La tristesse expliquée par la chimie via le système sympathique, une libération d'adrénaline entraînant ventre noué et respiration accélérée ; en parallèle, via le système parasympathique, l'acétylcholine et la noradrénaline sont déversées dans l'organisme, ce qui provoque larmes et prostration.
Si le concept de l'unité fonctionnelle de l'émotion s'est imposé, certaines structures telles que l'amygdale et l'accumbens semblent incontournables et sous le contrôle du tiers antérieur du manteau cortical, le cortex préfrontal.
La tristesse
Le système d'alarme de l'amygdale est activé et on sécrète du cortisol, l'hormone du stress. Mais la tristesse est un sentiment conscient. Elle nous aide à gérer le stress et à vivre avec l'expérience de la perte. Pendant le deuil, les zones du cerveau situées dans le lobe frontal sont activées.
La tristesse est une émotion humaine naturelle qui se caractérise par des pensées pessimistes. Elle est le plus souvent un état passager, bénin et sans risque. Mais si ce sentiment s'installe durablement ou s'aggrave, il est important de se confier et/ou de consulter un professionnel de santé.
"L'accumulation de stress conduit à une fragilité émotionnelle, qui peut aboutir à une paralysie du muscle cardiaque. Le cœur se met en état de sidération face à l'événement de trop, qui aurait pu être anodin en d'autres circonstances.
La tristesse sans raison apparente peut être déroutante, surtout lorsque tout semble aller bien dans votre vie. Parfois, cette tristesse peut être le signe d'un trouble anxieux ou d'un stress chronique. L'anxiété peut se dissimuler derrière d'autres symptômes, tant mentaux que physiques.
Les moments tristes ou quand nous sommes très nerveux augmentent les niveaux de cortisol dans le corps, connus sous le nom d'hormone du stress. À fortes doses, cette hormone endommage nos défenses, laissant le corps plus enclin à contracter des maladies.
Selon les émotions, agréables ou non, différentes zones du corps réagissent. Ainsi, le dégoût est plus souvent associé à des sensations au niveau du système digestif et de la gorge alors que la tristesse est liée à une moindre activité des membres inférieurs.
La personne se sent ralentie, morose et découragée. Elle a l'impression d'une lourdeur ou d'un poids en elle. Elle peut aussi se sentir entourée de noirceur, comme si la vie était dépouillée de lumière. Souvent, cette émotion est accompagnée de souvenirs de l'être perdu.
L'activité physique c'est bon pour le moral ! Se dépenser permet d'oublier les petits soucis du quotidien, de mieux dormir et de mieux gérer son stress. En outre, le fait de se sentir mieux dans sa peau en prenant soin de son corps agit inévitablement sur le bien-être mental.
Tenir un journal, même 20 minutes par jour, vous permet de clarifier et d'organiser vos pensées tristes, ce qui peut vous permettre de mieux cibler les raisons de votre tristesse. Cela vous permet aussi de mieux suivre vos schémas comportementaux et émotionnels.
La tristesse est l'émotion la plus forte : le sentiment de haine dure une heure, et la tristesse dure même cinq jours. Pourquoi pouvez-vous vous sentir triste jusqu'à 240 fois plus longtemps que vous ne vous sentez gêné, surpris, irrité ou même ennuyé ?
Ils se situent dans une région du cerveau nommée complexe amygdalien (ou amygdale), structure composée de plusieurs noyaux connue pour être le siège de la peur. L'amygdale est au centre du circuit cérébral de la peur.
L'amygdale représente un centre essentiel dans ce réseau. Elle est d'ailleurs capable de générer une réponse physiologique à un danger avant même que celui-ci ne soit perçu consciemment. La peur se fraye plusieurs chemins dans le cerveau, mais tous passent par l'amygdale.
Le poumon et le gros intestin : la tristesse
Ces organes sont liés à la mélancolie, à la tristesse et à l'affliction. Les poumons régulent la respiration et l'intestin s'occupe de la digestion, de l'absorption des nutriments et de l'immunité de l'organisme.
Le besoin derrière la tristesse, c'est de valoriser la perte et le manque, accepter le monde tel qu'il est désormais, être réconforté par un proche, partager l'intensité du deuil, être en lien et en proximité.
Pour vaincre la tristesse méditez ainsi : En position assise, les yeux mi-clos ou clos, portez votre attention sur votre respiration ; Puis, progressivement lorsque votre tristesse surgit, laissez-la venir à vous.
Les larmes, face à un ébranlement psychologique, permettent un retour au calme de l'organisme. On peut parler de “remise à zéro émotionnelle”. En effet, la composition des larmes, chargée en protéines et en hormones, induisent une sensation de bien-être, une réduction du stress et un retour au calme.
Le chagrin provoque du stress, qui affecte la libération d'hormones comme le cortisol. Ces hormones stimulent les neurotransmetteurs du cerveau qui provoquent des réactions physiques telles que des pleurs, des maux de tête et un écoulement nasal.
Il n'est pas rare de ressentir une grande fatigue physique suite à une crise de larmes. Dans son article « Pourquoi est-on fatigué après avoir pleuré », Science & Vie explique que les hormones libérées provoquent l'accélération du rythme cardiaque et la dilatation des vaisseaux sanguins.
Aider une personne dépressive : ce qu'il ne faut pas faire
Pour aider une personne dépressive, il est donc vivement conseillé d'éviter les phrases telles que « il suffit de le vouloir pour y arriver » ou « il suffît de faire un effort et de se secouer un peu », comme on peut souvent l'entendre.
Le stress, une mauvaise alimentation, une dette de sommeil, une consommation excessive de caféine ou une intolérance au gluten peuvent également expliquer des dysfonctionnements affectant l'humeur et pouvant conduire au sentiment de tristesse.