C'est d'abord chez Cicéron que l'ironie acquiert une valeur totalement positive. Le grand orateur romain sut le premier distinguer entre l'ironie comme simple figure de rhétorique et l'ironie comme habitude de parole (voyez De Officiis, I, 30).
L'idée a été développée pour la première fois par Sigmund Freud (1905). Pour cet auteur, le choix de la non-littéralité permet d'exprimer une agressivité qui aurait été socialement inacceptable énoncée littéralement.
Les buts de l'ironie : L'ironiste veut… dévoiler ce qui est anormal, faux, absurde ou amoral. critiquer, dénoncer, dévaloriser la cible – quelqu'un / quelque chose (avec mépris, avec rage…). se moquer de quelqu'un, ridiculiser une position, une idée.
IRONISTE, subst. Personne (écrivain, polémiste) qui utilise l'ironie. Grattez l'ironiste, vous trouvez l'élégiaque (Barrès, Barbares,1888, p.
Du grec eirôneia (ειρωνεία) : action d'interroger en feignant l'ignorance. Figure de rhétorique par laquelle on dit le contraire de ce que l'on veut faire comprendre. En philosophie, l'ironie est, pour Socrate, un instrument qui permet de déstabiliser son adversaire en l'interrogeant.
L'ironie socratique consiste, pour le philosophe, à feindre l'ignorance afin d'exposer la faiblesse de la position d'une autre personne et lui en faire prendre conscience. Le mot grec eironeia (εἰρωνεία) s'appliquait en particulier à la litote comme forme de dissimulation.
L'ironie consiste ici à feindre d'adopter le point de vue ridicule des « vieux conseillers », à dissimuler l'apologie voltairienne du luxe sous cette réprobation impartageable. Voltaire dit le contraire de ce qu'il entend signifier et c'est dans cette contradiction que réside l'ironie.
Le problème, c'est que les frontières qui séparent l'ironie d'autres phénomènes tels que le sarcasme, l'hyperbole, l'euphémisme, ne sont pas bien tracées, bien qu'ils puissent être associés à l'ironie dans certaines situations.
Définition de ironique adjectif
Qui use de l'ironie ; où il entre de l'ironie. ➙ moqueur, railleur, sarcastique.
C'est également un trait du spectre autistique, qui se caractérise par une tendance à prendre les choses au sens littéral, ce qui est incompatible avec l'ironie. Des études suggèrent que la compréhension de l'ironie fait appel à des compétences qui se développent seulement vers l'âge de 5 ou 6 ans.
Il peut être considéré comme une forme d'ironie piquante ou belliqueuse. À l'inverse de l'ironie, qui consiste à dire le contraire de ce que l'on pense en faisant comprendre que l'on pense le contraire de ce que l'on dit, le sarcasme est plus difficile à déceler.
Le ton ironique dénonce au second degré quelque chose d'inacceptable. Cette tonalité rédactionnelle critique parfois de manière virulente une personne ou une société. Cette critique est indirecte. L'auteur recherche la connivence avec le lecteur.
Emprunté au latin ironia , lui même du grec ancien εἰρωνεία , eirôneía (« action d'interroger en feignant l'ignorance »), dérivé du participe présent ἔίρων (« qui interroge, et par extension qui feint l'ignorance ») du verbe ἔρομαι (« demander, interroger »).
cit.. Aussi, si l'humour et l'ironie reposent tous deux sur une discordance entre le discours et la réalité, l'ironie s'exerce le plus souvent au détriment d'une personne, vise sa victime, tandis que l'humour est plutôt l'expression d'une solidarité et d'une complicité entre l'émetteur et le récepteur.
Qui fait un contraste étrange, prend un caractère de dérision : Un ironique retournement de la situation.
Réponse n°1 : casser la blague
Donc, face au sarcasme, vous pouvez réagir au contenu littéraire et ignorer le ton, comme si vous n'aviez pas compris. Répondez à l'opposé, avec sincérité. De cette façon, la personne sarcastique sera obligée de s'expliquer et vous éviterez de nouvelles attaques.
dérision, esprit, humour, malice, moquerie, persiflage, raillerie.
Le point d'ironie (⸮ ou ؟) est un signe de ponctuation qui se place à la fin d'une phrase pour indiquer que celle-ci doit être prise au second degré. Il ne doit jamais être confondu avec le point d'interrogation.
La satire peut parfois passer par l'ironie (avec des figures d'amplification, des antiphrases, etc.), mais peut également prendre une forme plus directe à travers un champ lexical péjoratif. Elle peut également reposer sur des allusions et des sous-entendus.
Locution nominale
Désagrément si inattendu qu'il passe pour une amère moquerie du sort, le hasard ne coïncidant en rien avec ce qui était prévu ; ou encore, contraste étrange que présentent deux faits historiquement rapprochés.
Voltaire utilise alors l'ironie pour nous présenter ses différents aspects de la guerre. Il en souligne l'absurdité, disant que personne ne sait vraiment pourquoi les deux armées s'affrontent, et maniant l'hyperbole comme l'oxymore à l'envi (« boucherie héroïque » est un oxymore utilisé par Voltaire).
Candide est également un conte philosophique car il critique la société de l'époque et dénonce les maux qui la rongent : le fanatisme religieux, l'esclavage, l'absurdité de la guerre…
Voltaire utilise l'ironie pour nous présenter ses différents aspects de la guerre. Il montre donc l'absurdité de la guerre en soulignant le fait que personne ne sait pourquoi on se bat à l'aide de figures de style diverses comme l'hyperbole ou l'oxymore. Par exemple « boucherie héroïque » (ll.
1. Dans la philosophie socratique, art de conduire l'interlocuteur à découvrir et à formuler les vérités qu'il a en lui. 2. Partie de l'obstétrique qui concerne la pratique de l'accouchement, assurée essentiellement par les sages-femmes.