La sédation est mise en œuvre par le médecin lorsqu'il arrête un traitement de maintien en vie au titre du refus de l'obstination déraisonnable et ce même si la souffrance du patient ne peut pas être évaluée du fait de son état cérébral.
Le résultat, enfin, n'est pas le même : l'euthanasie entraîne la mort, tandis que la sédation, si elle est correctement appliquée (sans surdosage, et en toute fin de vie), ne hâte pas le moment de la mort mais laisse le patient mourir naturellement de sa maladie.
La sédation palliative peut être profonde ou légère. En cas de sédation légère, le patient peut sembler dormir mais ouvre ses yeux et/ou réagit quand on lui parle et/ou qu'on le touche. En cas de sédation profonde, le patient dors et il ne réagit ni à la voix ni au toucher.
La décision de mise en oeuvre d'une sédation profonde et continue jusqu'au décès revient au médecin référent à l'issue d'une procédure collégiale réunissant le médecin référent, un médecin tiers sans lien hiérarchique et l'équipe soignante.
L'arrêt de la sédation peut être prolongé ou transitoire. L'arrêt complet est envisagé lorsque l'état clinique et cérébral du patient ne justifie plus une sédation, alors que l'arrêt temporaire est effectué pour permettre une évaluation neurologique.
Le carfentanil ou carfentanyl, aussi connu comme le 4-carbométhoxyfentanyl, est un opioïde synthétique à l'effet 100 fois plus intense que le fentanyl et 10 000 fois plus intense que la morphine, ce qui en fait un des opioïdes les plus puissants disponibles dans le commerce, sous l'appellation Wildnil.
C'est souvent, après de longs détours, qu'une allusion à la fin de vie va être évoquée par le patient, de manière non explicite ou sous forme d'une interrogation, en montrant le corps touché par la maladie, soit en demandant jusqu'où cela peut aller, soit en reparlant de l'inefficacité du dernier traitement, soit, tout ...
Somnolence. En s'approchant de la mort, une personne peut dormir davantage, être somnolente ou être difficile à réveiller. Elle peut tomber endormie même en parlant. Elle peut aussi perdre lentement conscience au cours des jours ou des heures qui précèdent sa mort.
Cependant, comme il est écrit précédemment, le sens de l'ouïe étant le dernier à quitter le corps, la personne mourante peut encore entendre ce que l'on dit mais ne peut répondre en raison de sa faiblesse. On doit continuer de lui parler et de la rassurer même si elle ne donne pas de signes qu'elle nous entend.
Physiologie de la fin de vie
La phase terminale, qui conduit au décès, est souvent annoncée par des signes dits annonciateurs non spécifiques : troubles neuropsychiques (agitation, somnolence), angoisse de mort, modification des téguments : pâleur, teint cireux, respiration bouche ouverte avec chute des mandibules…
Toucher doucement la main, l'épaule ou la tête de la personne mourante est une tendre manière de lui dire « Je suis là. Tu n'es pas seule. » Continuez de parler à la personne mourante même lorsqu'elle n'est plus en mesure de vous répondre. Elle sentira votre présence et entendra votre voix.
Les situations permettant d'envisager la mise en œuvre d'une sédation profonde et continue maintenue jusqu'au décès sont constituées lorsque la poursuite des traitements en cours équivaut à une obstination déraisonnable et/ou concourt au seul maintien artificiel d'une vie somatique sans espoir d'amélioration.
Assimilée à un homicide en France, l'euthanasie active y est interdite. La loi Leonetti de 2005 autorise cependant un patient, lorsqu'il juge que le traitement qui lui est administré relève d'une “obstination déraisonnable”, à refuser ledit traitement, quand bien même ce refus l'expose à mourir.
La loi du 2 février 2016 permet de mieux répondre à la demande à mourir dans la dignité par une meilleure prise en charge de la souffrance, et en clarifiant l'usage de la sédation profonde et continue, jusqu'au décès, en phase terminale.
En France, la fin de vie est règlementée par la loi Leonetti-Claeys du 2 février 2016. Celle-ci permet la sédation profonde mais interdit pour l'instant l'euthanasie ou le suicide assisté.
Le maintien de l'hydratation artificielle (même par voie sous cutanée) après arrêt de l'alimentation, risque de prolonger la phase agonique. Ainsi, à un certain stade, maintenir l'hydratation artificielle nuit à la qualité de vie du patient.
En effet, en vertu de l'article 225-17 du code pénal, toute ouverture de cercueil sans autorisation est en principe constitutive d'une violation de sépulture et punie. L'ouverture d'un cercueil exige donc au préalable une autorisation judiciaire ou suppose une exhumation faite plus de cinq ans après le décès.
Les narines, la bouche, et l'anus peuvent être lieux d'écoulement des fluides, présents dans le système digestif ou le système respiratoire. Sous la pression des gaz, issus de la fermentation bactérienne, ces liquides peuvent refluer par ces orifices naturels.
La fatigue physique mais surtout nerveuse, le stress et la douleur sont autant d'éléments qui épuisent le proche d'un patient en fin de vie. Parler, extérioriser, exprimer ses angoisses, ses peurs, ses doutes, etc.
Si la personne ressent des douleurs d'une intensité moyenne à élevée ou est en état de détresse respiratoire, son médecin lui prescrira souvent de la morphine. Cet opioïde aidera à maintenir la personne dans un état de confort durant sa maladie et jusqu'au moment de sa mort.
Il peut résulter d'une tumeur donnant comme résultat que le corps produit une plus grande quantité de liquides ou la tumeur peut entraîner une obstruction du passage de liquide à travers le système de lymphe ou d'autres systèmes corporels.
Les anxiolytiques et les sédatifs sont des médicaments sur ordonnance utilisés pour soulager l'anxiété et/ou favoriser le sommeil, mais leur utilisation peut entraîner une dépendance et un trouble lié à l'usage de substances.
Adulte et enfant de plus de 6 ans : laisser fondre les comprimés sous la langue, de préférence à distance des repas. Enfant de moins de 6 ans : dissoudre les comprimés dans un peu d'eau, en raison du risque de fausse route.
Ceux qui ont du mal à s'endormir en soirée peuvent prendre de la passiflore ou encore du houblon sous forme de tisane. Par ailleurs, l'aubépine et la mélisse sont également à privilégier. La valériane est aussi un végétal qui permet de trouver le sommeil facilement.