Qu'est ce que le statut de Frontalier avec la Suisse ? Un travailleur frontalier est une personne qui exerce une activité lucrative, indépendante ou salariée, dans un pays différent de son pays de résidence et qui retourne au moins une fois par semaine à son domicile, et ce quelle que soit sa nationalité !
Devenir frontalier suisse, c'est travailler en Suisse, la plupart du temps dans une ville proche de la frontière (à Genève, Neuchâtel, Lausanne, La Chaux-de-Fonds, Bâle…) et vivre en France ou dans tout autre pays de l'Union européenne et de l'AELE.
Un travailleur transfrontalier (ou frontalier) est une personne (généralement salariée) frontalière qui habite dans un pays et travaille dans le pays voisin.
Dans ce cadre, le frontalier est une personne qui exerce son activité professionnelle sur le territoire d'un Etat membre et réside sur le territoire d'un autre Etat membre, où il retourne en principe chaque jour ou au moins une fois par semaine.
Le salaire suisse des frontaliers et des résidents étrangers
Le salaire brut moyen mensuel, tous secteurs confondus, des frontaliers en Suisse (permis G) est d'un peu plus de 5 904 francs suisses (en légère augmentation par rapport à la précédente étude sur les salaires).
La Suisse est également le pays qui compte le SMIC le plus élevé du monde. En effet, un salarié au SMIC est payé 23,27 francs suisses de l'heure, soit 23,67€ par heure. Pour suivre l'inflation, la salaire minimum suisse devrait donc augmenter dès le 1er janvier 2023. Il passera à 24 francs suisses de l'heure.
Ainsi, en Suisse, le SMIC recalculé va passer à 23,27 francs suisses (CHF) par heure à 24 francs au 1er janvier 2023. Avec un volume horaire légal de 42 heures, le salaire minimum s'affiche à 4368 francs brut soit 4400 euros par mois. Une somme bien au-delà des 1 678 euros brut en France.
En matière de droit du travail, habiter dans un pays ou un autre n'a aucun impact : Le travailleur frontalier est soumis à la législation de son pays d'emploi en matière de droit du travail et bénéficie des mêmes avantages sociaux et fiscaux que les locaux, notamment en matière de rémunération et de licenciement.
Transport : avantage aux résidents
Ces transports peuvent se faire en voiture, en train, plus rarement en car ou bus. Du côté des résidents, il existe un certain nombre de personnes qui habitent loin de leur lieux de travail, et parfois même dans un autre canton (les pendulaires).
En principe, la zone frontalière correspond à une profondeur de 20 kilomètres situés de part et d'autre de la frontière.
Pour obtenir le statut de frontalier, votre employeur doit faire la demande du permis de travail G. Pour cela vous devez être en possession d'un contrat de travail en Suisse et vivre dans un pays frontalier à la Suisse.
En général, le frontalier a un pouvoir d'achat considérable en France. Le coût de la vie est lié aux rémunérations, ce qui fait que les frontaliers préfèrent également rester en France pour se loger où l'immobilier est moins cher.
En tant que frontalier, il est possible en effet de payer ses impôts uniquement en Suisse, uniquement en France, ou dans les deux pays. Selon le canton de travail, l'activité du conjoint, la situation professionnelle (salarié, indépendant…)
Pas de SMIC sur l'échelle nationale en Suisse
Le salaire minimum moyen en Suisse est de CHF 21 (de l'heure), ce qui représente 20,22 € par heure. En l'occurrence, si cet employé travaille 8 heures par jour, et ce pendant 20 jours par mois, le salaire le plus bas serait de 3 235,20 € brut mensuel.
Le marché de l'emploi suisse attire bon nombre de professionnels étrangers (frontaliers ou résidents) : les salaires et conditions de travail en Suisse sont en général bons, et bien meilleurs que dans beaucoup de pays d'Europe, et notamment la France.
Il n'est pas possible de travailler en Suisse librement quand on est étranger : le marché de l'emploi en Suisse est réglementé, un permis de travail suisse (frontalier permis G ou résident permis B, C ou L) est donc obligatoire.
Les Suisses ont en effet des salaires bien plus élevés que les Français. Le salaire net moyen suisse est de 3000 euros, ce qui en France équivaut au salaire d'un cadre moyen, sans compter les avantages en nature offerts aux salariés, comme la voiture de fonction notamment.
«L'inflation est située à 3,3% en Suisse en septembre 2022», précise-t-on, un niveau qui reste moins marqué que dans le reste de l'Europe. En conséquence, pour des horaires de 42 heures par semaine, les travailleurs au Smic gagneront 4368 francs brut, soit un peu plus de 4400 euros.
Pour s'installer, de nombreuses familles privilégient les villes frontalières de Haute-Savoie comme Thonon-les-Bains, Évian-les-Bains, Bons-en-Chablais, Douvaine, Veigy, Neuvecelle, Publier, Lugrin… Ces villes offrent un cadre de vie des plus agréables, entre lac et montagne.
En Suisse, un résident ou un salarié en Suisse est obligatoirement affilié à l'assurance vieillesse et survivants (AVS) pour la retraite. La base de calcul des prestations de l'AVS repose sur les années de cotisations, les revenus de l'activité ainsi que sur des bonifications liées à l'éducation des enfants.
Prévoir vos dépenses en Suisse
Le coût de la vie en Suisse est 63 % plus élevé qu'en France. Le pouvoir d'achat local y est cependant 41 % plus élevé. En voyage, prévoyez un budget sur place d'au moins 159 € / jour et par personne (158 CHF / jour).
Les résultats de l'étude prouvent que Genève tout comme Zurich et Bâle sont des villes de choix pour le travail et pour les études.
Ingénieur : cette spécialisation est le gage d'obtenir de très bons salaires avec un salaire médian de CHF 97 000 qui monte à CHF 145 000 dans la finance et les banques, CHF 120 000 dans le marketing et la construction de machines.
Loyer. Toutes tailles de logements confondues, le loyer mensuel net 2020 se monte en moyenne à 1373 francs au niveau suisse. Les niveaux de loyers les plus élevés se trouvent dans les cantons de Zoug, Zurich et Schwyz.