Elle peut suivre différents trajets qui ont en commun de descendre du bas du dos vers la fesse et le long de la jambe, parfois jusqu'au pied. On peut également n'avoir mal que sur une partie du trajet : seulement l'arrière de la cuisse, ou bien que le mollet, on parle alors de sciatalgie tronquée.
Qu'est-ce qu'une sciatique tronquée ? La douleur ne longe pas forcément toute la jambe. D'ailleurs, on parle de sciatique tronquée lorsque la douleur s'arrête au niveau des fesses ou du genou. Si la douleur s'arrête à la fesse, on parle parfois de sciatique fessier, mais ce n'est pas un terme médical.
Faires des séances d'ostéopathie afin de diminuer la douleur et permettre au corps de retrouver une mobilité normale. Rester actif et continuer à bouger (avec de la marche par exemple), il ne faut surtout pas rester aliter. 90% des cruralgies guérissent très bien sans opération entre 6 et 8 semaines.
Selon l'Institut parisien du Dos, la cruralgie peut durer de quelques semaines à quelques mois (jusqu'à 6 mois parfois). Il faut au moins 15 jours de repos et le traitement médical est prescrit généralement pour une période de 4 à 6 semaines. La hernie discale peut se résorber en 3 à 6 mois en moyenne.
- Une paralysie partielle ou complète du membre inférieur. La cruralgie peut alors entraîner une chute (une sensation de lâchage du genou, une impossibilité de marcher sur la pointe du pied, une impression d'un pied qui racle le sol à la marche…).
L'IRM est l'examen de référence pour l'étude des structures nerveuses et évaluer la compression de la racine par une hernie discale lombaire, et affirmer la cause d'une cruralgie.
Une intervention chirurgicale est indiquée rapidement si les douleurs sont majeures, insomniantes, si la marche devient difficile, pour diminuer le plus possible le risque de séquelles douloureuses ou paralysante.
Le symptôme le plus caractéristique de la cruralgie est la douleur. Elle est intense, vive, et se situe sur un trajet précis qui démarre souvent au niveau des lombaires puis se prolonge dans la fesse, contourne la hanche et passe sur le devant de la cuisse et de la jambe.
Dans l'immense majorité des cas, la cruralgie est due à une compression du nerf crural par une hernie discale. La hernie est une formation venant d'un disque intervertébral, qui, sortant de son espace normal, fait pression sur une des racines du nerf crural.
"Le nerf est très long et surtout il bouge avec les différents mouvements que nous faisons. Un nerf a une longueur donnée qui lui permet une certaine souplesse, ça coulisse un peu comme un trombone va coulisser sur un instrument de musique. Et selon la position, le nerf va être plus ou moins comprimé.
La première position à privilégier, c'est la position sur le dos, avec les genoux surélevés. Cette position est également appelée la position de l'oreiller. Glissez un oreiller sous votre cuisse et votre genou pour le tenir légèrement surélevé et en légère flexion pendant toute la nuit.
Exercice 1 : Étirement du nerf crural
Allez le plus loin possible jusqu'à sentir un étirement à l'avant du ventre, de la hanche, et de la cuisse. Ensuite, reposez le pied au sol, et fléchissez votre tête vers le tapis. Répétez le mouvement 20 fois, du côté de la cruralgie.
Pour traiter une cruralgie, l'ostéopathe partira à la recherche de la cause de celle-ci. Il s'agit donc de découvrir la zone où le nerf crural est comprimé ou irrité.
La principale différence est que la cruralgie touche les troisième et quatrième racines lombaires, tandis que la sciatique touche la cinquième racine lombaire et la première racine sacrée.
Des contractures musculaires locales ou des dysfonctions articulaires du membre inférieur peuvent comprimer ou irriter le nerf sciatique localement sur son trajet. L'ostéopathe peut donc lever ces dysfonctions afin que le nerf ne soit plus comprimé, et soulager les douleurs.
Prendre un traitement médicamenteux incluant un anti-douleur, un anti-inflammatoire et un Myorelaxant prescrit par votre médecin. Faire des étirements pour soulager la douleur aiguë Consulter un ostéopathe pour libérer la compression nerveuse. Faire de la kinésithérapie pour relâcher et renforcer les muscles du dos.
Examen(s) d'imagerie
La radiographie du rachis lombaire de profil et de face vont permettre d'obtenir une vision d'ensmble de rachis lombaire. Le recours à une IRM et/ou un scanner du rachis lombaire est nécessaire pour identifier une compression du nerf crural par une hernie ou un canal lombaire rétréci.
Les remèdes: médicaments, repos, rééducation. Les médicaments: paracétamol, anti inflammatoires non stéroïdiens, décontractants musculaires sont les traitements donnés dès l'apparition des symptômes. Les doses peuvent être augmentées et, dans certains cas, les antalgiques à base de morphine sont proposés.
La plupart du temps, le médecin généraliste est à même de diagnostiquer et traiter la cruralgie. Parmi les spécialistes prenant en charge cette maladie, il faut citer avant tout les rhumatologues, des neurologues et médecins rééducateurs (MPR).
En outre, un un chirurgien spécialisé en chirurgie du rachis pourra être amené à intervenir. Dans ce cas, nous vous conseillons d'opter pour un centre spécialisé dans ce type de chirurgie. La cervicarthrose (ou arthrose cervicale) reste la cause la plus fréquente chez les patients.
La chiropraxie est le traitement de choix d'une sciatique ou d'une cruralgie, quelle que soit l'origine de la douleur (une hernie discale n'est pas une contre-indication au traitement chiropratique bien au contraire). La chiropraxie permet de stopper les douleurs plus rapidement, et de façon naturelle.
Une radiculalgie (sciatique ou crurale) correspond à une douleur d'un membre inférieur (habituellement de la fesse jusqu'au pied), provoquée par la compression d'un nerf à l'intérieur ou à la sortie de la colonne vertébrale.
Il prend naissance au niveau du muscle grand psoas et se termine au niveau du trigone fémoral à la face interne de la cuisse où il se divise en une dizaine de branches. Le nerf fémoral permet la flexion de la cuisse sur le tronc et l'extension de la jambe.
Souvent, les douleurs dans cette zone du corps correspondent à une lésion musculaire liée à la pratique sportive. Il existe plusieurs stades de gravité des atteintes musculaires : dans l'ordre croissant, la courbature, la crampe, l'élongation, le claquage et la rupture musculaire.