Définition de manant nom masculin vieux et péjoratif Paysan. au figuré, vieux Homme grossier, sans éducation.
manant n.m. Sous l'Ancien Régime, paysan, vilain ou habitant d'un village.
Mais on sait qu'il existait à Saint-Domingue des Blancs propriétaires et des Blancs non propriétaires, couramment appelés petits-Blancs ou Blancs manants. Ces derniers étaient des artisans dont les intérêts étaient différents de ceux des grands propriétaires blancs.
xiie siècle. Participe présent substantivé de l'ancien verbe manoir, « demeurer ».
Vilain désignait les roturiers ; et plus spécifiquement au Moyen Âge les paysans libres, par opposition aux serfs. Contrairement à roturier, le terme ne s'appliquait pas aux bourgeois, artisans ou marchands. Vilain désigne aussi la qualité de qui n'est pas vertueux, qui est méchant ou qui est laid.
Au Moyen Âge, les paysans sont généralement appelés « vilains » (du latin villanus, qui désigne un habitant de la campagne et dérive de villa, exploitation gallo-romaine).
Qui est assez laid, désagréable à voir, qui déplaît : Il a de vilaines mains. 2. Qui est moralement laid, malhonnête ou indécent : Avoir de vilaines pensées. 3.
Le terme « vilain » dérive du bas latin villicus : homme semi-libre attaché à une « villa », grande exploitation gallo-romaine. Ce fut, pendant tout le Moyen Âge, le nom du villageois ou paysan libre.
Femme de mœurs légères; prostituée. Mais il y a dans ta vie une femme qui te tient d'une façon ou d'une autre (...), c'est quelque vilaine femme des vieux quartiers et tu as peur d'elle? (Pagnol, Marius, 1931, II, 6, p.
Au sein de la seigneurie cohabitent deux catégories de paysans : les vilains (hommes libres) qui ne doivent que des journées de travail (corvée) et les serfs qui ne peuvent ni se marier, ni hériter sans l'accord de leur seigneur.
vilaine. Paysan du Moyen-âge.
Contraire : beau, charmant, gracieux, joli, ravissant, superbe. 2. Moralement laid.
Ce sont les serfs. Le servage se répand vers l'an mille, alors que le système féodal installe une nouvelle hiérarchie sociale. Dans leur grande majorité, les paysans sont libres, mais avec des niveaux de richesse très variés. On les appelle les « vilains » ou les « manants ».
Personne attachée à une terre, dont les biens et le travail appartiennent au propriétaire de cette terre (seigneur, roi, communauté religieuse) envers qui elle a des obligations. Il y a quelque analogie entre le client des époques antiques et le serf du moyen âge.
Les serfs et les vilains. Tous les paysans du même domaine ne jouissaient pas, d'ailleurs, de la même situation. Dans l'ensemble ils se divisaient en deux catégories, les vilains et les serfs, entre lesquels il y avait beaucoup de degrés intermédiaires. Les vilains étaient les moins nombreux, mais les plus favorisés.
Paysans au Moyen Âge, des conditions de vie précaires
La grande majorité des paysans au Moyen Âge vit dans une extrême pauvreté. Leurs habitations, bâties en pierre ou en torchis et recouvertes d'un toit de chaume, sont sommaires, peu isolées, avec un sol en terre battue.
Le statut du serf médiéval procède directement de l'esclavage antique bien que, contrairement à l'esclave antique, le serf du Moyen Âge ait été assez tôt mis en possession d'une tenure servile.
Au Moyen Âge, un mire, évolution phonétique du latin medicus, est un médecin (un docteur en médecine appelé « physicien »), un chirurgien (terme usité jusqu'à la Renaissance), ou encore un apothicaire. On appelait indistinctement mire ceux qui exerçaient ces trois professions.
En bas de l'échelle sociale, deux types de paysans se distinguaient : les serfs (au service de leur seigneur) et les vilains (libres qui louaient des terres à des seigneurs).
La dîme est due par tous les fidèles, roi et seigneurs inclus. Mais avec des exemptions, les Cisterciens, par exemple ne paient pas la dîme, qu'ils devraient normalement au clergé paroissial. Les impôts indirects sont perçus à la source, lors de la vente ou de la circulation de marchandises.
attrayant, badin, distrayant, divertissant, égayant, gai, original, plaisant, récréatif, réjouissant, spirituel.
Contraire : difformité, disgrâce, laideur, monstruosité. – Littéraire : hideur.
Contraire : clarté, jour, lumière.
➙ joli, magnifique, ravissant, splendide, superbe; s'oppose à laid. Un beau paysage. Un bel homme, une belle femme. Beau, belle comme un astre, comme le jour.
Plur. : des voyous. En emploi adjectif, voyou prend la marque du pluriel, mais non celle du féminin : des allures voyous. Le féminin voyoute, employé surtout par plaisanterie, est familier.