Il y a 50 ans, le 28 février 1953, en découvrant la structure de l'ADN, l'acide desoryribonucléique, deux chercheurs anglo-saxons, l'Américain James Watson et le Britannique Francis Crick, posaient les bases d'une des plus grandes révolutions scientifiques de tous les temps.
Le 25 avril 1953, un article de James Watson et Francis Crick publié dans la revue Nature révolutionne la biologie et la médecine. Il démontre la structure à double hélice de l'acide désoxyribonucléique (ADN), permettant de comprendre l'ensemble du fonctionnement génétique d'êtres vivants.
Drôle de destinée que celle du biologiste américain James Watson, encore pionnier à 80 ans d'une molécule, l'ADN (pour acide désoxyribonucléique), dont il a découvert la structure en 1953 avec son collègue anglais Francis Crick.
Sa structure en double hélice a été mise en évidence en 1953 par le Britannique Francis Crick et l'Américain James Watson à partir des données expérimentales obtenues par les Britanniques Rosalind Franklin et Maurice Wilkins.
En travaillant sur une bactérie, la Neurospora, ils établissent que la modification d'un gène, qu'ils obtiennent par la radiation de la bactérie, conduit à la suppression d'une enzyme responsable de la croissance cellulaire. Ils en concluent que les gènes codent pour l'expression des enzymes produites par les cellules.
Les Républicains ne veulent aucune analyse génétique autre que celles réalisées à des fins médicales ou juridiques, donc gérées par les médecins et le corps judiciaire. Cela signifie que les individus n'ont pas le droit d'accéder à leur information génétique directement.
L'ADN, vecteur de l'hérédité
Ses 5 micromètres de diamètre permettent de l'observer en microscopie optique. Une goutte de vert de méthyl suffit à révéler son principal constituant, l'Acide DésoxyriboNucléique (ADN). C'est la molécule support du patrimoine génétique de tout être vivant.
Il paraît plus probable que l'ADN soit apparu par évolution d'une molécule plus simple. L'ARN a longtemps été considéré comme un bon candidat, mais malgré sa relative simplicité, cette molécule est encore trop complexe.
Historiquement parlant, la première apparition du test adn remonte aux années 70 et 80. Toutefois, la police scientifique s'est servie de la génétique depuis plus longtemps. L'hérédité du groupe sanguin fût reconnue depuis les travaux de Mendel, mais ne sera pourtant démontrée que quelques décennies plus tard.
L'ADN est le matériel génétique de la cellule, il est contenu dans les chromosomes du noyau cellulaire et dans les mitochondries. Sauf dans le cas de certaines cellules (p. ex., spermatozoïdes et œufs et globules rouges), le noyau cellulaire contient 23 paires de chromosomes. Un chromosome contient de nombreux gènes.
La molécule d'ADN, également connue sous le nom d'acide désoxyribonucléique, se trouve dans toutes nos cellules. C'est le « plan détaillé » de notre organisme aussi appelé code génétique : il contient toutes les informations nécessaires au développement et au fonctionnement du corps.
Les premières données d'ADN ancien sur la lignée humaine sont issues de tissus d'une momie égyptienne datant d'environ 2400 ans (Pääbo, 1985).
Les jumeaux homozygotes ont le même ADN car une seule fécondation a lieu entre une ovule et un spermatozoïde et la division en deux individus survient après que les gènes du père et de la mère se sont mélangés. Les jumeaux hétérozygotes sont issus de deux oeufs différents.
Le fameux cliché 51 pris par Rosalind Franklin et à l'origine de ses déductions, fait mouche. Et pour cause, il s'agit là de la toute première preuve que l'ADN est de structure bi-hélicoïdale. Cette photo devient, dès lors, primordiale dans l'avancée des travaux de James Dewey Watson et Francis Crick.
Il existe quatre bases azotées différentes : l'adénine (A), la thymine (T), la cytosine (C) et la guanine (G).
L'ADN sert donc de vecteur à la transmission de l'information génétique. Cette information ne peut cependant pas être lue directement par la cellule. Il faut que l'ADN subisse une transcription et une traduction pour que la cellule puisse, entre autres, produire des protéines.
Comme l'indique l'étude « certains de ces dérivés pourraient avoir été générés par des réactions photochimiques prévalant dans le milieu interstellaire et incorporés ultérieurement dans les astéroïdes lors de la formation du système solaire.
C'est le réel début de la génétique ; le danois Wilhelm Johannsen (1857-1927) apparaît l'homme-clé, en créant le terme de « gène », qui remplacera celui de « facteur », et en proposant la distinction fondamentale entre le génotype (l'ensemble des gènes) et le phénotype (l'ensemble des caractères).
Base de données de profils d'ADN
Les forces de police peuvent soumettre le profil d'ADN d'auteurs d'infractions, de personnes disparues, de restes humains non identifiés, ou les profils prélevés sur les scènes de crime, et obtenir un résultat de recherche en quelques minutes.
L'Homme et le chimpanzé ont bien 98% de leur ADN en commun. Mais il en partage plus avec tous ses semblables, et d'autant plus avec les membres de sa famille. Pour autant, chacun d'entre nous reste unique.
Avec le Chimpanzé commun, le Bonobo est le primate le plus proche de l'espèce humaine avec laquelle il partage plus de 98 % du patrimoine génétique. Le Bonobo est ainsi plus proche de l'Homme que du Gorille.
Les grands singes sont les créatures les plus proches avec lesquelles les humains partagent le même ADN. Viennent ensuite les petits singes, les prosimiens, les autres mammifères, les insectes, les plantes et les formes de vie plus rudimentaires.
En principe, il n'y a aucun risque : les sociétés proposant des tests s'engagent à ne pas partager les données avec les employeurs ou les sociétés d'assurance.
1°-Le refus est justifié en cas de dépassement du délai de un an, à compter de l'exécution d'une peine. L'article R 53-21 du code de procédure pénale, envisage le fait que le prélèvement ADN des personnes condamnées doit être effectué dans un délai d'un an après l'exécution de leur condamnation.
Le prix du test ADN en fonction du genre de prélèvement réalisé Le prix de base d'un test standard est de 149 euros pour un enfant et son géniteur. Ce test est fait grâce à des échantillons buccaux qui sont dits standards.