Le cathéter double « J » est un petit tube souple installé du rein jusqu'à la vessie. Il sert à faciliter le drainage de l'urine dans la vessie. Il mesure en moyenne 24 cm.
Les sondes JJ sont habituellement bien tolérées mais des effets indésirables passagers peuvent survenir. Après la pose d'une sonde double J, il est possible de ressentir des douleurs et des brûlures lors des mictions.
Pourquoi met-on une sonde JJ ? Une sonde JJ est mise en place pour prévenir ou contourner un obstacle au niveau de l'uretère. Le traitement des calculs du rein ou de l'uretère est l'indication la plus fréquente de pose de cette sonde.
Quand l'urine produite par un rein ne peut plus s'écouler dans l'uretère (canal qui va du rein à la vessie), à cause de calculs bloqués par exemple, le chirurgien peut placer une sonde en « double J » qui va permettre à l'urine de s'écouler.
Elle permet l'écoulement des urines et ainsi d'éviter le « blocage » des urines dans le rein. Après la pose de sonde double J, il vous est recommandé de boire abondamment (au moins 2l par jour), d'uriner régulièrement pour laver la vessie et éviter que les urines ne deviennent rouges par irritation de la sonde.
Elle est enlevée par voie basse, ce qui, à première vue peut paraitre douloureux. En fait, un gel anesthésiant est mis pour ne rien sentir sur l'urêtre (attendre 15mn pour que le produit fasse effet). Une fibroscopie est pratiquée en introduisant un tuyau et une pince retire la sonde.
Les arrêts de travail et les répercussions sociales et sexuelles sont classiques. Jusqu'à un patient sur trois ayant une sonde double J peut encore être en arrêt de travail au bout d'un mois.
Il est possible de se baigner avec une stomie. Mer, piscine, douches et bains sont autorisés. Pour les patients colostomisés et selon la localisation de la stomie, il est possible d'utiliser une mini-poche qui permet de se baigner en toute sécurité.
Quand retirer la sonde JJ ? Provisoire, ce type de sonde peut être posé pour une durée de quelques jours, à quelques semaines, voire pendant plusieurs mois et requiert un suivi médical.
L'urétéroscopie souple est indiqué pour le traitement des calculs rénaux ou pour l'exploration des cavités rénales à visée diagnostique. Ce geste est habituellement réalisé sous anesthésie générale, et en ambulatoire. Cette intervention n'est jamais réalisée en urgence.
- Boire beaucoup : au moins deux litres par jour, voire plus s'il fait chaud ou en cas d'intense activité physique. Ainsi, vous éviterez la concentration de cristaux dans les urines. En cas de calcul d'oxalate de calcium, préférer des eaux à faible teneur en calcium (eau du robinet ou Volvic).
Il est possible que vous ressentiez une légère irritation due au retrait de la sonde. Ce malaise disparait habituellement après quelques jours. Buvez 2 ou 3 verres d'eau. Vous devriez uriner dans les heures qui suivent le retrait de la sonde urinaire.
La toilette se fait du gland vers la sonde pour ne pas ramener des germes vers le méat. Ensuite, recalotter le gland afin d'éviter toutes complications. Savonner la vulve, les grandes et petites lèvres et sécher en allant du méat urinaire vers l'anus. toilettes.
L'intervention dure un peu plus d'une heure et se déroule habituellement sous anesthésie générale ou sous anesthésie locorégionale. Le chirurgien, guidé par une caméra miniaturisée introduite par les voies naturelles par le canal de l'urètre, fragmente le calcul en fine poussière à l'aide de la source laser adaptée.
Lorsque la sonde est mal supportée, un traitement par anti-inflammatoires, paracétamol, antispasmodiques ou par anticholinergiques peut soulager le patient. Il est tout à fait possible d'avoir une activité professionnelle avec une sonde JJ dès lors qu'elle est bien supportée.
Les symptômes peuvent comprendre de la douleur lorsque le malade essaie d'uriner, un besoin urgent d'uriner, le fait d'uriner plus souvent que d'habitude, la présence de sang dans l'urine, une urine trouble ou qui sent mauvais, de la nausée, des vomissements, de la fièvre et des frissons.
Lorsque la sonde est bouchée, le patient se plaint de douleurs pelviennes, et il y a des fuites autour de la sonde. Dans ce cas, il faut faire des lavages de vessie à la seringue et augmenter les boissons. Si la sonde ne peut être débouchée, il faut la remplacer.
Les sondes JJ sont introduites dans l'uretère qui est le canal par lequel l'urine s'écoule du rein vers la vessie. COMMENT EST-ELLE MISE EN PLACE ? La sonde JJ est remontée par les voies naturelles (sans incision). Le chirurgien s'assure qu'elle est bien en place grâce à un appareil de radiologie en salle d'opération.
Ce médicament est un antispasmodique. Il lutte contre les contractions anormales et douloureuses de l'intestin, des voies biliaires, des voies urinaires et de l'utérus.
Vérifiez souvent l'appareillage : vérifiez que la sonde urinaire et le sac de drainage ne sont pas tordus ou pliés. Videz le sac de drainage au moins 3 fois par jour : le matin, en après-midi et au coucher (ou plus souvent si nécessaire). Il doit être vidé s'il est plein au 2/3.
La sonde JJ est un tube souple et fin (environ 3 mm de diamètre) dont les extrémités forment chacune une boucle (d'où le terme double J) ce qui permet à la sonde de rester en place entre le rein et la vessie.
Pourquoi un fil peut sortir du méat urétrale ? A l'extrémité vésicale de la sonde double-J, il existe un fil que le chirurgien peut faire passer par le méat urétrale, c'est-à-dire l'orifice par lequel vous urinez. Le rôle de ce fil est de pouvoir enlever la sonde double-J quelques jours après sa mise en place.
Limiter certains aliments
Ils sont riches en oxalate de calcium : le chocolat noir, la rhubarbe, les cacahuètes, les noix, les noisettes, les amandes, les épinards, les asperges, les betteraves, les figues, l'oseille, le thé…
Les calculs rénaux peuvent survenir lorsque des bactéries colonisent les reins ou lorsque des maladies du métabolisme ou des reins changent les paramètres de l'urine (son acidité, la quantité excrétée de calcium, de phosphate, d'oxalate ou de cystine, etc.).
Les excès de calcium, sel, sucre, protéines animales, oxalate et acide urique favorisent la formation des calculs.