Une épilepsie sévère est une épilepsie pharmaco-résistante et non stabilisée, dont les crises et les troubles associés réduisent significativement la possibilité pour la personne de mobiliser ses compétences (mentales, cognitives, psychiques, sensorielles, motrices).
Selon les estimations, 70 % des personnes épileptiques pourraient ne pas avoir de crises si leur état était correctement diagnostiqué et traité. Le risque de décès prématuré chez les personnes atteintes d'épilepsie est près de trois fois plus élevé que dans la population générale.
La prise de cocaïne, d'amphétamines, une intoxication aiguë au monoxyde de carbone peuvent déclencher une crise d'épilepsie.
La majorité des personnes épileptiques ne présentent plus de crises grâce au traitement prescrit, parfois au bout de plusieurs années. Lorsque la cause initiale de l'épilepsie peut être traitée, la maladie guérit.
Elles sont dues à une lésion cérébrale : malformation congénitale, encéphalite, séquelles d'une souffrance à la naissance, traumatisme crânien, accident vasculaire cérébral, tumeur, infections du Système Nerveux Central, maladies neurologiques évolutives, anomalies des chromosomes, malformations cérébrales…
Les recommandations actuelles du National Institute for Health and Care Excellence (NICE) britannique pour les adultes et les enfants préconisent la carbamazépine ou la lamotrigine comme traitement de première intention des crises partielles et le valproate de sodium pour les crises généralisées.
Les sucreries, la caféine et l'alcool entraînent des fluctuations de la glycémie et devraient donc être évités. Les pains à forte teneur en fibres ou de blé entier et les muffins au son aident à maîtriser les fluctuations du sucre dans le sang.
Une crise généralisée tonico-clonique ou partielle qui dure plus de 10 minutes ou qui se répète sans reprise d'une conscience normale doit faire craindre le passage à un état de mal : C'est une urgence médicale, il faut appeler les secours.
Troubles cognitifs (troubles de la mémoire, du langage, de l'attention…), troubles de l'humeur (dont la dépression) ou troubles du comportement… : les autres manifestations de l'épilepsie sont nombreuses.
Le traitement de l'épilepsie repose sur la prise de médicaments antiépileptiques. Mais pour environ un quart des patients, ces médicaments sont insuffisamment inefficaces et des crises d'épilepsie persistent. Une intervention chirurgicale peut alors être envisagée.
Dans plus de moitié des cas, l'épilepsie est associée à des comorbidités psychiatriques, telles que les troubles anxieux (34,4 %), dysphoriques (22 %), ou la dépression (16 %). Mais le stress est le facteur déclenchant le plus rapporté par les patients en cas d'épilepsie pharmaco-résistante.
Le stress ne rend pas épileptique, mais chez les personnes épileptiques, il peut déclencher des crises. Le stress et la fatigue sont en effet des facteurs qui favorisent les crises.
Les crises d'épilepsie ont-elles un impact sur la mémoire ? Oui très souvent, il existe même une forme d'épilepsie du lobe temporal où le principal signe de crise est une période d'oubli de 15 à 30 minutes. C'est ce qu'on appelle l' « amnésie épileptique transitoire ». Elle se déclare en moyenne vers 50-70 ans.
Lors d'un épisode épileptique, un patient subit quelque chose qui s'apparente à un miniorage dans le cerveau. La MSIE s'expliquerait par l'arrêt du cerveau à la fin des décharges électriques engendrées par la crise. Ceci provoquerait l'arrêt du cœur et d'autres organes.
Après la crise, on veillera, dès que possible, à allonger la personne et à le placer sur le côté en position latérale de sécurité, afin de faciliter la respiration. Ici aussi, il convient de rester près de la personne et de le rassurer, jusqu'à ce qu'elle retrouve son état habituel.
Elles peuvent entraîner d'importantes séquelles neurologiques à tout âge. En effet, durant une crise prolongée, certaines zones du cerveau manquent d'oxygène. De plus, des dommages peuvent être causés aux neurones en raison de la libération de substances excitatrices et de catécholamines associées au stress aigu.
Les crises non-épileptiques psychogènes (CNEP) sont des crises très similaires à celles des patients épileptiques mais pour lesquelles on ne retrouve pas d'anomalie électrique dans le cerveau. On les appelle parfois « crises dissociatives », « crises fonctionnelles », « crises psychogènes » ou « pseudocrises ».
La Ligue Internationale contre l'épilepsie définit dans sa classification, quatre types d'épilepsies : les épilepsies généralisées, les épilepsies focales, les épilepsies focales et généralisées combinées, ainsi que les épilepsies non déterminées ou inconnues.
SUDEP fait référence aux décès de personnes épileptiques qui ne sont pas causés par une blessure, une noyade ou d'autres causes connues . Des études suggèrent que chaque année, il y a environ 1,16 cas de SUDEP pour 1 000 personnes épileptiques, bien que les estimations varient. La plupart des cas de SUDEP, mais pas tous, surviennent pendant ou immédiatement après une crise.
Plus de la moitié des épilepsies commencent pendant l'enfance : chaque année, environ 4 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chez l'enfant. Chez les seniors, l'épilepsie peut être provoquée par des lésions du cerveau, par exemple à la suite d'un accident vasculaire cérébral (AVC) ou d'une tumeur.
De nombreuses personnes épileptiques qui répondent au traitement peuvent passer des mois, voire des années, sans crise. Les personnes atteintes d'épilepsie résistante au traitement peuvent avoir jusqu'à des centaines de crises par jour ou une crise par an avec des conséquences parfois invalidantes.
Fruits et légumes : Pour augmenter votre apport en antioxydants, intégrez régulièrement une variété de fruits et légumes colorés, tels que des baies, des cerises, des agrumes, des tomates, des épinards, du chou frisé, du brocoli et des choux de Bruxelles , à votre alimentation.
Les patients épileptiques doivent éviter la consommation excessive de certains jus de fruits (par exemple, pamplemousse, citron vert, grenade, kinnow et carambole) et de boissons contenant de la caféine. Cependant, la consommation quotidienne de café et de thé peut faire partie d’une alimentation saine et équilibrée, et il n’est pas nécessaire d’arrêter leur consommation chez les patients épileptiques.
Les niveaux de sucre dans votre sang peuvent affecter les convulsions chez certaines personnes. Si vous constatez une augmentation ou une chute soudaine de votre glycémie, cela pourrait provoquer des convulsions. C'est pourquoi il est généralement préférable d'éviter les aliments transformés à forte teneur en sucre tels que les biscuits, les gâteaux, les bonbons et le pain blanc .