Une fois un trouble dysthymique identifié, le traitement consiste le plus souvent en la prise de médicaments antidépresseurs et anti-anxiolytiques associée à des séances de psychothérapies. La thérapie cognitivo-comportementale (ou TCC) est généralement recommandée.
Psychose due aux drogues : la consommation de drogues, telles que la marijuana, la cocaïne, le LSD, les amphétamines et l'alcool, peut parfois entraîner des symptômes psychotiques. Psychose organique : des symptômes psychotiques peuvent survenir à la suite d'une maladie physique ou d'une blessure à la tête.
Il peut s'agir de changements dans la manière dont les personnes se perçoivent et vivent leurs émotions, leurs pensées et leurs perceptions. Les signes de la phase 2 sont des hallucinations, des délires ou des pensées confuses. La phase 3 d'un épisode psychotique est celle de la guérison.
Psychose et névrose sont des notions très différentes, quoiqu'elles concernent toutes deux des troubles du psychisme. La psychose se distingue essentiellement de la névrose par le fait que le sujet psychotique n'a pas conscience de ses troubles et qu'il perd contact avec la réalité.
La schizophrénie fait partie des psychoses. C'est une maladie grave, qui peut avoir des répercussions dramatiques. Contrairement aux idées reçues et à l'étymologie (schizo – fendre et phren– esprit), elle n'est pas un dédoublement de la personnalité.
Soyez respectueux à l'égard de la personne. Faites preuve d'empathie à l'égard de ses idées et de ses sentiments, et ne portez aucun jugement sur ce qu'elle vous confie. Une personne se trouvant dans un état psychotique peut se comporter et s'exprimer différemment.
La dépression psychotique représente un état dépressif, accompagné de manifestations délirantes ou hallucinatoires. Ces troubles affectent les croyances, les pensées et les perceptions. Les sujets semblent souvent entendre des voix (hallucinations auditives) ou ne plus être maîtres de leurs pensées.
La psychose présente des caractéristiques qui sont communes à toutes les maladies dites mentales : les conséquences internes autant qu'externes risquent toujours d'être graves et invalidantes pour la personne qui est aux prises avec une problématique psychiatrique mais aussi – quoique autrement – pour son entourage.
Les bouffées délirantes se caractérisent par un ou plusieurs épisodes de délire passager pendant lesquels la personne tient des propos incohérents ou adopte un comportement irrationnel. Elles apparaissent de façon soudaine et brutale, chez des individus qui n'ont jamais connu de troubles psychiques auparavant.
La dysthymie a été décrite dès 1921 par Emil Kraepelin comme une sorte de tempérament prédisposant à la mélancolie. Aujourd'hui, la dysthymie est vue comme une dépression mineure mais chronique. La dysthymie est caractérisée par une humeur triste, déprimée et/ou irritable, une perte de plaisir et une fatigue constante.
Habituellement, le psychiatre pose le diagnostic, mais bien souvent le médecin généraliste émet la première hypothèse. "Pour parler de dysthymie, il est nécessaire que les troubles s'inscrivent dans le temps, sans interruption, plus d'un jour sur deux pendant au moins deux ans", précise-t-elle.
Face à la dysthymie, plusieurs solutions thérapeutiques sont possibles : Une psychothérapie, pour travailler sur les humeurs dépressives, les doutes et la perte d'estime de soi ; La prise d'anxiolytiques, sur une courte durée pour gérer l'anxiété relative ; La prise d'antidépresseurs, à plus long terme.
La schizophrénie s'accompagne le plus souvent d'une absence complète de conscience des troubles, surtout au début de la maladie. La personne doit souvent faire plusieurs rechutes pour prendre conscience de sa maladie, ce qui pose des problèmes d'observance du traitement.
Il s'agit de l'incapacité à différer un comportement, un symptôme fréquemment retrouvé dans plusieurs troubles de la personnalité (limite et antisociale notamment) mais qui n'est en rien spécifique des troubles psychotiques.
Cette maladie ne touche pas l'intelligence proprement dite de la personne. Cette maladie affecte la pensée, les sentiments, les émotions tout comme la perception et les comportements et la capacité de raisonnement ou de concentration. Toutes les fonctions ne sont cependant pas perturbées au même moment.
La psychose hallucinatoire chronique
Dans cette psychose, les hallucinations sont nombreuses et touchent tous les sens. Le délire s'organise en général autour des thèmes de la persécution, du mysticisme ou de la mégalomanie. Cette psychose se déclare le plus souvent chez les femmes au moment de la ménopause.
En 2019, une personne sur huit dans le monde – soit 970 millions de personnes – présentait un trouble mental, les troubles anxieux et les troubles dépressifs étant les plus courants (1).
Ce terme définit des personnalités avec une grande instabilité des relations affectives interpersonnelles et de l'image de soi associée à une impulsivité marquée.
La structure psychotique décompenserait sur un mode psychotique : délire et hallucination. La structure névrotique décompenserait, quant à elle, selon les symptômes décrits dans les différentes névroses : angoisse, symptômes hystériques, symptômes obsessionnels, etc.
L'halopéridol est l'antipsychotique le plus couramment utilisé dans de nombreux pays et, avec d'autres antipsychotiques de forte puissance, est souvent considéré comme plus efficace que les antipsychotiques de faible puissance.
La décompensation psychotique, rupture de l'équilibre psychique chez un individu, se caractérise principalement par le fait que cette personne "sort du réel" : elle peut alors présenter ce qu'on des bouffées délirantes, des épisodes délirants très brusques.