Ce phénomène concerne des produits onéreux, à l'opposé des biens de
Il s'agit en général de produits de base dont le prix, en augmentant, réduit le pouvoir d'achat des consommateurs qui en ont déjà peu, si bien que ces derniers doivent consommer davantage de produits de base, faute de pouvoir diversifier leur consommation.
L'effet Veblen désigne la tendance par laquelle la demande d'un bien augmente en même temps que le prix de celui-ci augmente. Dans ce sens, cela s'appelle également l'effet de snobisme, théorisé par Thorstein Bunde Veblen, économiste et sociologue américain.
L'effet Giffen est un phénomène par lequel la consommation de certains biens peut augmenter alors que leur prix augmente.
En économie, on appelle bien typique un bien dont la hausse du prix entraîne la baisse des quantités consommées : si c'est plus cher, on en achète moins ! Rien de plus normal, rien de plus typique. Dès lors, un bien atypique est un bien dont l'augmentation du prix provoque une hausse des quantités consommées.
Il existe plusieurs types de biens : les biens corporels ou matériels (maison, stock de matières premières, véhicule) et les biens incorporels (brevet, créance, droits d'auteur).
Les entreprises produisent deux types de biens : les biens de consommation finale, comme les produits alimentaires, et les biens intermédiaires, qui doivent servir à la production d'autres produits (ex. : l'électricité).
Comme nous venons de le voir précédemment, un bien complémentaire signifie qu'il ressent le besoin d'être accompagné d'un second produit pour satisfaire. Nous avons donc vu l'exemple de la voiture et de l'essence. L'un ne pourra fonctionner sans l'autre. Eh bien pareil pour le café et la machine à café.
Un objet, un bien ou un service est considéré comme "de luxe" lorsqu'il rassemble ces trois critères : un ou des matériaux nobles ; un savoir-faire de qualité (qu'il soit artisanal ou quasi-industriel) ; une dimension artistique unique de la part du concepteur-créateur.
a) Biens normaux : Un bien normal est un bien dont la demande augmente en cas d'augmentation du revenu et baisse en cas de baisse du revenu. (Avec : prix, le revenu et la préférence constants). En d'autres termes, La quantité demandée du bien normal évolue dans le même sens que le revenu.
Un bien ordinaire est un bien dont la consommation diminue lorsque son prix augmente. L'élasticité prix directe d'un bien ordinaire est négative.
C'est à dire un bien dont la consommation augmente plus que proportionnellement à l'augmentation du revenu. Le coefficient budgétaire alloué aux biens supérieurs augmente lors d'une augmentation de revenu. Les biens ou services relatifs aux voyages ou à la culture sont par exemple des biens supérieurs.
Un bien inférieur est un bien pour lequel l'élasticité revenu est négative. C'est à dire un bien dont la consommation diminue en même temps que le revenu augmente. Dans le domaine alimentaire, les pâtes et la pomme de terre sont des biens inférieurs.
Un bien normal est un bien dont la consommation augmente lorsque le revenu augmente. L'élasticité revenu d'un bien normal est positive.
Un bien inférieur est un produit dont la consommation diminue lorsqu'il devient trop bon marché. C'est souvent le cas des biens de base, dont le pain et la pomme de terre font partie. La progression du niveau de vie diminue leur consommation. Parallèlement, les produits dérivés se diversifient.
Les biens complémentaires. Dans une économie comportant plusieurs biens, certains doivent être consommés ensemble pour couvrir un besoin. Si X et Y sont dans ce cas, ils sont dits complémentaires : la consommation de X entraîne celle de Y et réciproquement.
L'automobile et l'essence, l'imprimante et ses cartouches ou encore le smartphone et ses applications sont donc des biens complémentaires. Enfin, deux biens sont considérés comme étant indépendants dès lors qu'ils ne sont ni substituables, ni complémentaires.
Les biens complémentaires
Deux biens sont dits « complémentaires » quand ils sont consommés de manière simultanée par un agent qui les combine en proportions fixes. C'est le cas par exemple lorsqu'un fumeur consomme chaque semaine dix paquets de cigarettes et un briquet.
Distinction entre biens rares et biens libres: -biens libres: biens disponibles en grande quantité ou suffisante dans un environnement naturel. Exemples: air, eau. -Biens rares: biens économiques, c'est-à-dire non disponible en abondance et qui est en général produit grâce au travail humain.
L'eau a toutes les caractéristiques d'un bien commun. Elle est, en effet, à la fois un bien non exclusif (ou non excluable : impossible d'empêcher des agents de le consommer), son accès est libre, mais elle est aussi un bien rival, car sa consommation par un individu la rend indisponible pour un autre.
Les classifications des biens sont à l'image de leur variétés: nombreuses. A l'examen, classiquement on distingue la classification primaire, qui repose sur la distinction entre les meubles et les immeuble et les classifications secondaires qui s'appuient, tantôt sur un critère naturel, tantôt sur un critère juridique.
Un bien matériel est une chose physique palpable ou touchable à contrario d'un bien immatériel qui lui est impalpable comme des données informatiques. Il n'y a pas de définition légale d'un dommage immatériel.
bois et le papier ; chimie, le caoutchouc et les plastiques ; métallurgie et la transformation des métaux ; composants électriques et électroniques.
Dès lors, un bien non durable est un bien qui ne dure pas dans le temps. Il s'use rapidement et nécessite d'être remplacé régulièrement.