« Toute maladie commence dans les intestins » C'est ce qu'a prononcé Hippocrate il y a plus de 2 000 ans. Depuis, la médecine a bien changé.
Comprendre les MICI. Les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (ou MICI) regroupent la maladie de Crohn (MC) et la rectocolite hémorragique (RCH). Toutes deux se caractérisent par une inflammation de la paroi d'une partie du tube digestif, due à une dérégulation du système immunitaire intestinal.
Kate Scarlata : Les trois indicateurs principaux d'un intestin en bonne santé sont : Une digestion et une absorption efficaces des nutriments. Aucune maladie gastro-intestinale active. Un bon équilibre du microbiote intestinal.
L'intestin et le cerveau sont étroitement connectés. Le système nerveux central est en interaction permanente avec le tube digestif. Cette connexion est bidirectionnelle et se fait, avant tout, par les voies nerveuses sympathiques (nerfs splanchniques) et parasympathiques (nerfs vagues) du système nerveux autonome1.
Le symptôme le plus fréquent de la prolifération bactérienne dans l'intestin grêle est le ballonnement. Parmi les autres symptômes, on peut citer une gêne abdominale, une diarrhée. (Voir aussi Diarrhée chez l'enfant) La seule fréquence des selles n'est pas une caractéristique suffisante...
Pour restaurer votre flore intestinale, composez votre alimentation d'aliments végétaux et riches en fibres, composés de probiotiques et prébiotiques. Les probiotiques sont des micro-organismes vivants (bactéries, levures), considérés comme de « bonnes bactéries » qui auront un effet bénéfique sur votre organisme.
Lactibiane Référence (Pileje), le plus pointu. Dans sa gamme Microbiote, Pileje a développé des produits ciblant différents troubles avec des souches de probiotiques très spécifiques. Lactibiane référence est le plus indiqué en cas de stress avec troubles digestifs.
Les nutriments présents dans l'intestin stimulent la libération d'hormones, pour informer le cerveau, mais des minutes, voire plus, après l'ingestion de nourriture. Jusqu'à présent on pensait que ces cellules sensorielles n'agissaient que par la voie lente des hormones comme la cholécystokinine.
Il s'agit du second système nerveux de l'organisme, d'où le nom de « deuxième cerveau ». Concrètement, ces neurones présents dans nos intestins échangent de manière continue avec les neurones du cerveau, via les voies sanguines, mais surtout par le nerf vague, pour transmettre tout un tas d'informations.
à fibres solubles : avoine, seigle, orge, aliments riches en pectine (pomme, poire, coing, baies, raisin, orange, pêche, pamplemousse) et en inuline (chicorée, oignon, ail, poireau, ail, asperge, artichaut, topinambour, salsifis, endive).
Habituellement, le cancer du côlon évolue silencieusement, parfois des années durant, avant de provoquer le moindre symptôme. Lorsque les symptômes apparaissent, il s'agit essentiellement de douleurs abdominales, d'une modification du transit intestinal et de la présence de sang dans les selles.
La banane pour stimuler le transit intestinal
La banane est une bonne source de fibres alimentaires, une portion de 100 g contient près de 2,6 g de fibres, soit un peu plus que la pomme (2,4 g). Sa bonne teneur en fibres en fait un allié de choix pour améliorer le transit intestinal.
Dans la plupart des cas, bien que cela puisse être gênant, l'excès de gaz dans l'estomac est sans gravité. Cependant ce signe est parfois associé à certaines pathologies digestives (cancer, infection), hormonales (dysthyroïdie), métaboliques ou psychologiques.
Les aliments à privilégier
Pomme, banane, pêche et nectarine, fruits rouges, pamplemousse.
Des neurones par millions
Dire que le ventre est le deuxième cerveau du corps humain n'est pas qu'une expression. Notre système digestif compte en effet 200 millions de neurones, et compte de nombreuses interactions avec le cerveau. C'est ce qu'on appelle le « système nerveux entérique ».
L'occlusion intestinale, c'est le blocage partiel ou complet de l'intestin grêle ou du côlon. Ce blocage empêche les aliments, les liquides et les gaz de circuler normalement dans l'intestin.
Le système nerveux entérique est la partie du système nerveux autonome qui contrôle le système digestif aussi bien pour l'activité motrice (péristaltisme, vomissements, complexes moteurs migrants, réflexes entériques) que pour les sécrétions et la vascularisation.
Le fromage
Une raison de plus d'aimer le roquefort et le gruyère est leur apport en probiotiques. Les mêmes bactéries qui donnent autant de saveur à ces fromages apportent des nutriments essentiels à la diversité bactérienne de la flore intestinale.
Deux bactéries intestinales peuvent remédier à ces maux et provoquer un mieux-être : le lactobacillus et le bifidobacterium. Ces deux dernières produisent des molécules de GABA et favorisent donc une amélioration de notre état psychique.
Parmi les lignées ayant démontré leur capacité à diminuer dépression et anxiété, on note cet assemblage de probiotiques multispécifiques :Bifidobacterium longum, Bifidobacterium lactis,Lactobacillus acidophilus, Bifidobacterium breve,Lactobacillus casei, Lactobacillus salivarius et Lactobacillus plantarum.
Le citron favorise une bonne digestion
Son acide citrique stimule les sucs gastriques, ce qui permet une meilleure digestion, sans nausée ni ballonnement. Il fournit aussi 2 g de fibres aux 100 g, qui facilitent en douceur le transit intestinal.
"Le plus important, ce sont les yaourts natures, parce qu'ils sont pleins de bonnes bactéries pour notre flore intestinale », indique le Dr Pascale Modaï, nutritionniste.
La douche rectale : "se fait à la maison, a l'aide d'un bock ou poche à lavement qui consiste en l'introduction de 1 à 3 litres d'eau dans le côlon via une canule anale. Après 5-15 minutes, on va à la selle pour se vider par un effet mécanique" explique le naturopathe.