Ces pronoms conviennent aux personnes dont le genre est fluide, c'est-à-dire les personnes qui n'ont pas de genre fixe. Mais parce qu'ils sont construits sur des pronoms masculins et féminins, ces pronoms se trouvent sur un axe genré, l'axe masculin-féminin.
Il suffit généralement de retirer le titre de civilité (Monsieur, Madame, etc.) des formules de salutation traditionnelles pour les rendre inclusives. Veuillez agréer, Monsieur, mes meilleures salutations.
Cela passe notamment par la féminisation de tous les titres, fonctions ou métiers : « la directrice », « la ministre », « l'auteure »… Entamée dès la fin des années 1990, cette évolution reflète celle de la société actuelle, tout en renouant paradoxalement avec des conventions remontant au Moyen Âge.
« il/lui », « they/them », « elle/elle », « she/her/hers », « il/they », « il/elle » : toute une flopée de pronoms personnels sujets et compléments (et d'adjectifs possessifs) s'affichent.
Masculin : eux Féminin : elles Neutre : eus Inclusif : iels, elleux Exemple : C'est pour elleux qu'iels ont discuté avec ellui. Masculin : mon/ton/son Féminin : ma/ta/sa Neutre : man/tan/san Inclusif : maon/taon/saon Exemple : Iel a eu la visite de saon cousaine.
Le terme agenre désigne les personnes qui ne se définissent ou reconnaissent dans aucun genre et ne se sentent donc ni homme ni femme. L'idée même de genre est remise en cause par ce terme, entièrement ou partiellement. On peut dire que c'est une sous-catégorie de la non-binarité (voir non-binarité).
L'utilisation du langage épicène, c'est-à-dire non genré : magnifique (et non belle ou beau), un parent (au lieu de père ou mère).
Ael est un pronom neutre, au même titre que iel . Certaines personnes non binaires choisissent d'être désignées par le pronom ael de préférence à iel , car il est plus éloigné de la consonance des pronoms binaires il et elle .
On peut désormais lire : "le pronom "iel" vise à désigner une personne quel que soit son genre." Ce pronom, apparu au début des années 2010, est une proposition émanant de la communauté LGBT+ qui ne se sentait pas représentée dans le système binaire de nos pronoms avec le "il" et le "elle".
Au départ, Le Robert précisait sur son site internet "on écrit aussi ielle, ielles". Mais ces variantes ne sont plus données. La définition de ce mot "rare" est : "Pronom personnel sujet de la troisième personne du singulier (iel) et du pluriel (iels), employé pour évoquer une personne quel que soit son genre."
Bonjour à toutes et à tous : formule de salutation inclusive (masculin et féminin) Bonjour à tous : formule de salutation genrée (masculin) Bonjour à toutes : formule de salutation genrée (féminin)
En France, en attendant d'être validée par l'Assemblée nationale, une loi a été adoptée par le Sénat visant à interdire l'écriture inclusive dans les documents administratifs.
Les grammairiens du XVIIe siècle ont préféré le principe de masculin dominant. « Il y a eu de nombreux débats quant à la meilleure règle. Finalement le masculin l'a emporté, en grande partie parce qu'on a considéré qu'il s'agissait du genre le plus noble », indique Laure Gardelle.
9.1.2 Formes masculine et féminine au long
La forme masculine et la forme féminine du nom ou du pronom sont écrites toutes deux, au long, l'une à côté de l'autre : Le chef du contentieux fera parvenir un avis de convocation aux avocats et aux avocates du ministère.
Il s'agit d'un ensemble de pratiques de rédaction, qui vont de la juxtaposition de termes déclinés au masculin et au féminin, jusqu'à l'ajout d'un point médian au niveau des terminaisons, en passant par l'utilisation d'un langage épicène, plus neutre.
Il s'agit donc de rendre visibles des femmes et des personnes non binaires, à l'oral ou à l'écrit, en s'opposant à l'idée que le masculin et les hommes représenteraient l'universel.
(latin vulgaire) Le, la : article défini. Sens de l'éloignement (temporel ou locatif) (adjectif démonstratif).
L'utilisation de ce pronom, qui n'est ni masculin ni féminin, impliquerait donc de modifier les adjectifs qui s'y rapportent. « Et de proche en proche, on va neutraliser la langue », a laissé tomber M.
(LGBT) Pronom de la troisième personne de genre neutre, permettant de désigner des personnes dont le genre est inconnu ou ne se reconnaissant pas dans la binarité masculin/féminin. Bien que majoritairement écrit «Iel», on retrouve aussi la forme alternative «Yel».
« Le pronom "iel" a été créé par des personnes non-binaires au sein de la communauté LGBTQ+ . Mais cette intégration au Robert est bien la confirmation d'un usage qui va au-delà du cercle des personnes concernées », estime Aline Laurent-Mayard, journaliste qui se définit comme non binaire*.
Le terme "iel" est un pronom personnel neutre qui fait référence à la troisième personne du singulier. Il s'agit d'un néologisme issu de l'écriture inclusive, né d'un mélange de "il" et "elle".
Genre revendiqué par certaines personnes se définissant en dehors de tous concepts de masculinité et de féminité. Les individus appartenant au xénogenre se catégorisent autrement et le plus souvent en employant des métaphores souvent liées à la nature, l'espace, etc.
Un animal non-binaire
Les gastéropodes ne sont ni mâles, ni femelles, mais les deux à la fois. En véritables hermaphrodites, ils possèdent des organes sexuels des deux sexes.
Au pluriel, le mot adelphe désigne les frères et sœurs d'une personne, les autres membres de sa fratrie. Par extension, il arrive qu'on appelle adelphes les personnes de la communauté à laquelle on appartient, sans faire de distinction de genre.