Le TCA est dit allongé lorsque le ratio patient/témoin est supérieur à 1,2. Il nécessite alors des examens complémentaires pour explorer les différents facteurs de la coagulation.
Si celui-ci allonge le TCA classique ou le TCA sensible, il ne sera pas corrigé par mélange avec du plasma normal, mais il sera généralement corrigé si un excès de phospholipides est ajouté au prélèvement.
Le TCA est exprimé en secondes. Il est interprété par rapport à un temps de plasma témoin normal. Sa valeur normale ne doit pas dépasser plus de 6 à 8 secondes celle du témoin.
Le TCA nécessite le prélèvement d'un tube de sang après avoir mis en place un garrot. Il est nécessaire d'éviter de laisser le garrot en place trop longtemps pour ne pas fausser les résultats. Il est préférable d'être à jeun pour cet examen.
En dehors des traitements par héparine, les causes les plus fréquentes d'allongement du TCA sont les maladies génétiques de la coagulation : hémophilie A ou B, maladie de Willebrand, déficit en facteur XI ou XII ou présence d'un anticoagulant circulant.
Temps de céphaline activée (TCA) Cet examen mesure la fonctionnalité de la voie intrinsèque en mesurant le temps qu'il faut au plasma pour coaguler dans un tube à essai après addition de céphaline et d'un activateur. Lorsque l'échantillon met plus de temps que la normale pour coaguler, le TCA est dit "allongé".
Surveillance d'un traitement par héparine
La mesure du TCA est utilisée pour régler et surveiller les traitements anticoagulants par l'héparine non fractionnée (HNF). On recherche un temps du malade égal à 2 à 3 fois celui du témoin (ce qui correspond à une héparinémie de 0,3 à 0,6 UI/ml).
L'hémophilie est une maladie génétique qui se traduit par l'impossibilité du sang à coaguler correctement.
Valeurs cibles : Temps de Quick : 11 à 13 secondes. Chez une personne ne prenant pas d'anticoagluant : RNI : <> Chez une personne prenant un anticoagulant RNI : entre 2 et 3.5 selon l'indication.
Le temps de Quick (TQ) est le temps de coagulation , mesuré à + 37 °C, d'un plasma citraté pauvre en plaquettes (PPP), après addition de thromboplastine calcique.
Les anticoagulants de type lupique sont des anticorps antiphospholipides d'abord décrits chez des patients atteints de lupus érythémateux disséminé, de maladies auto-immunes, mais également en dehors de toute maladie sous-jacente.
Cet examen sert à dépister les déficits des facteurs de cette voie, dont les facteurs VIII et IX (responsables des hémophilies A et B), à détecter l'anticoagulant lupique (anticorps pathologique retrouvé parfois dans le lupus érythémateux disséminé et responsable de thromboses) et à surveiller les traitements ...
Ce marqueur permet de surveiller certains facteurs impliqués dans la coagulation sanguine. Généralement, il est prescrit pour suivre les patients traités par un anticoagulant : l'antivitamine K. Comme l'effet de cet anticoagulant est assez fluctuant, le dosage doit être réalisé régulièrement.
Il a été proposé de présenter le résultat de chaque mesure de coagulation sous la forme de l'International Normalized Ratio (INR), ainsi calculé : INR = (TP du patient/TP normal moyen)ISI.
Anticoagulants naturels
Dans la nature, de nombreux aliments, plantes, épices ou substances naturelles ont une action fluidifiante naturelle. C'est notamment le cas de l'ail, du poivre de Cayenne, de la cannelle, de la menthe et de la réglisse.
Le transport de l'oxygène dans le sang est assuré par les globules rouges. Lorsque leur nombre diminue, l'apport en oxygène est moindre et certaines fonctions de l'organisme s'en trouvent affectées. De même, si leur nombre est trop grand, le sang devient plus épais et circule moins bien.
Le brocoli, le chou, les épinards, la laitue, l'avocat ne s'accordent absolument pas avec les traitements anticoagulants oraux. La richesse en vitamine K (la vitamine de la coagulation) de ces végétaux réduit l'efficacité de ces médicaments, au point de pouvoir favoriser des caillots.
AVK et automédication
Les médicaments contenant du millepertuis (Arkogélules Millepertuis, Elusanes Millepertuis, MILDAC, PROSOFT) sont également contre-indiqués car ils diminuent l'effet anticoagulant et exposent à un risque de thrombose.
Si la prescription d'un AVK est envisagée, un AVK de la famille des coumariniques (warfarine ou acénocoumarol) doit être privilégiée, en notant que la warfarine est l'AVK le mieux évalué.
Il existe treize facteurs de la coagulation, numérotés de I à XIII : fibrinogène, prothrombine, thromboplastine, calcium, proaccélérine, accélérine, proconvertine, facteurs antihémophiliques A et B, facteurs Stuart, PTA, Haegeman et facteur de stabilisation de la fibrine.
Pourquoi faire un test de coagulation ou de l'hémostase ? Les tests de coagulation permettent de mesurer la capacité du sang à coaguler, ainsi que le temps nécessaire à la coagulation. Ces tests peuvent aider le médecin à évaluer un risque de saignement excessif ou de formation de caillots.
Définition : qu'est-ce que le taux de prothrombine ? Le TP (taux de prothrombine) est l'un des tests de dépistage utilisé en coagulation et pour la surveillance des traitements anticoagulants à base d'anti-vitamine K. Il est employé pour évaluer la vitesse de coagulation du sang par le temps de Quick en secondes.