Lorsqu'il est caractérisé par des périodes d'hypomanie (une forme atténuée de manie) et de dépression entrecoupées de périodes asymptomatiques, sans qu'il y ait manie franche, on parle de trouble bipolaire de type II.
La bipolarité type I
Pendant les phases de manie, l'humeur décolle au point de perdre le contrôle sur ses pensées, ses émotions et son comportement : dépenses excessives, désinhibition, projets irréalisables, prise de risques... voire même délire et paranoïa dans les cas les plus extrêmes.
Sa pensée est accélérée. Elle parle beaucoup, suit plusieurs idées à la fois, passe volontiers du coq à l'âne. Elle fourmille de projets souvent incongrus, bouge sans arrêt, ne se sent jamais fatiguée. Elle peut oublier de manger pendant plusieurs jours et dort peu.
Est-ce qu'une personne bipolaire peut aimer ? Lorsqu'elles ne sont pas en phase maniaque ou dépressive, les personnes qui souffrent de trouble bipolaire sont tout à fait capables d'identifier leurs sentiments, de ressentir et de donner de l'amour.
Dans les phases aiguës de la maladie, l'alcool et les drogues sont les principaux facteurs de risque qui conduisent à des comportements agressifs. L'alcool et les drogues augmentent en fait les épisodes de violence verbale et physique, même s'ils réduisent l'irritabilité et les crises d'agitation psychomotrice.
Chez certaines personnes, les symptômes apparaissent soudainement, sans raison précise. Chez d'autres, ils semblent apparaître à la suite d'une crise personnelle, de stress ou d'une maladie. Le trouble bipolaire peut également être héréditaire, c'est-à-dire se transmettre par les gènes.
Les scientifiques ont observé que, chez les personnes atteintes de troubles bipolaires et souffrant d'épisodes maniaques fréquents, le cortex cérébral (il s'agit de la couche la plus superficielle du cerveau) était anormalement fin.
"Nous ne pouvons pas affirmer que l'on peut guérir sans se soigner. Il s'agit d'une forme de déni de la maladie. Mais il y a des patients qui sont en rémission complète sous traitement. Et après 10-15 ans, peut se poser la question de l'arrêt du traitement.
Comment savoir qu'une personne est bipolaire : les signes
Ceux d'une phase maniaque sont notamment l'euphorie, l'exaltation de l'humeur, l'excitation psychomotrice ( projets multiples, désinhibition, présentation extravagante, flux de paroles (logorrhée), fuite des idées, insomnie sans sentiment de fatigue, etc.).
Pour le traitement de continuation en cas de trouble bipolaire de type II, les directives CANMAT recommandent la quétiapine, le lithium et la lamotrigine. Notamment le lithium a montré une très bonne efficacité prophylactique dans des études naturalistes à long terme [84].
D'après une nouvelle étude menée par le King's College London (en Grande-Bretagne), les personnes non-malades qui ont, dans leur famille, un individu touché par des troubles bipolaires, subiraient un vieillissement cellulaire accéléré.
Les patients restent bipolaires à vie mais, avec un traitement adapté, la très grande majorité d'entre eux pourra vivre confortablement, même si certains regrettent de temps en temps l'énergie délirante des épisodes maniaques…
Les personnes cyclothymiques ont une forte propension à l'anxiété, aux peurs et aux angoisses. En couple, cela peut se traduire par une jalousie extrême.
Le trouble bipolaire est l'une des pathologies psychiatriques les plus graves, qui conduit à des tentatives de suicide : 1 malade sur 2 fera au moins une tentative de suicide dans sa vie et 15 % décèderont par suicide.
En phase dépressive, le manque de sommeil pousse le malade encore plus dans ses retranchements et il est encore moins actif. Son désintérêt pour tout activité, son inertie sont accentués et il a tendance à dormir plus dans la journée.
Parmi les signes d'une concentration trop élevée de lithium dans le corps, citons des nausées, des vomissements et de la diarrhée graves, des tremblements et des secousses musculaires, la perte d'équilibre, des troubles de l'élocution, une vision double et un affaiblissement général.
Le plus répandu est le lithium, mais il existe aussi la carbamazépine, la lamotrigine, l'olanzapine et la valpromide. Le divalproate de sodium peut être prescrit pour les troubles bipolaires mais il doit être évité chez la femme en âge de procréer.
La schizophrénie et les troubles bipolaires sont deux maladies mentales qu'il faut bien différencier, car, bien qu'elles semblent proches, n'ont pas le même traitement ni les mêmes symptômes. Nous verrons que les facteurs et les causes sont divers tout comme la médication.
Il n'est pas rare pour elle d'être pris dans un certain nombre de mensonges aussi. Beaucoup de gens qui souffrent de trouble bipolaire mentir pour attirer l'attention . Bien que ce soit seulement une caractéristique d'un épisode maniaque , les gens qui souffrent de cette maladie ont un besoin aigu de l'attention .
"La schizophrénie démarre un peu plus tôt, entre 15 et 25 ans. Le trouble bipolaire apparaît lui plutôt entre 25 et 35 ans et il y a parfois des symptômes communs. Il y a une espèce de continuum entre les deux maladies qui fait que parfois on se pose la question.
Elle recommande une activité d'endurance (marcher, courir, pédaler, nager, danser…) deux à trois fois par semaine pendant au moins 150 minutes, couplée à des exercices de résistance (pompes, gainage).
La dépression traversée par les personnes bipolaires est la même que celle vécue par les personnes dépressives. Les problèmes de manque d'appétit, baisse d'énergie, apathie, fatigue, sommeil et concentration ne peuvent pas se différencier.
Le trouble bipolaire se caractérise généralement par trois états : un état d'euphorie ou d'agitation, appelé « manie »; un état d'abattement, appelé « dépression »; un état sans symptômes (appelé « euthymie ») pendant lequel la personne se sent équilibrée et fonctionne bien.