Ce qu'il faut savoir. Ce tableau, l'un des plus connus de l'artiste avec la Naissance de Vénus (vers 1484–1485), fut commandé par Lorenzo di Pierfrancesco de Médicis, dit Laurent le Magnifique, probablement pour orner une chambre de son palais.
Le Printemps (Primavera) à la Galerie des Offices de Florence. Le Printemps (Primavera en italien prononcé : [ˌprimaˈveːra]) est une peinture allégorique de Sandro Botticelli, exécutée en tempera sur panneau de bois entre 1478 et 1482, période de la Première Renaissance.
Une autre théorie veut que le tableau soit un portrait tout en métaphores de la femme aimée. Le tableau de Botticelli est censé susciter l'amour par l'observation de la beauté visuelle. C'est pour cela qu'on a la représentation de très jolies jeunes femmes. Elles nous regardent comme Flore par exemple.
Selon Giorgio Vasari, le surnom de Botticelli viendrait du patronyme de son premier maître, un orfèvre portant le nom de Botticello, mais cette origine a été discutée. La précision que Botticelli acquiert au contact de l'orfèvrerie lui sera utile pour le dessin.
Léonard de Vinci, L'Homme de Vitruve, vers 1490
Ce célèbre dessin de Léonard de Vinci représente les proportions du corps humain, inspirées des théories de l'architecte romain Vitruve.
Berceau de la Renaissance italienne, la Toscane a rayonné aux XVe et XVIe siècles. Aujourd'hui, de Florence à Sienne en passant par le Chianti, on peut revisiter la région à travers ses sublimes fresques peintes par Gozolli, Lippi, Sodoma ou Vasari.
Saison qui précède l'été et suit l'hiver (de l'équinoxe de mars [20 ou 21] au solstice de juin [21 ou 22], dans l'hémisphère Nord). 2. Littéraire. Douceur du climat, température douce.
Fichier:Giuseppe Arcimboldo - Spring, 1573.
A Florence, le prêt de sept des plus belles œuvres de Botticelli conservées au musée des Offices a provoqué une polémique entre sa directrice et le surintendant des musées florentins.
Cette peinture est une allégorie mythologique tirée des Métamorphoses d'Ovide. Elle représente au centre Vénus, à gauche, Mercure près des Trois Grâces, et à droite, Zéphyr avec Flore qui se transforme en Florence, déesse des fleurs.
Zéphyr (ou Favonius pour les romains), est le dieu grec du Vent d'Ouest et du Printemps, apportant avec lui la belle saison et la renaissance de la nature.
L'explication de ce changement de date est scientifique. Cette année, le 20 mars correspond en effet à la date de l'équinoxe de printemps, le moment de l'année où la durée du jour et de la nuit sont identiques, grâce à un alignement complet du Soleil et de l'équateur.
Symbole de renouveau, les plantes du printemps, comme l'aubépine, le coquelicot, la mauve ou le sureau, ont toutes en commun des vertus de bien-être. Elles apportent le repos du corps ou celui de l'esprit, chassent les angoisses ou aident à trouver la sérénité.
Florence est le principal foyer de la Renaissance. Durant plus de deux siècles, entre le début du XIVe siècle et le début du XVIe siècle, la ville connaît un essor artistique exceptionnel soutenu tout à la fois par un commerce florissant, d'importants ordres religieux et un riche mécénat privé.
La personnalité majeure du Trecento est sans conteste Giotto, dont la renommée, largement diffusée par la tradition (Villani, Ghiberti, Vasari), connaît un retentissement extraordinaire.
Parmi les artistes les plus célèbres de la Renaissance figurent Léonard de Vinci, Michel-Ange et Raphaël. Ils sont à l'origine de certaines des peintures et sculptures les plus emblématiques de cette période.
Et ce afin de retrouver en quoi Paris est une capitale de la Renaissance, dans un monde urbain encore familier de la « bonne ville ». À cette époque, pour beaucoup de Français, Paris c'est l'Amérique, une grande ville lointaine.
Giorgio Vasari fut l'un des premiers à utiliser le terme « renaissance » en 1550 dans ses Vies des plus excellents peintres, sculpteurs et architectes pour désigner un renouveau des lettres et des arts. Les contemporains de cette période étaient conscients d'un changement profond dans le domaine artistique.
Simonetta Vespucci, la muse de Botticelli
Simonetta inspire les plus grands et fait chavirer les cœurs des Florentins, dont celui de Julien de Médicis, qui sera connu comme son amant platonique. La beauté et la grâce de la jeune femme sont célébrées par de nombreux peintres et poètes.