– 1933 : Suzanne Borel-Maisonny collabore, dans les années suivantes, avec différents spécialistes de la médecine, de la phonétique et de la psychiatrie, et invente progressivement l'orthophonie.
Le mot orthophonie est né en France en 1828, lors de la création par le Docteur Marc Colombat de l'Institut Orthophonique de Paris, dont le but était le redressement de la parole et en particulier du bégaiement.
L'étymologie du mot « orthophonie » regroupe les termes « ortho » qui signifie « droit, correct » et « phonos », la voix, le son. Pourtant, le travail de l'orthophoniste dans la prise en charge des patients présentant des maladies dégénératives ne se limite pas à une rééducation de la voix.
Les orthophonistes sont des professionnels de santé appartenant à la catégorie des auxiliaires médicaux. Ils interviennent uniquement sur prescription du médecin traitant ou d'un médecin spécialiste (phoniatre, ORL…) pour agir sur les troubles de la voix, de la parole, de la respiration ou encore de la déglutition.
Salaires. Pour les orthophonistes exerçant dans la fonction publique hospitalière ou territoriale : 1 977 € brut mensuel. Les honoraires des orthophonistes en libéral sont fixés par convention entre les caisses d'assurance-maladie et la profession. Revenu mensuel moyen : 2 465 €.
Après le bac
5 ans pour préparer le certificat de capacité d'orthophoniste, obligatoire pour exercer. Accès avec le bac par le biais d'un examen de dossier déposé sur Parcoursup, suivi d'un entretien oral.
Tout bac convient pour se présenter au concours d'entrée dans les écoles d'orthophonistes, et en particulier le bac S (scientifique). La formation dure ensuite quatre ans. Il existe des préparations au concours, qui est très sélectif. Il n'y a pas besoin de vaciin particulier pour exercer cette profession.
La féminisation de l'orthophonie s'inscrit dans la tradition des parcours professionnels genrés des métiers de la santé. Mêmes les spécialités médicales respectent cette tradition ! La pédiatrie (66 %), la maïeutique (97,6 %) et la médecine du travail (70,4 %) sont les domaines médicaux préférentiels des femmes.
Avant de se jeter chez un orthophoniste pour faire un bilan ortho, il faut savoir que la prise en charge par des orthophonistes se fait en général à partir de l'âge de 3 ans. On considère que, de bébé, jusqu'à cet âge, l'enfant est en développement et en phase d'apprentissage.
Le trouble primaire du langage oral, ou la dysphasie, est un trouble neurodéveloppemental du langage qui affecte la compréhension et/ou l'expression d'un message verbal, peu importe la modalité de présentation, langage oral ou écrit.
Elle consiste à prévenir, à évaluer et à traiter les difficultés ou troubles : – du langage oral et écrit et de la communication, – des fonctions oro-myo-faciales, – des autres activités cognitives dont celles liés à la phonation, à la parole, au langage oral et écrit, à la cognition mathématique.
L'orthophoniste aide les personnes de tous âges présentant des difficultés de parole, de langage, de communication, de l'apprentissage et de déglutition (action de mastiquer ou d'avaler) afin de favoriser leur autonomie, leur bien-être et leur intégration dans leurs milieux de vie.
En France et au Canada, le professionnel pratiquant l'orthophonie est l'orthophoniste alors qu'en Belgique, il s'agit du logopède et en Suisse du logopédiste.
L'orthophoniste est un professionnel de santé qui évalue et traite les troubles de la communication et du langage chez les enfants et les adultes. Vous pourrez parfois entendre le terme de logopède ou logopédiste, qui désignent le même métier à quelques nuances près.
Les domaines d'intervention recouvrent l'aphasie, les troubles de l'articulation, de la parole et du langage, le bégaiement, la déglutition, les problèmes liés à la division palatine ou incompétence vélo pharyngée, la dysarthrie, la dysphagie, la dyscalculie, la dyslexie, la dysorthographie, la dysgraphie, la dysphasie ...
À 3 ans, l'enfant peut avoir une vocabulaire incluant entre 300 et 800 mots. Cet écart peut s'expliquer par des différences de personnalité et d'intérêts chez l'enfant. Ce vaste lexique lui permet de faire des phrases de 3-4 mots. Il commence à parler des événements passés ou de ceux qui auront lieu dans le futur.
En effet, la fréquence, la durée, les difficultés diverses (déplacement, séance sur le temps scolaire ou hors temps scolaire, etc), les autres prises en charge éventuelles, amènent parfois le patient vers une certaine saturation. Alors, il peut être nécessaire d'interrompre temporairement le suivi orthophonique.
Une bonne capacité d'écoute et une excellente communication
L'orthophoniste doit gagner la confiance de ses patients car ces derniers peuvent être peu coopératifs du fait de la peur, de la frustration ou de la désorientation qu'ils peuvent sentir suite à leur situation peu commode.
Pour devenir orthophoniste, il faut impérativement un certificat de capacité d'orthophoniste que l'on obtient dans un cursus d'études post-bac après un concours d'accès qui comprend des épreuves écrites, des tests psychotechniques et un entretien avec un jury. Les profils littéraires sont particulièrement prisés.
De 30 minutes, pour l'articulation, à 40-45 minutes pour les troubles du langage écrit, elle peut atteindre une heure en cas de handicap tel que la surdité. Un nombre de 10 à 50 séances est programmé, la plupart du temps, à raison d'une ou deux par semaine.
Devenir orthophoniste n'est pas facile : la sélection d'entrée pour accéder à la formation est très difficile. Elle est conditionnée à un numerus clausus (moins de 1 000 places par an pour tout le territoire).
Cela pour adultes en préparant le certificat de capacité d'orthophoniste. Pour pouvoir exercer en tant qu'orthophoniste, vous devez passer par une formation d'une durée de cinq ans. Qui est rattachée à une UFR de médecine. À l'issue de laquelle un certificat de capacité d'orthophoniste (CCO) vous est délivré.
Qualités et compétences requises d'un Orthophoniste :
L'Orthophoniste doit posséder de grandes capacités d'analyse, d'observation et de synthèse. Il/Elle doit faire preuve de qualités humaines, relationnelles et psychologiques. Il doit posséder des capacités d'écoute, de communication, de dialogue et de discrétion.