D'apparence logique, les faux arguments ne visent pas la vérité mais la victoire, ils ont pour objectif de permettre à leur utilisateur d'avoir raison sur l'autre, d'emporter la partie, par esprit de domination, par manque d'assertivité, par manque de confiance, par orgueil, pour ne pas perdre la face...
Un sophisme est un procédé rhétorique, une argumentation, à la logique fallacieuse. C'est un raisonnement qui porte en lui l'apparence de la rigueur, voire de l'évidence, mais qui n'est en réalité pas valide au sens de la logique, quand bien même sa conclusion serait pourtant « vraie ».
Un raisonnement fallacieux est un raisonnement incorrect qui a pourtant une apparence de validité logique. On distingue généralement deux types de raisonnements fallacieux : le sophisme, qui est une argumentation destinée à tromper autrui, et le paralogisme qui est une erreur de raisonnement involontaire.
Un argument fallacieux est un argument qui a des apparences logiques, mais dont la structure permet en réalité de tirer des conclusions fausses, dans certains cas de figure. Être capable d'identifier ce type d'arguments permet de les réfuter et d'exercer ton esprit critique.
- Le sophisme de la fausse analogie consiste à tenter de justifier une conclusion sur la base d'une analogie établie entre deux phénomènes qui ne s'avèrent pas suffisamment semblables pour justifier ce procédé.
Fausse causalité : Procédé qui consiste à utiliser un lien douteux de cause à effet. Exemples : a. « J'ai une carie sur une de mes molaires alors que je me brosse les dents tous les jours avant de me coucher.
Un raisonnement fallacieux est fondé sur l'antagonisme entre : son apparence de logique, qui est en rhétorique l'art de construire un discours cohérent ; son caractère fallacieux, c'est-à-dire mensonger, ou illusoire.
Pour cela on utilise un certain nombre de petits mots, comme par exemple : « vous affirmer que », « je suppose », « j'ai l'impression », « je crois », « j'imagine », « vous semblez croire que », « vous prétendez que »… Vous voyez que là, vous êtes en train de reprendre l'argumentation de l'individu.
Qui cherche à tromper. Synonyme : beau, captieux, faux, hypocrite, illusoire, insidieux, mensonger, menteur, perfide, spécieux. – Littéraire : artificieux, trompeur.
Un argument est valide si et seulement si la vérité de ses prémisses entraîne celle de sa conclusion. Il serait contradictoire d'affirmer les prémisses et de nier la conclusion. La conclusion est la conséquence nécessaire, d'une part des prémisses, d'autre part de la structure ou de la forme logique de l'argument.
Un fainéant ne travaille pas, Un chômeur ne travaille pas, Donc un chômeur est un fainéant. Ce raisonnement est faux, car en logique si B implique A et C implique A, on ne sait rien de la relation entre B et C, si ce n'est qu'ils ont tous les deux A comme conséquence ou caractéristique.
Un raisonnement est constitué d'idées générales – les arguments – qui véhiculent la thèse de l'auteur. Chaque argument introduit un nouvel élément. Les arguments sont reliés entre eux par des connecteurs logiques. Les arguments peuvent être illustrés par des mises en application concrètes : les exemples.
Les genres argumentatifs. Le raisonnement par syllogisme.
L'« exemple » est un argument s'appuyant sur un cas particulier et concret. C'est un argument très courant permettant d'étayer une thèse. Il peut être aussi un moyen de réfutation, on l'appelle alors le « contre-exemple ». Plus rarement, il permet de faire une preuve par l'exemple.
Les arguments sont les raisons de fond qui sont avancés pour justifier sa thèse et convaincre le lecteur. Il faut les distinguer des figures rhétoriques qui cherchent à persuader par la forme (beauté du discours, force des images…). Comme la thèse, les arguments s'opposent à des arguments adverses explicites ou non.
Pour dégager les arguments d'un texte argumentatif, il est possible de se poser la question suivante : Pourquoi l'auteur ou l'autrice pense-t-il ou pense-t-elle que… [thèse]? Les énoncés qui constituent une réponse à cette question sont les arguments.
1. Raisonnement, preuve destinés à appuyer une affirmation : Des arguments convaincants. 2. Moyen auquel on recourt pour convaincre quelqu'un, pour l'amener à modifier sa conduite : Comme ultime argument, il sortit un billet de cinquante euros.
Présenter les arguments de façon logique et cohérente, en utilisant des connecteurs logiques tels que : "et", "ainsi", "donc", "enfin", "d'une part", "d'autre part", "mais", etc. Utiliser plusieurs types d'arguments : historique, moral, culturel, scientifique, d'autorité, d'expérience, d'observation, etc.
Si vous ne savez pas quoi répondre à une question, plutôt que d'user d'un sophisme, tentez quelque chose de plus honnête comme un "je ne sais pas pour le moment mais avec vos éléments et une recherche plus approfondie je serai en mesure d'apporter une réponse solide".
Synonymes : aberration, illusion. Le sophisme se distingue du paralogisme qui est une erreur involontaire dans un raisonnement sans intention d'induire en erreur. Présenté comme une démonstration rigoureuse et logique, parfois comme un syllogisme, un sophisme est en réalité faux car incomplet ou ambigu.