— Définition statistique mêlant emploi, population polarisée et statut administratif : L'Insee définit comme ville moyenne « un pôle de moyenne ou grande aire urbaine, comprenant donc plus de 5 000 emplois, dont la population est inférieure à 150 000
En France, de manière générale, les petites villes sont souvent celles présentant de 3 000 à 20 000 habitants alors que les villes moyennes commencent à 20 000 habitants pour se limiter à 100 000 habitants. Ce sont les cadres chiffrés retenus par les associations des maires des villes petites et moyennes de France.
En France, on considère souvent comme des petites villes les entités urbaines ayant de 3 000 à 20 000 habitants, mais le seuil de 5 000 habitants est retenu par certains chercheurs (voir par exemple Kayser, 1972).
— Définition statistique mêlant emploi, population polarisée et statut administratif : L'Insee définit comme ville moyenne « un pôle de moyenne ou grande aire urbaine, comprenant donc plus de 5 000 emplois, dont la population est inférieure à 150 000 habitants et qui n'est pas préfecture d'une ancienne région ».
Allons encore plus loin : entre 2.000 et 5.000 habitants, on parle d'un bourg ; entre 5.000 et 20.000 d'une petite ville ; entre 20.000 et 50.000 d'une ville moyenne ; entre 50.000 et 200.000 d'une grande ville.
La plupart des analyses contemporaines des villes moyennes tentent de rendre compte de la grande diversité des situations locales. Elles s'articulent autour de deux axes de recherche. Une première approche met l'accent sur la géographie, la taille et les fonctions exercées (Pouyanne et al. 2008).
Faiblesses internes
Les faiblesses de Paris résident plutôt dans sa géographie interne et dans les questions de gouvernance. Sa géographie interne met en évidence d'incontestables difficultés de cohésion sociale, particulièrement criantes lors des émeutes de l'automne 2005 1.
Les Français déclarent, sondage après sondage, préférer vivre dans des villes moyennes que dans les grandes agglomérations. À l'heure de la valorisation de l'authenticité et de la ville « durable », elles concilient les exigences d'un cadre de vie à taille humaine dans un environnement relativement préservé.
Dans le détail, pour la catégorie des villes, Angers détrône Annecy, leader incontesté du classement 2021 des villes où l'on vit le mieux en France.
1er : Ile-de-France, région qui travaille le plus
L'Ile-de-France est sans surprise la région où l'on travaille le plus en France. Le taux de population en emploi est de 67 %, alors que la moyenne nationale est de 63,30 %.
Parmi les villes de plus de 20 000 habitants, Rouen est en tête (40 220 €), puis Le Havre (33 860 €) ou encore Sotteville-lès-Rouen (32 990 €). Côtés cités de moins de 20 000 habitants, on retrouve Sainte-Adresse (66 660 €), Bois-Guillaume (59 090 €), Mont-Saint-Aignan (57 850 €).
On constate en effet que parmi les 10 premières villes où il fait bon vivre, plus de la moitié se situent sur le littoral : Bayonne bien sûr, mais aussi La Rochelle, Caen, Nice, Bordeaux et Lorient.
1) Rochefourchat (Drôme)
Ce petit village de la Drôme a la particularité d'être la commune la moins peuplée de France avec 1 seul habitant recensé en 2009.
À l'échelle mondiale, la ville d'Édimbourg (Écosse) a été désignée comme la meilleure ville du monde. « Dans tous les domaines, Édimbourg arrive en tête du classement mondial des villes les plus belles et les plus faciles à parcourir à pied », explique Will Gleason.