Solon est souvent considéré comme le père de la démocratie athénienne. Après avoir interdit l'esclavage pour dettes, il effectue de profondes réformes dans le fonctionnement du système politique de la cité d'Athènes. Il décide que l'ecclésia, l'assemblée des citoyens, se réunira au moins quatre fois par mois.
Dans l'Antiquité, l'Ecclésia est, à Athènes, l'Assemblée des citoyens. Elle vote les lois, le budget, la paix ou la guerre, l'ostracisme. Elle tire au sort les bouleutes (présidents du conseil), les héliastes (membres des tribunaux), les 10 archontes (magistrats qui dirigent la république) et élit les dix stratèges.
Tous les jours, un prytane est élu comme président, c'est-à-dire chef de l'État. C'est la possibilité pour n'importe quel citoyen d'occuper au moins une fois dans sa vie une fonction politique importante. Les prytanes président les réunions de l'Ecclésia.
L' Ἐκκλησία (Ecclesia), c'est l'assemblée générale de tous les citoyens. Le terme définit une assemblée constitutionnelle, régie par des règles et un calendrier, qu'il faut clairement distinguer d'une réunion spontanée, d'un rassemblement accidentel (ὁ σύλλογος, le sullogos).
La Boulè (ou Conseil des 500)
Ils sont aussi responsables de l'organisation et de la préparation des réunions de l'Écclésia. Ils écrivent les projets de loi et les présentent lors des assemblées de l'Écclésia pour les faire voter.
Considéré comme le père de la démocratie, Périclès ouvre la vie politique à tous les citoyens athéniens.
Solon et Clisthène, pères de la démocratie à Athènes
et engage des réformes fondamentales. Il supprime l'esclavage pour dettes et revoit le système des classes. Désormais, le sang seul ne compte plus et le système est basé sur les richesses de chacun. Il met également en place un tribunal populaire ouvert à tous.
a)Les citoyens gouvernent
L'Ecclésia élit les dix stratèges qui sont des magistrats élus pour un an et qui dirigent la cité tout en commandant l'armée. De même, au sein même de l'Ecclésia est choisi par les dieux, par tirage au sort et pour une durée d'un an 6 000 juges et 500 conseillers.
Plusieurs fois par mois, les citoyens se réunissent en assemblée, appelée l'Ecclésia, pour débattre et prendre les décisions qui concernent la cité.
Le terme de " Βουλή" (Boulè) se traduit par généralement "Conseil" ou "Conseil des Cinq-Cents". Le nombre initial de 400 membres dans la période pré démocratique fut en effet porté à 500 par Clisthène, à raison de cinquante bouleutes (οἱ βουλευταί) par tribu.
En 594 avant J. -C., Solon est nommé archonte (haut dirigeant politique) et initie des réformes importantes qui constituent les premières étapes vers la démocratie.
Les métèques (du grec métoikos, « celui qui a changé de résidence ») sont des étrangers libres, installés dans la cité d'Athènes. La plupart d'entre eux sont artisans ou commerçants. Leur statut leur interdit de posséder une terre ou une maison, ou de participer à la vie politique.
Dans les cités de la Grèce antique, la Boulè (en grec ancien : Βουλή / Boulḗ) aussi transcrit Boulê, est une assemblée restreinte de citoyens chargés des lois de la cité. Son nom a souvent été traduit par « Conseil » et, plus rarement, par « Sénat ».
Les premières expériences d'un régime politique démocratique ont lieu pendant l'Antiquité, dans la cité grecque d'Athènes. Le terme « démocratie » vient d'ailleurs du grec ancien « dêmos », qui signifie « peuple », et « kratos », qui réfère au pouvoir : la démocratie est donc, littéralement, le « pouvoir du peuple ».
C'est avec la civilisation grecque, dans la cité-État d'Athènes, que l'on expérimente une première forme de démocratie, au 5e siècle av. J. -C. Ce régime politique est le fruit de la réflexion des philosophes grecs.
En 507 av JC, Clisthène décrète que tous les citoyens disposent des mêmes droits et des mêmes devoirs. Les citoyens pourront voter pour choisir ceux qui dirigent la cité. C'est ainsi que nait l'idée de la démocratie dans la cité d'Athènes.
Contrairement à l'Aréopage, l'Héliée est donc une institution véritablement démocratique, la fonction judiciaire de juge ou de juré étant à Athènes une composante essentielle de la citoyenneté au même titre que les fonctions politiques ou militaires.
Clisthène d'Athènes (en grec Κλεισθένης / Kleisthénês) est un réformateur et un homme politique athénien, né vers 565 ou 570 av. J. -C. et mort à une date inconnue (probablement entre 508 et 492 av.
Assemblée du peuple dans certaines cités grecques ; à Athènes, tribunal populaire.
Ce n'est donc pas un roi qui dirige, mais l'ensemble des citoyens : Athènes est une démocratie. Démocratie : forme de gouvernement dans lequel le pouvoir appartient à l'ensemble des citoyens.
On voit que dès ses origines, la démocratie athénienne repose sur des principes simples mais intangibles : la participation directe des citoyens à l'exercice effectif du pouvoir, la souveraineté du peuple, l'égalité de parole et l'égalité de droits entre ceux qui en font partie, ainsi, bien sûr, que la règle de la ...
Les séances à l'Ecclésia durent des heures car les débats sont animés. Les décisions sont ensuite prises à main levée, à la majorité des votants : c'est la démocratie. 3L'horloge à eau ou clepsydre mesure le temps de parole des orateurs.
Les auteurs grecs ne sont pas d'accord sur la liste de leurs noms ; au témoignage de Platon, c'étaient Bias de Priène, Chilon de Sparte, Cléobule de Lindos, Périandre de Corinthe, Pittacos de Mytilène, Solon d'Athènes et Thalès de Milet.
Le partage de la citoyenneté
Pour les Athéniens, la démocratie ne se limite pas à l'élection de représentants mais implique un exercice effectif du pouvoir par tous les citoyens. C'est ce "partage" à parts égales du pouvoir du demos que garantit le principe d'isonomie.
Les Pisistratides et la fin de la Tyrannie. A sa mort, en 527-528, Pisistrate laisse le pouvoir à ses deux fils, Hippias et Hipparque. Ces deux frères exercent la tyrannie conjointement et poursuivent la politique de leur père. Hipparque, protecteur des arts, n'a qu'une part symbolique du pouvoir.