Selon le droit du travail, toute personne interne à l'entreprise (salariés, délégués syndicaux, en plus de tout représentant titulaire et délégué suppléant) est autorisée à accéder au local CSE, du moment qu'elle est accompagnée d'un représentant sur place.
L'accès au local doit être libre pour tout membre du CSE (titulaire ou suppléant), délégué syndical ou représentant syndical. L'employeur qui restreindrait cet accès commettrait un délit d'entrave.
Qui peut avoir accès à ce local du CE ? Tous les membres du comité (titulaires, suppléants, représentants syndicaux) ; Les salariés de l'entreprise dans la limite des règles de circulation et de sécurité instituées dans l'entreprise. L'employeur, mais il ne doit pas en abuser.
En principe, seuls les élus titulaires participent aux réunions. La présence du président, des représentants syndicaux et d'acteurs extérieurs dans certains cas précis est également requise.
Le président peut se faire assister
Ce seront forcément des salariés de l'entreprise : par exemple le responsable de la formation, l'ingénieur sécurité, le contrôleur de gestion, le RRH ou le directeur des ressources humaines. Ils ne voteront pas mais pourront prendre la parole et participer aux débats de la réunion.
Le président du CSE doit équiper et financer le comité
L'employeur, représenté par le président du comité, a l'obligation de fournir au CSE un local pour pouvoir se réunir, recevoir les salariés et remplir ses missions. Il doit l'équiper en matériel indispensable à son fonctionnement : ordinateurs, imprimantes, etc.
CSE : rôle et missions
D'exprimer les réclamations, individuelles et collectives, des salariés de l'entreprise. De veiller à l'application des réglementations du travail dans l'entreprise. De promouvoir la santé, la sécurité sur le lieu de travail.
Il représente son syndicat auprès de l'employeur et assure la défense des salariés. Il peut notamment : Formuler des propositions, des revendications ou des réclamations. Assister le salarié qui le souhaite lors d'un entretien préalable à une sanction disciplinaire ou un éventuel licenciement.
Obligation de consultations ponctuelles. L'employeur doit consulter le CSE de façon ponctuelle sur certains sujets. Cela signifie qu'avant de prendre une décision sur certains thèmes, il doit l'informer et le consulter. Le CSE devra alors rendre un avis, que l'employeur décidera de suivre ou non.
L'ouverture du courrier adressé au CSE et aux membres élus : Ce courrier ne doit pas être ouvert par l'entreprise, il doit être directement remis aux élus concernés ou directement au secrétaire du Comité pour diffusion auprès de ces collègues.
Droits d'alerte
Dans certaines circonstances, le CSE d'une entreprise d'au moins 50 salariés dispose d'un droit d'alerte économique : lorsqu'il a connaissance de faits de nature à affecter de manière préoccupante la situation économique de l'entreprise, il peut demander à l'employeur de lui fournir des explications.
Le CSE étant une personne morale, il détient des droits mais aussi des obligations : des obligations contractuelles à l'égard de tiers et des obligations relatives au déroulement des activités proposées. De par sa personnalité morale, le CSE peut également voir sa responsabilité engagée, notamment en cas d'accident.
La communication du CSE va nécessairement de pair avec ses missions et ses actions, comme le rapport d'activité et de gestion ou les informations sur les ASC (Activités sociales et culturelles). Certaines communications sont obligatoires, notamment la publication de procès-verbaux.
Le secrétaire de CSE est obligatoirement en charge de rédiger le procès-verbal des séances plénières de l'instance, mais la rédaction du PV peut être fastidieuse et demande du temps. D'autant que le secrétaire ne dispose que de 15 jours pour les rédiger et d'un crédit d'heures de délégation limité.
Par conséquent, vos questions délégués du personnel doivent être précises et sans ambiguïté. Nous vous conseillons également de poser les questions par ordre chronique. Ici, il peut s'agir du règlement intérieur. Pour des réponses bien précises, optez pour des questions fermées.
Pour les heures de délégation qui n'ont pas été prises au cours d'un mois, le Code du travail prévoit la possibilité de reporter ces heures sur le mois suivant, dans la limite de 12 mois.
Le rôle du délégué syndical consiste à représenter son syndicat auprès de l'employeur. C'est lui qui transmet les réclamations, les revendications ou les propositions de son syndicat à l'employeur. Le représentant syndical assure aussi la défense des salariés.
Il doit reconstituer les sommes que les salariés auraient perçues s'ils avaient travaillé. Par conséquent, un délégué syndical ne perçoit aucune rémunération pour son activité syndicale, mais celle-ci ne doit pas mener à une perte de salaire.
Pour les représentants syndicaux au CSE, le temps passé en réunion plénière du comité donne toujours lieu à maintien de salaire par l'employeur (mais avec déduction du crédit d'heures de délégation dans les entreprises de moins de 501 salariés).
Le délégué syndical est un représentant du personnel désigné par un syndicat représentatif dans l'entreprise qui a créé une section syndicale. Le délégué syndical négocie des accords collectifs. Il représente son syndicat auprès de l'employeur pour lui formuler des propositions, des revendications ou des réclamations.
La procédure est la suivante : Consultation du CSE dans un délai de 10 jours à compter du début de la mise à pied. Demande d'autorisation de licenciement présentée à l'inspection du travail dans les 48 heures suivant la délibération du CSE.
L' Urssaf , dans sa mission de contrôle, contribue à la lutte contre le travail dissimulé.
Le document unique d'évaluation des risques professionnels (DUERP) est obligatoire dans toutes les entreprises dès l'embauche du 1er salarié. L'employeur consigne dans ce document le résultat de l'évaluation des risques pour la santé et la sécurité auxquels peuvent être exposés les salariés.
Il convient de distinguer la réclamation qui est une prérogative du CSE, de la revendication qui relève des délégués syndicaux. Réclamer signifie demander l'application de quelque chose auquel le salarié a normalement droit (application des dispositions légales en vigueur dans l'entreprise).