Une mesure de protection judiciaire s'applique aux mineurs quel que soit leur âge. Elle est décidée par le juge des enfants, le tribunal pour enfant ou la cour d'assises des mineurs (Art. 8, 16 bis, 28 et 31 de l'ordonnance n°45-174 du 2 février 1945).
En plus du contrôle judiciaire, ou de l'assignation à résidence, le juge peut ajouter une mesure éducative judiciaire provisoire (Mejp). Il peut notamment ordonner les mesures suivantes : Interdiction de se rendre dans certains lieux. Interdiction de rentrer en contact avec les victimes.
Remise à un parent. Admonestation : Réprimande adressée de manière solennelle par le juge des enfants à un mineur délinquant. Depuis le 1er octobre 2021, l'admonestation a fusionnée avec d'autres mesures (telle que la remise à parents) pour n'en former qu'une, appelée l'avertissement judiciaire.
La mise sous sauvegarde de justice est une mesure de protection juridique temporaire destinée à protéger une personne majeure et/ou tout ou partie de son patrimoine si elle n'a plus la capacité de le faire seule et qu'aucun moyen moins contraignant ne suffit à défendre ses intérêts.
La mesure éducative judiciaire vise la protection du mineur, son assistance, son éducation, son insertion et son accès aux soins. La mesure éducative judiciaire consiste en un accompagnement individualisé du mineur construit à partir d'une évaluation de sa situation personnelle, familiale, sanitaire et sociale.
L'Assistance Éducative en Milieu Ouvert (AEMO) est une mesure judiciaire, ordonnée par le juge pour enfants pour une durée déterminée (art. 375 et suivants du code civil relatifs à la protection de l'enfance). L'Aide Éducative à Domicile (AED) est une mesure administrative faisant généralement suite à une AEMO.
Une mesure judiciaire d'investigation éducative a pour but d'évaluer la personnalité d'un mineur en difficulté, sa situation familiale et sociale, ses conditions de vie et celles de ses parents. Elle comporte des entretiens avec le jeune et avec sa famille. Elle aboutit à un rapport remis au juge.
La tutelle est la mesure de protection juridique ayant le plus de conséquences sur les actes que peut réaliser seule la personne protégée. La curatelle et la sauvegarde de justice limitent plus légèrement la liberté d'action de la personne protégée.
L'article 472 du Code civil relatif à l'excédent des revenus de la personne protégée dispose que le curateur « dépose l'excédent sur un compte laissé à la disposition de l'intéressé ou le verse entre ses mains ».
La mise sous tutelle, curatelle ou sauvegarde de justice d'un majeur, peut être demandée au juge des contentieux de la protection par les personnes suivantes : Majeur lui-même. Personne avec qui le majeur à protéger vit en couple. Parent ou un allié
Les condamnations et autres mentions sont effacées du casier judiciaire après un délai de 40 ans à compter de la dernière condamnation ou au décès de l'intéressé.
Les mineurs peuvent également être sujet à des sanctions éducatives qui figureront au casier. Ces sanctions seront automatiquement effacées à l'issue d'un délai de 3 ans si le mineur n'a pas commis de récidives ou de nouvelles infractions.
La justice n'est donc saisie que lorsque le refus ou l'absence de coopération de ces derniers empêche l'évaluation de la situation et son évolution ou lorsque la gravité du danger auquel l'enfant est exposé nécessite une protection immédiate et impérieuse.
Cette mesure ne retire pas l'autorité parentale aux parents de l'enfant. De telles mesures sont fixées pour une durée de 2 ans maximum, renouvelable 1 fois. Toutefois, il est possible que les mesures soient ordonnées pour une durée supérieure si la situation de la famille l'exige.
Qu'est-ce qu'une mesure d'Investigation Éducative (MJIE) ? Une MJIE est décidée par le juge des enfants pour évaluer la personnalité d'un mineur en difficulté, sa situation familiale et sociale et ses conditions de vie, avant de prendre une décision le concernant.
• La mesure judiciaire d'investigation éducative - MJIE
Sa mise en œuvre, par les éducateurs de la DPJJ qui peuvent être secondés par un assistant social et un psychologue, vise à recueillir et analyser des éléments sur la situation scolaire, familiale, sanitaire, sociale et éducative du jeune et de sa famille.
Chaque année, le curateur établit un compte de gestion et fournit toutes les pièces justificatives. Il s'agit d'un document qui retrace les opérations (dépenses, recettes) qui ont été effectuées durant 1 an. Pour les comptes bancaires ouverts au nom de la personne protégée, le curateur doit demander un relevé annuel.
Pour pouvoir vendre un bien lui appartenant, une personne sous tutelle doit être représentée par le tuteur nommé par le juge. Le tuteur signera seul les actes de vente et devra nécessairement y être autorisé en amont, par le juge des tutelles, au moyen d'une ordonnance.
Il existe 3 types de curatelle (simple, renforcée, aménagée) qui limitent plus ou moins les actes que la personne à protéger peut exécuter. Le curateur est choisi en priorité parmi les proches du majeur à protéger (parent, enfant, époux(se),...).
Une personne placée en curatelle reste autonome dans les actes simples de la vie, mais doit être accompagnée pour les actes importants. La tutelle, quant à elle, est une mesure plus protectrice.
La personne désignée est majeure et dispose pleinement de ses droits civils, civiques ou familiaux. Il s'agit, par exemple, d'une personne qui dispose de l'ensemble de ses droits vis à vis de son enfant (l'autorité parentale). L'intérêt de la personne à protéger est préservé
La Mesure Judiciaire d'Investigation Educative est ordonnée durant une phase d'information dans le cadre de l'Assistance Educative sur décision du Juge des Enfants. Elle est guidée par le principe de l'intérêt supérieur de l'enfant. Elle est réalisée dans un cadre contraint par décision judiciaire.
normalement tu dois assister à l'audience et l'AEMO s'arrêtera si le juge pense que tu as tout à fait le controle et les enfants dans les meilleures conditions.
L'envoi d'une convocation en elle-même n'est pas automatique et dépend du type de procédure. Exemple : l'assignation délivrée par huissier au défendeur l'informe et vaut convocation devant le tribunal. Dûment informé, il doit se présenter devant le tribunal sans que celui-ci ne le convoque directement.