme est en retard par rapport aux autres géants de la tech sur ce sujet.
Les transports, première source de gaz à effet de serre
Selon cet inventaire, les transports sont la première source de gaz à effet de serre en France métropolitaine (29,7 % des émissions en équivalent CO2 en 2017), devant l'industrie et le secteur tertiaire (25,8 %) ou l'agriculture (18,9 %).
Ainsi, en 2020, la Chine arrive en tête d'un tel classement avec des émissions de CO2 représentant 9 899 millions de tonnes, soit plus de 30 % des émissions mondiales. Les États-Unis sont à la deuxième place avec 4 457 millions de tonnes de CO2 émis (13,8 % du total mondial).
Les plastiques dits « bio-sourcés » sont faits – en partie seulement – à partir de matières végétales. Ils ne sont pas/peu recyclables, peuvent être tout aussi toxiques qu'un plastique classique et sont faits à partir de végétaux destinés à l'alimentation humaine comme le maïs.
Données utilisées par heure, par appareil :
Définition standard : jusqu'à 1 Go. Haute définition : jusqu'à 3 Go. Ultra haute définition (4K) : jusqu'à 7 Go.
Une recherche Google = 5 à 7 grammes de Co2. Il y a 180 milliards de recherches effectuées par heures sur Google, cela équivaut à 16 kilos de Co2 émis chaque seconde. Un mail envoyé = 20 grammes de Co2 (avec quelqu'un en copie = +6 grammes de Co2). Or, 26 grammes de Co2 c'est la consommation d'une ampoule pendant 1 ...
L'empreinte carbone du streaming vidéo est gonflée par l'utilisation importante d'énergies fossiles (gaz et charbon) pour alimenter les centres de données. Si de plus en plus d'entreprises s'engagent vers une énergie 100 % renouvelable, certaines (Amazon, Netflix, Pinterest, Twitter) sont encore à la traîne.
Le stockage de données sur Internet est en forte croissance, prenant peu à peu la forme d'un nuage de pollution. L'apparence infinie du cloud entraîne le dépôt de fichiers souvent lourds, qui nécessitent l'utilisation 24h/24 de serveurs pour les stocker.
Les data centers font partie des principaux acteurs de cette pollution numérique, mais ils ne sont pas les seuls. Les fabricants d'appareils numériques (ordinateurs, tablettes, téléphones) qui utilisent des métaux rares et polluants contribuent également à cette pollution digitale.
Selon une étude de l'université de Columbia (USA), comparé à une connexion Wi-Fi, à bande passante consommée identique, l'échange de données avec ces protocoles mobiles avancés consomme : 3G : 15 fois plus d'énergie qu'en Wi-Fi ; 4G : 23 fois plus d'énergie qu'en Wi-Fi.
Avec 1Go de données mobiles par mois, vous pouvez par exemple surfer sur internet jusqu'à 3h par jour. Il n'est en revanche toujours pas possible de regarder des vidéos en streaming.
Votre data 50 Go vous permet aussi de surfer sur internet pendant une heure pour seulement 12 Mo. Si vous avez besoin de naviguer sur internet tous les jours, sachez qu'avec votre 50 Go de data, vous ne consommerez que12 Mo pour une heure de surf.
Un épisode de 20 minutes vous en coûtera environ 230 MB. En HD, on passe directement à 1GB. En ce qui concerne YouTube et son pendant interdit aux moins de 18 ans, on planche sur 8-11MB par minute en qualité standard (480p), et 60 MB en Full HD.