Une proposition subordonnée relative est introduite par un pronom relatif simple : qui, que, quoi, dont, où, ou composé : lequel, auquel, duquel… Le chat [que l'on m'a donné] est un bon chasseur de souris. Elle complète un nom ou un pronom appelé antécédent et dont elle est une expansion.
Subordonnée relative explicative
Les subordonnées relatives explicatives (ou non déterminatives, ou qualificatives), quant à elles, sont écrites entre deux virgules, ou entre une virgule et un point final, pour les séparer de la phrase principale.
La relative explicative, ou appositive, ou descriptive, ou parenthétique ajoute à l'antécédent une qualification, sans rien changer à son extension. Ainsi, dans la phrase "les élèves, qui ont bien travaillé, ont obtenu une bonne note", la relative introduit une explication à la principale "les élèves...
Elles peuvent être conjonctives (introduites par que), interrogatives indirectes (introduites par un mot interrogatif) ou infinitives (sans mot subordonnant et avec un verbe à l'infinitif).
La nature d'une proposition subordonnée
La proposition subordonnée conjonctive est introduite par une conjonction de subordination (que, quand, comme, si, etc.) ou par une locution conjonctive de subordination (parce que, bien que, pour que, etc.). Ex. : Les pêcheurs attendent pour sortir [que la tempête se calme].
La subordonnée relative a comme fonction principale de compléter le sens de son antécédent. Elle joue un rôle d'adjectif épithète. On la nomme parfois aussi subordonnée adjective. Elle occupe la plupart du temps la fonction de complément de nom ou de pronom.
La proposition subordonnée relative permet de donner des informations complémentaires sur un nom ou un pronom sans commencer une nouvelle phrase.
Dans une proposition subordonnée relative, « que » est un pronom relatif et peut être remplacé par un nom. Il fait partie du groupe nominal. Dans une proposition subordonnée conjonctive, « que » est une conjonction de subordination et ne peut pas être remplacé. Il fait partie du groupe verbal.
La proposition relative est une subordonnée introduite par un pronom relatif (qui, que, quoi, dont, où, lequel, quiconque). a) C'est le bureau dans lequel il a toujours travaillé. b) Vous compléterez le dossier que vous avez reçu. c) Je l'aperçois qui arrive en toute hâte.
La proposition subordonnée relative "qui parle français" dépend du nom "quelqu'un" et donne une information supplémentaire sur ce dernier. Elle est partie parce qu'elle était fatiguée. La proposition subordonnée circonstancielle de cause "parce qu'elle était fatiguée" exprime la raison pour laquelle "elle" est partie.
Les pronoms où, dont, que, qui ne sont jamais précédés de la virgule lorsqu'ils introduisent une relative déterminative. Ils le sont, en revanche, lorsqu'ils introduisent une relative explicative : J'aime les restaurants où l'on peut apporter son propre vin.
La virgule permet de séparer des groupes de mots, des pronoms, des subordonnées ou des phrases, qui sont coordonnés. En effet, on place généralement une virgule avant les coordonnants mais, car, or, puis, c'est-à-dire, autrement dit, soit, voire, à savoir, etc.
La proposition subordonnée complétive conjonctive est introduite par la conjonction que. Elle complète un verbe ou une expression verbale, par exemple : un verbe de déclaration (dire, préciser…) un verbe de connaissance, de constatation ou d'opinion (savoir, croire, apprendre…)
Introduction Une proposition subordonnée complétive a en général pour fonction d'être COD du verbe de la proposition principale. Exemple : Je te dis que c'est vrai. : la proposition subordonnée complétive que j'ai compris est COD du verbe crois.
-> La complétive par 'que' complète un verbe. Exemple : J'ai su que vous viendriez. -> La relative par 'que' complète un nom. Exemple : La photo que je regarde est belle.
Une proposition subordonnée relative est introduite par un pronom relatif simple : qui, que, quoi, dont, où, ou composé : lequel, auquel, duquel… Le chat [que l'on m'a donné] est un bon chasseur de souris. Elle complète un nom ou un pronom appelé antécédent et dont elle est une expansion.
La proposition subordonnée relative est introduite par un pronom relatif : qui : La fenêtre qui donne sur la rue est ouverte. que : Le volet que tu as repeint est sec. dont : L'homme dont je t'ai parlé arrive.
La proposition principale se trouve généralement avant la subordonnée : Je vous recontacterai (principale) dès que la décision sera prise (subordonnée). Mais elle peut se placer après la subordonnée : Dès que la décision sera prise (subordonnée), je vous recontacterai (principale).
c) Modes : Ces propositions subordonnées peuvent être à différents modes : - à l'indicatif quand l'action qu'elle exprime est considérée comme certaine. - au subjonctif quand la subordonnée est sujet, ou qu'elle exprime le doute ou la réussite. - au conditionnel lorsque l'action qu'elle évoque est irréelle.
Conséquence. La subordonnée circonstancielle de conséquence exprime ce qui résulte de quelque chose. Conjonctions de subordination et locutions conjonctives : si bien que, de sorte que, de façon que, au point que, si/tant/tellement… que + indicatif.
La subordonnée (la phrase enchâssée)
La subordonnée est une phrase enchâssée dans une autre phrase ou un groupe de mots. Comme toute phrase, elle comporte un sujet et un prédicat, et parfois un complément de phrase. Selon sa sorte, elle occupe toujours une fonction syntaxique dans la phrase matrice.