Raphaël Delpard soutient que la notion de « peuple palestinien », a été inventée par le KGB au lendemain de la guerre des Six Jours afin que le régime soviétique conserve une influence au Moyen-Orient.
1890 : Préoccupé par les pogroms en Russie, le journaliste Theodor Herzl déclare nécessaire la création d'un État juif en Palestine et publie, en 1896, L'État des Juifs. 1897 : Le Congrès de Bâle est considéré comme l'événement fondateur du mouvement sioniste.
Les premiers habitants connus de la Palestine historique furent les Cananéens, qui n'ont rien de commun avec les Palestiniens arabophones actuels. Le terme de Cananéen peut être considéré comme un synonyme du mot Phénicien.
En 1988, le Conseil national palestinien, réuni à Alger, proclame la création de l'État de Palestine.
La colonisation israélienne des territoires palestiniens.
Sous mandat britannique à partir de 1920, la Palestine est finalement partagée par l'ONU en 1947 avant que David Ben Gourion ne proclame l'indépendance d'Israël en 1948.
Conquête par Israël. En 1967, à la suite de la guerre des Six Jours, Israël prend (notamment) le contrôle de ces territoires à la suite de sa victoire militaire sur les troupes jordaniennes et irakiennes de Cisjordanie, ainsi qu'égyptiennes et palestiniennes de la bande de Gaza.
Les tendances politiques du mouvement considèrent que la Terre d'Israël appartient de droit aux Juifs : la Palestine est l'Eretz Israël, « Terre promise pour les Juifs ». Le Proche-Orient est alors placé sous la domination de l'Empire ottoman, mais l'influence européenne y est forte.
Les États-Unis et l'Union européenne via l'UNRWA en sont les principaux contributeurs. Depuis les années 2000, l'Union européenne a financé l'UNRWA de 1,6 milliard d'euros. Depuis les années 1990, les États-Unis ont donné en assistance 5 milliards de dollars aux Palestiniens et 5,6 milliards à l'UNRWA depuis 1950.
Paris estime "ne pouvoir entretenir aucun contact avec le Hamas tant que les trois conditions du Quartette (renonciation à la violence, reconnaissance du droit d'Israël à exister, reconnaissance des accords signés entre Israël et l'OLP) n'auront pas été remplies".
Le conflit inclut une forte dimension religieuse, en raison de l'importance des territoires disputés, notamment Jérusalem, pour les trois religions monothéistes, et du fait de la caractérisation d'Israël comme État juif, à majorité juive et face à des Palestiniens majoritairement musulmans.
Il y a 2000 ans les Juifs habitaient en Israël, mais les Romains les ont chassés. 2000 ans plus tard, les Juifs sont revenus car ils en avaient assez d'être persécutés. Ils voulaient avoir un pays à eux. Le problème c'est que la Palestine n'était pas vide.
Le peuple juif est issu des Israélites qui ont vécu dans la région du Croissant fertile et sur la côte Est de la Méditerranée et qui commencent à se développer au début de l'âge du fer. Il émerge au sein des peuples existant entre le Nil, le Tigre et l'Euphrate.
Israël est le nom que s'est donné, selon la Bible, Jacob, fils d'Isaac et petit-fils d'Abraham, d'après une expression hébraïque qui signifie : «Dieu s'est montré fort». Jacob aurait en effet combattu toute une nuit contre un homme qui se révéla être un ange envoyé de Dieu.
Le 14 mai 1948 , dernier jour du Mandat britannique, le président de l'Agence juive, David Ben Gourion, proclame l'indépendance de l'État d'Israël dont il devient le premier Premier Ministre.
Les Juifs appelaient la région Eretz Israël, la terre d'Israël, qui fut divisée après la mort du roi Salomon entre les royaumes d'Israël au nord et de Juda au sud. La dénomination Palestine apparaît pour la première fois dans la littérature gréco-latine, chez Hérodote.
En raison, de la surpopulation et du manque de moyens quant aux infrastructures notamment, les territoires palestiniens ne sont pas auto-suffisants. Ils n'ont donc aucune indépendance car en plus de leur déficit de production économique, leur approvisionnement est sous contrôle Israéliens.
Réligion. Les Palestiniens sont, très majoritairement, des musulmans sunnites. Selon les estimations, les chrétiens représenteraient entre 3 et 6% de la population ; ils appartiennent à différentes confessions.
Après trois réunions d'urgence sur le conflit israélo-palestinien, le Conseil de sécurité de l'ONU n'est toujours pas parvenu à un accord commun, en raison du blocage d'un pays : les Etats-Unis.
L'Algérie a longtemps soutenu l'Organisation de libération de la Palestine depuis les années 1970 et les présidents algériens Houari Boumédiène et Chadli Bendjedid ont à la fois organisé et accueilli Yasser Arafat. L'Algérie a également fourni des armes et un entraînement pour les militants palestiniens.
Ce sont en fait les Soviétiques qui, les premiers, reconnaissent de jure Israël (c'est-à-dire une reconnaissance définitive et plénière), alors qu'au même moment les États-Unis ne le reconnaissaient que de facto (c'est-à-dire de manière provisoire ou limité à certains rapports juridiques).
Le plan de partage de l'ONU du 29 novembre 1947 divise la Palestine entre un Etat juif et un Etat arabe.