Nous utilisons aujourd'hui le calendrier dit grégorien, qui est entré en vigueur à une date précise : le 15 octobre 1582. Il a été créé par le pape Grégoire XIII pour corriger le précédent, le calendrier julien, lui-même mis en place en 45 avant Jésus-Christ par Jules César.
Ce sont les Égyptiens qui établirent que l'année compte 365 jours, divisés en 12 mois de 30 jours. Les Grecs et les Romains qui régnaient sur tout le bassin méditerranéen s'étaient inspirés des calendriers des Mésopotamiens pour inventer le leur : le calendrier romain fut inventé au VIIème siècle avant J. -C.
L'année commençait alors au mois de mars. C'est en 46 avant Jésus-Christ que Jules César décide de changer cela. Il crée le calendrier julien qui ne se base plus sur la Lune mais sur le Soleil, et compte 365 jours. C'est quatre siècles plus tard que l'Eglise décide que le 1er janvier marquerait la nouvelle année.
Une année contient désormais 365 jours et commence au 1er janvier pour célébrer Janus, le dieu à deux faces. En 800, Charlemagne chamboule à nouveau les règles et fait du 25 décembre le premier jour de l'année. Il lui fait le choix de cette date pour son sacre et donc pour célébrer une nouvelle année.
Une année zéro a été inventée par l'astronome Jacques Cassini en 1740 dans ses Tables astronomiques. En astronomie et plus particulièrement dans les calculs d'éphémérides, l'année zéro est donc celle qui précède immédiatement la première année de l'ère chrétienne.
C'est durant l'époque romaine, dans le 3e millénaire avant J-C qu'on retrouve le premier calendrier.
Quel âge avait Jésus en l'an 0 ? Et finalement, Jésus ne serait pas mort en 33, mais quelques années plus tôt – vraisemblablement le 7 avril 30, à l'âge de 36 ans.
L'année zéro n'existe pas dans l'ère chrétienne (Anno Domini) , ni dans le calendrier grégorien ni dans le calendrier julien. L'année -1 précéde donc immédiatement l'an 1. Elle n'existe pas non plus dans le calendrier révolutionnaire français qui commence directement à l'an I. C'est Denys-le-Petit, moine scythe mort.
Qui a inventé le calendrier ? Au IIIe millénaire avant J.C, les cités sumériennes de Mésopotamie sont les premières à utiliser un calendrier, correspondant aux mouvements de la Lune, auquel ils ajoutaient si nécessaire des mois supplémentaires pour conserver une correspondance avec les saisons de l'année..
Cette date plaçant la naissance de Jésus au printemps fait peut-être écho à une tradition judéo-chrétienne d'origine sacerdotale basée sur le calendrier du Livre des Jubilés dont Hippolyte aurait connaissance.
Il faut attendre une décision de l'empereur Jules César, en 46 avant J. -C., pour que le 1er janvier devienne le premier jour de la nouvelle année : les Romains dédient alors ce jour et le mois entier à Janus, le dieu aux deux faces, l'une tournée vers l'avant, l'autre vers l'arrière.
Jules César a posé les bases de notre calendrier actuel
Ce calendrier “julien” est basé sur le cycle solaire et instaure alors une année de 365 jours. L'Église s'approprie la date du 1er janvier en 352 au motif qu'elle correspondrait à la circoncision de Jésus, huit jours après sa naissance.
L'année 1 (qui suit immédiatement l'année 1 av. J. -C. , il n'existe pas d'année 0) est l'Anno Domini ou année du premier anniversaire (le 25 décembre) de Jésus-Christ. La date supposée de sa naissance serait plutôt l'année 7 avant l'ère commune.
Pour les grands mathématiciens qu'ils étaient, le calcul n'a pas fait un pli: ils ont pris une année solaire (365 jours) et l'ont divisée par la durée d'un cycle lunaire (30 jours). Autrement dit, en langage mathématique: 365÷30=12,2 et des poussières. En arrondissant, on obtient donc bien 12 cycles lunaires par année!
La Terre tourne aussi autour du Soleil. Ces deux mouvements ont des durées différentes : il faut environ 365 jours un quart pour accomplir le tour du Soleil. Une autre complication naturelle explique la diversité des calendriers.
Étymologiquement, le mot provient du latin datum, « donné ». En diplomatique, l'étude des documents officiels, on distingue la date dans son acception temporelle de la « date de lieu », c'est-à-dire l'indication du lieu où a été rédigé l'acte.
Primidi, duodi, tridi, quartidi, quintidi, sextidi, septidi, octidi, nonidi et décadi.
On retrouve en effet dans la bible hébraïque l'histoire de la création du monde qui s'est faite en 6 jours, auxquels s'ajoute un 7ᵉ jour pour le repos. Ce qui est certain, c'est que la semaine telle qu'on la connaît aujourd'hui commence à apparaître dans des écrits romains qui datent du Ier siècle.
L'an zéro est censé correspondre à la naissance du Christ, un repère connu de tous qui symbolise le début de l'ère chrétienne.
D'après divers chercheurs, le choix de cette année de référence est effectué en 523 par le moine Denys le Petit (Dionysius Exiguus) qui calcule la date de la naissance de Jésus-Christ. Cependant la plupart des chercheurs s'accordent à dire que Denys le Petit situait la naissance de Jésus en 1 av.
Tous tirés du calendrier romain, la plupart des noms des mois font référence à des personnages célèbres de la mythologie et de la scène politique romaine. Si certains mois de l'année ont conservé leurs noms latins, d'autres ont été dédiés aux dieux et aux déesses ou aux empereurs.
1789 : Déclaration des droits de l'homme et du citoyen et prise de la Bastille. 1792 : Débuts de la république. 1804-1815 : 1er empire (Napoléon se fait sacré empereur suite à son coup d'Etats de 1799). 1815-1848 : Monarchie constitutionnelle avec Louis Philippe à sa tête.
Tradition chrétienne
Pour l'abbé Pierre Caussel (1651-1728), Jésus-Christ, depuis l'âge de douze ans jusqu'à trente ans environ, « demeura à Nazareth dans la maison de saint Joseph, travaillant de ses mains ».
Au XVe siècle, lorsque Gutenberg imprime la Bible, les autorités religieuses affirment que c'est Dieu lui-même qui a dicté les textes à des prophètes, à commencer par Moïse pour le Pentateuque, soit les cinq premiers rouleaux de l'Ancien Testament qui correspond à la Torah juive.
L'araméen est surtout connu comme la langue de Jésus. Cette langue sémitique, originaire de la région du cours moyen de l'Euphrate, avait essaimé jusqu'en Syrie et en Mésopotamie entre 800 et 600 avant Jésus- Christ.