« Il n'y a rien de plus pratique qu'une bonne théorie. » Cette citation célèbre de Lewin exprime bien sa posture. Pour lui, l'action et la connaissance sont indissociables.
La théorie se pose souvent les questions : pourquoi ?, quelles sont les différences entre les éléments ? et quelles sont les relations entre eux ? La pratique se pose les questions : comment faire ? et comment optimiser ? (Comte-Sponville, 2001, p. 451).
La théorie permet de définir et d'établir des paramètres sur notre façon de penser, sur l'objet de notre profession et sur notre façon d'interpréter ce que nous voyons.
Enseigner alors pour nous, n'est pas transmettre – quoi que l'on puisse transmettre – ; sa valeur est celle d'apprendre, dans le sens d'aider à apprendre, et aussi d'apprendre à apprendre, comme le dit G. Bateson (1972), c'est-à-dire d'aider à apprendre sur le processus d'apprentissage.
« Bien enseigner » une discipline, c'est faire la preuve d'excellentes compétences scientifiques doublées de la maîtrise d'un difficile et noble métier : celui d'accompagnateur des apprentissages.
La théorie propose donc un cadre simple et rigoureux qui facilite la prise de décision dans des cas concrets. Une théorie peut être invalidée par un revirement de jurisprudence ou par une loi contraire. En ce sens, les théories sont des énoncés simples et portent sur des champs très limités du droit.
L'expérience est guidée par des hypothèses théoriques
Dans l'ordre de la connaissance scientifique, la théorie précède l'expérience. En effet, la finalité de l'expérience scientifique est toujours de tester une théorie. C'est donc à la théorie qu'il revient de déterminer ce que l'on recherche.
Le premier type de savoir est le savoir théorique. Il correspond aux connaissances acquises par l'apprentissage et l'expérience ; c'est l'ensemble des informations que vous avez intégrées et assimilées.
La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Si la pratique et la théorie sont réunies, rien ne fonctionne et on ne sait pas pourquoi. La valeur d'un homme tient dans sa capacité à donner et non dans sa capacité à recevoir.
Bien que toute philosophie puisse être qualifiée d'éminemment théorique, la philosophie théorique se concentre autour de sujets ayant attrait à la théorie elle-même, par opposition à la philosophie pratique, qui, quant à elle se concentre autour de questions pratiques de la vie humaine, de nos actions.
La mise en pratique de ce que l'on apprend nous permet d'appliquer nos connaissances à des situations réelles, de les confronter à la réalité et donc de mettre en lumière certaines particularités et/ou incohérences que l'on n'aurait pas pu discerner uniquement avec une approche théorique.
conception, doctrine, dogme, hypothèse, idéologie, opinion, philosophie, système, thèse. 2.
Dans La République, Platon propose une célèbre théorie de la connaissance qui divise les choses connaissables en deux : le monde intelligible et le monde sensible. Le monde des choses sensibles est celui où celles-ci apparaissent sous la forme « d'images ».
Scientia potentia est est une locution latine que l'on peut traduire par "Le savoir, c'est le pouvoir". Elle est généralement attribuée à Francis Bacon. Cependant la première trace écrite de cette expression est dans l'édition latine du Léviathan de Thomas Hobbes.
Par définition, une théorie scientifique est un ensemble cohérent d'explications induites par l'accumulation d'observations ou de faits expérimentaux.
Ensemble de propositions cohérentes et hiérarchisées représentant un domaine déterminé de phénomènes, et visant à comprendre, expliquer, interpréter, ou prédire des phénomènes.
Une théorie scientifique est une idée ou une hypothèse qui est créée pour expliquer certains phénomènes. Les théories sont basées sur l'observation et elles sont confirmées ou pas par des expériences scientifiques.
Contraire : appliqué, empirique, expérimental, pratique.
THÉORICIEN, -IENNE, subst.
Une hypothèse est une supposition qui n'est pas forcément soutenue par des preuves. Une théorie est un ensemble complexe d'hypothèses, de tentatives de vérifications de ces hypothèses, d'observations, de modèles qui font aussi l'objet d'essais, de tests, d'interprétations.
Le bon enseignant est présent pour ses élèves.
Au contraire, un bon éducateur doit traiter ses élèves avec respect et courtoisie. Il doit rester à leur écoute, et les traiter comme des individus pouvant avoir des choses intéressantes à dire et à partager.
Pour le NCTE, un bon ensei- gnant, c'est d'abord un professionnel qui a des connaissances approfondies de ses contenus d'enseignement, qui uti- lise une pédagogie efficace et qui déve- loppe des outils d'évaluation formative qui aident ses élèves à s'engager dans les apprentissages.
Le professeur met en oeuvre les valeurs de la mixité, qu'il s'agisse du respect mutuel ou de l'égalité entre tous les élèves. Il différencie son en- seignement pour que chaque élève progresse. Il prend en compte les différents rythmes d'apprentissage, accompagne chaque élève, y compris ceux à besoins particuliers.
Les données empiriques, également nommées preuves empiriques, correspondent aux connaissances acquises par le moyen des sens. C'est-à-dire qu'il s'agit d'une forme de connaissance obtenue par l'observation et/ou l'expérimentation, en opposition à des données qui relèveraient de la théorie.