L'action chevaleresque atteint sa plénitude dans la courtoisie – le souci d'une élégance phy- sique, morale et spirituelle de tous les instants. En ce sens, l'élégance du chevalier n'est pas es- thétique. Elle est avant tout le souci de prendre soin de tous les détails, de mettre ensemble ce qui va ensemble.
Qui a le caractère héroïque et généreux des anciens chevaliers ; noble : Une âme chevaleresque.
Le chevalier devait être courtois et sage pour tous. Il devait être aussi généreux. Tu seras, partout et toujours, le champion du Droit et du Bien contre l'injustice et le Mal.
Un chevalier se doit d'être généreux. Il exerce donc l'hospitalité, l'aumône et vole au secours des plus faibles. Il exerce aussi la générosité pour ses adversaires envers lesquels il se montre clément. L'idéal du chevalier est de ne plus vivre pour lui-même mais de donner sa vie aux autres.
En effet, pour devenir chevalier, un homme doit répondre à certaines exigences : fidélité à la parole donnée, défense des faibles, générosité envers tous et s'engager au respect d'un code de l'honneur. Ce code n'est pas réellement écrit, mais il est présent dans tous les esprits.
C'est un guerrier et un noble. Son premier devoir est de se battre pour son seigneur (son suzerain) dont il est le vassal. Il doit aussi obéir à d'autres règles : sens de l'honneur, courage, loyauté envers Dieu.
« Un chevalier ne doit pas faire par peur de la mort quelque chose qui puisse lui être imputé à déshonneur, mais il doit davantage redouter la honte que la mort. »
Dans la société du Moyen âge, les chevaliers sont avant tout des guerriers. Ils sont « ceux qui combattent » pour défendre le clergé, « ceux qui prient », et les paysans, « ceux qui travaillent ».
un être qui cherche à ce que son action ait du sens et soit bénéfique aux autres, à ce que le monde soit un peu plus habitable. Il est important et urgent, selon lui, de remettre à l'honneur un tel engagement.
Hyperboles, vocabulaire du combat, verbes d'action, anaphores et expansions nominales sont les clés pour raconter un combat qui mettra en valeur le courage et la force du célèbre chevalier de la Table Ronde ! Dès qu'il aperçoit Yvain , le chevalier Noir s'élance au galop dans sa direction.
Leur technique de combat : les armes de contact (lance, épée…). Leur équipe : ils combattent toujours à plusieurs. Leur statut social : cela leur permet de valoir cher, plus rentable capturé que tué.
Tu ne fuiras jamais devant l'ennemi. Tu combattras les infidèles avec acharnement. Tu rempliras tes devoirs féodaux, à condition qu'ils ne soient pas contraires à la loi divine. Tu ne mentiras jamais et tu seras fidèle à ta parole.
Le terme chevalier est venu à être connu initialement au Moyen Âge comme un titre plus bas à celui d'un seigneur en titre (voir fief de haubert), mais plus tard en France sous l'ancien régime, devenue la désignation du rang supérieur de la noblesse (au-dessus de l'écuyer).
"Chevaleresse", un terme employé au Moyen Âge
Avec "chevalière", ces deux mots sont en usage au Moyen Âge. Ils ne désignent pas la femme du chevalier, non, mais bien la cavalière qui combat à cheval.
Parmi les qualités centrales de la chevalerie figurent la loyauté, la générosité, le dévouement, le courage et la courtoisie, des qualités qui étaient estimées par la gent militaire et que les contemporains considéraient comme étant celles que le chevalier idéal devait posséder. »
Le jeune chevalier se fait remettre son épée et son baudrier par son père ou son oncle lors d'une cérémonie nommée l'adoubement. La chevalerie est ainsi créée pour réunir ces hommes et les envoyer au combat.
C'est l'appropriation des pratiques et qualités qu'ont adoptées les hommes et les femmes qui ont été reconnus à travers l'histoire et les cultures, comme des modèles de réalisations et de comportements face aux problèmes de leurs temps.
On appelait ainsi chevaliers de la proie ou chevaliers de proie des soldats pillards vivant de rapine et extorquant leurs biens aux malheureux qui avaient l'infortune de croiser leur chemin, et on appelait aussi capitaine le chef d'une bande de brigands.
Le chevalier du roman courtois possède des qualités physiques ; il est fort, endurant, habile dans le maniement du cheval et de ses armes. Il montrer sa vaillance dans les joutes, les tournois, les combats en duel.
Pour devenir chevalier, il faut être noble ou fils de nobles et avoir suivi une longue formation. Le jour de la cérémonie d'adoubement, le futur chevalier prête serment devant un seigneur et en retour le chevalier reçoit l'accolade de son seigneur.
La vie d'un chevalier est consacrée au combat. Lorsqu'il n'accompagne pas son seigneur à la guerre, il s'entraîne en participant à des tournois. Il enseigne aussi le maniement des armes à de jeunes écuyers.
Après être resté à peu près 4 ans écuyer, il est temps de devenir un chevalier à part entière. L'adoubement est la cérémonie qui permet à l'écuyer de devenir chevalier. La veille de cette grande cérémonie, l'écuyer passe la nuit avec son parrain, qui est en fait le seigneur qui le protège.
L'éducation que reçoit un chevalier n'est pas seulement physique et militaire (Il apprend à monter à cheval, à manier l'épée…), elle est aussi culturelle et artistique (dresser les faucons, chasser, jouer de la musique…). Un chevalier n'est pas seulement un guerrier.
Quand ils ne sont pas à la guerre, les seigneurs ont de multiples distractions. Ils chassent beaucoup, participent à des fêtes et à des tournois, jouent aussi à des jeux tels que les dés ou les échecs.
Échecs, dés, chasse, tournois : nombre d'entre eux étaient axés sur la stratégie ou le hasard, et n'étaient pas toujours vus d'un très bon œil par l'Église. Deux principales catégories de loisirs étaient pratiquées au Moyen-Âge.