Une longe ou une vache sert à se « vacher » au relais : se sécuriser avec autre chose que la corde avec laquelle on grimpe. On s'en sert bien sur en escalade, mais aussi dans toutes les autres activités à corde comme le canyoning, l'alpinisme ou la spéléologie.
Verbe. (Aéronautique) Arriver au sol dans un endroit non prévu pour cela, en parlant d'un aéronef ou d'un parachutiste. (Escalade) S'attacher.
On se vachera dans le gros anneau en bas du relais. Ne pas oublier de fermer le mousqueton à vis au moment de se vacher. Faire ensuite une queue de vache après avoir tiré 3 m de corde. On accroche alors cette queue de vache sur le mousqueton à vis installé sur le pontet du baudrier.
On utilisera de la corde dynamique bien sûr, au minimum un brin de corde dite à simple. Pourquoi ? Une corde à simple possède une force de résistance bien supérieure à celle d'une corde à double. Une corde à double est testée selon le cahier des charges d'une corde à double, c'est-à-dire avec un poids de 55 kg.
Vous devez obtenir une « tête d'alouette » propre sur le pontet. Pour votre confort à venir, pensez à accrocher de suite un mousqueton sur le connecteur de point de repos. Il vous servira à vous vacher (vous accrocher de manière fixe) à un barreau pour vous reposer sans solliciter l'absorbeur.
Egalement appelé noeud de plein poing par les marins il sert à faire une boucle à l'extrémité d'une corde. Relié au baudrier de l'assureur il est utilisé pour prévenir une moulinette éventuellement trop courte Il n'est jamais utilisé comme noeud d'assurage car difficile à défaire après avoir été mis sous tension.
I/ Pourquoi s'encorder ? Dans l'univers de la haute montagne, on s'encorde très souvent. L'encordement, c'est ce qui permet à notre compagnon de cordée de nous retenir et ainsi enrayer une potentielle chute. La corde est dans la plupart des cas gage de sécurité en alpinisme.
On prendra, pour ce faire, une corde de diamètre minimum de 9mm, un brin de 2,5m de long est suffisant pour une taille moyenne de grimpeur, puis procéder comme suit : 1°) On prépare les extrémités comme pour constituer un anneau (voir Fiche dédiée). 2°) Faire à chaque extrémité une ganse de 35 cm.
- Libérez la corde du descendeur et de l'autobloquant. - Fixez les deux brins de corde sur le relais pour éviter de les perdre et assurer la descente du second. - Retirez les nœuds en bout de corde si nécessaire. - Passez le brin de corde à tirer dans le maillon.
Comment ça marche :
Fixer la dégaine explose à une extrémité de la corde par un noeud en huit (brin d'assurage) . Monter jusqu'au premier point et y fixer la corde par l'intermédiaire de la dégaine explose. Pendant la montée la corde n'est pas bloquée, elle coulisse librement dans le grigri.
Les mousquetons en “D” peuvent être utilisés pour se vacher (en bout de longe) ou bien pour assurer (avec un Grigri uniquement). A diamètre équivalent, les mousquetons en “D” sont plus résistants que les mousquetons en poire, car la traction s'exerce au plus près du grand axe du mousqueton.
Prenez l'habitude de vérifier que les maillons que vous utilisez sont bien normés ? Le marquage des Maillons Rapides Péguet destinés à l'escalade mentionne la charge maximale des produits en kN. Celle-ci ne doit pas être inférieure à 25 kN.
escaladeur n. Personne qui escalade une pente en montagne ; grimpeur.
Dispositif d'assurance du premier ou du deuxième de cordée. Le mouvement simultané des deux mains permet le coulissage lent et graduel de la corde. En cas de chute du grimpeur, le Yo-Yo provoque le blocage de la corde.
En alpinisme, le crux est la partie la plus difficile, délicate d'un chemin d'escalade. D'origine latine, ce mot était à la base synonyme de torture ou de supplice, qu'il soit physique ou moral.
Grimper sur deux cordes offre plus de sécurité aux grimpeurs : une chute de pierre peut couper une corde tandis que l'autre est intacte… De plus, on peut limiter le tirage en clippant un seul brin par point pour éviter aux cordes qu'elles ne zigzaguent.
La corde à double laisse la possibilité de mousquetonner alternativement un brin après l'autre afin de réduire le tirage et en même temps la force de choc. Cela est aussi intéressant pour le grimpeur que pour un point d'assurage précaire en « trad ».
HMS signifie en allemand Halb Mastwurf Sicherung, ou demi-cabestan. En effet, ces mousquetons sont dessinés pour l'utilisation de ce nœud de freinage. Ils permettent le retournement du nœud grâce à la forme plus ou moins symétrique et une grande largeur du mousqueton.
Selon la voie, prévoir un fond de sac avec quelques coinceurs, crochets, sangles et bien sûr la lampe frontale. Des grimpeurs, ou animaux, peuvent faire partir des pierres depuis le haut, alors que vous longez la falaise. Évitez également de stationner sous d'autres cordées. Tenir compte du cheminement de la voie.
CORDELETTES DE DIAMETRE 6 ET 7 MM
Elles serviront à confectionner un Prussik ou un Machard, c'est à dire un noeud de contre assurage en rappel, ou bien pour réaliser un relais.
Dans le cas où la longueur du rappel ne dépasse pas la moitié de la longueur totale de la corde, il est possible de descendre en utilisant uniquement sa corde à simple. Passez la corde dans le maillon de rappel et équilibrez les deux brins sortant du relais. La descente se passe ensuite comme avec des cordes à double.
Le dispositif d'assurage permet à la corde de coulisser alors que le grimpeur progresse, mais permet aussi à l'assureur de bloquer facilement la corde en cas de chute.
La main tient le piolet par la tête, le bras est légèrement fléchi. La lame est plantée à côté du haut du corps et sert de support. En fonction de la pente et de la technique de marche, on peut également utiliser le piolet en position de protection.