Le premier député à avoir théorisé cette devise est Maximilien de Robespierre dans son Discours sur l'organisation des gardes nationales, imprimé mi- décembre 1790 et diffusé largement dans toute la France par les Sociétés populaires, même s'il ne fut jamais prononcé, ni le 5 décembre 1790 , ni les 27 et 28 avril 1791 ...
Une formule qui a suscité des débats
Ce n'est qu'en 1848, avec la proclamation de la IIe République, que la formule « Liberté, Égalité, Fraternité » devient la devise officielle de la France. Elle figure alors comme « principe » républicain inscrit au préambule de la Constitution.
La laïcité garantit à tous les citoyens, quelles que soient leurs convictions philosophiques ou religieuses, de vivre ensemble dans la liberté de conscience, la liberté de pratiquer une religion ou de n'en pratiquer aucune, l'égalité des droits et des devoirs, la fraternité républicaine.
La devise est inscrite sur le fronton des édifices publics le 14 juillet 1880. Elle figure dans les constitutions de 1946 et 1958 et fait aujourd'hui partie intégrante de notre patrimoine national.
"Liberté, égalité, fraternité" est la devise de la République française. Elle orne les bâtiments publics. Choisie en 1848 sous la IIe République, elles s'inspire des principes de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789.
La devise révolutionnaire encore inscrite à Lagny
Il s'agit de la devise révolutionnaire, attribuée à Maximilien Robespierre, qui, pour résumer, proclame la mort pour tous ceux qui ne partagent pas ces valeurs.
Adopté sur proposition de Jean-Baptiste Belley (un des premiers députés noirs, représentant de Saint-Domingue), le terme de « fraternité » apparaît pour la première fois dans les textes en novembre 1848 à l'article IV du préambule de cette constitution : « Elle (la République française) a pour principe : la liberté, l' ...
En 1905, la loi de séparation des Églises et de l'État est considérée comme le texte fondateur de la laïcité en France. Elle proclame que j'ouvre les guillemets « La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes » je ferme les guillemets.
Durant le Second Empire, c'est une période d'entente cordiale entre le gouvernement et le clergé catholique. De 1879 à 1905, la France franchit une deuxième étape de laïcisation, sous l'impulsion en particulier de Jules Ferry, ministre de l'instruction publique.
la liberté de conscience et celle de manifester ses convictions dans les limites du respect de l'ordre public, la séparation des institutions publiques et des organisations religieuses, • l'égalité de tous devant la loi quelles que soient leurs croyances ou leurs convictions.
L'Arbre de la laïcité est un arbre planté en France pour célébrer l'anniversaire de la Loi du 9 décembre 1905 de séparation des Églises et de l'État. Logo de la campagne L'Arbre de la Laïcité Guy Georges, instituteur et syndicaliste laïque, initiateur de l'arbre de la laïcité.
camaraderie, concorde, union, unité. Contraire : désaccord, haine.
"Liberté, Égalité, Fraternité"
Ces trois mots sont la devise de la République française. Ensemble, ils représentent les valeurs qui nous unissent en tant que Français. En tant que Français on pense que chacun d'entre nous naît libre et à égalité avec les autres.
Du latin fraternitas, qui désigne les relations entre frères, entre peuples, la fraternité est, selon le Petit Larousse illustré 2016, le « lien de solidarité et d'amitié entre des êtres humains, entre les membres d'une société ».
Transmission des valeurs républicaines, laïcité, citoyenneté, culture de l'engagement et lutte contre toutes les formes de discrimination sont au centre de cette mobilisation.
La Constitution de 1958 en rappelle les fondements. L'article 1er de la Constitution, en qualifiant la République, énonce ses principes : « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale».
Drapeau tricolore, Marianne, 14 juillet... La liste des symboles et emblèmes de la République française. "L'emblème national est le drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge" et "L'hymne national est la “Marseillaise” " (art. 2 de la Constitution).
Figure féminine combattante coiffée du bonnet phrygien, elle brandit le drapeau tricolore sur les barricades. Les Républicains victorieux en 1848 en feront leur emblème. Après la révolution de 1848, Marianne incarne la République victorieuse.
L'idée de fraternité vient, quant à elle, du préambule de la Constitution de 1848 rédigée pour la mise en place de la Deuxième République. Cette devise figure sur la plupart des batiments publics (mairies et écoles publiques) et sur les papiers officiels provenant de l'État.
Les valeurs de la devise républicaine (liberté, égalité, fraternité) et la laïcité sont au fondement du droit français. Ces valeurs sont sources de règles qui se déclinent en droits, devoirs et interdits.
A la fraternité répond désormais la sororité, comme outre-Atlantique « brotherhood » s'est vu opposer « sisterhood » – un terme popularisé par l'ouvrage de Robin Morgan, Sisterhood is Powerful, publié en 1970.
Des alternatives pourraient, par exemple, être les termes d'« adelphité », de « solidarité », etc. » Cette proposition est également soutenue par Réjane Sénac, qui critique le concept de fraternité : « l'égalité est inconditionnelle pour les frères ; mais pour les « non-frères », elle reste conditionnelle.
affection, amitié, attachement, coup de foudre, tendresse. – Littéraire : entichement, flamme, piété, sentiment. Contraire : animosité, antipathie, aversion, haine.
Une "Charte de la laïcité" voulue par Vincent Peillon, sera désormais affichée dans tous les établissements scolaires publics en France pour rappeler notamment aux élèves l'interdiction de porter tout signe religieux ostensible* ou de s'opposer à un enseignement au nom de leurs convictions religieuses.
Principe inscrit à l'article premier de la Constitution française, la laïcité garantit la liberté de conscience et protège la liberté de croire ou de ne pas croire. Ce principe républicain est établi par la loi de séparation des Églises et de l'État de 1905.