5 février 1954. Compte tenu de la similitude de l'économie, de la proximité territoriale et des liens économiques et culturels étroits entre l'oblast de Crimée et la RSS d'Ukraine, le Præsidium du Soviet suprême décrète : Le transfert de l'oblast de Crimée de la
Pour les populations d'origine russe ou russophones, ou même russophiles, la Crimée, simple cadeau de Khrouchtchev à l'Ukraine soviétique, ne saurait devenir un simple oblast de l'Ukraine. Pour la Russie non plus, en raison de la présence dans la péninsule du principal arsenal de l'ex-flotte soviétique de la mer Noire.
En 1954, la Crimée est rattachée par un décret à la république socialiste soviétique d'Ukraine (qui faisait alors partie de l'URSS). En 1991, la Crimée obtient le statut de république autonome de Crimée au sein de l'Ukraine indépendante et Sébastopol devient une ville à statut spécial.
1En annexant la Crimée la Fédération de la Russie a acquis non seulement 27 000 km 2 de territoire, mais aussi une zone maritime trois fois plus grande en mer Noire que celle dont elle disposait jusqu'alors et surtout potentiellement intéressante en matière de ressources énergétiques.
Cette république est reconnue par la Russie en 1997. Le 21 octobre 1998, la Rada ukrainienne approuve une modification de la constitution de cette république de Crimée, faisant de celle-ci une entité administrativement et territorialement autonome sur le plan budgétaire à l'intérieur de l'Ukraine.
La Crimée est une péninsule de 27 000 km2 (trois fois la Corse) et deux millions d'habitants, au nord de la mer Noire, séparée du continent par la mer d'Azov. Russifiée dès le XVIIe siècle, elle fut administrativement rattachée à la République soviétique d'Ukraine en 1954 par le gouvernement de l'URSS.
Le 6 mars , le Parlement de Crimée adopte à l'unanimité une motion réclamant son annexion à la Russie, également sous la contrainte des soldats armés russes et des militants pro-russes. Le référendum est également avancé au 16 mars à la place du 25 mai.
Finalement, après la proposition du transfert par le Soviet suprême de la RSFSR, son approbation par le Soviet suprême de l'Union soviétique puis son acceptation par le Soviet suprême de la RSSU, l'oblast de Crimée passe sous contrôle ukrainien effectif le 17 juin 1954 .
Les huit premières années du conflit ont vu l'annexion de la Crimée par la Russie en 2014 et la guerre du Donbass (commencée dès 2014 entre l'Ukraine et les séparatistes ukrainiens, militairement soutenus par la Russie), ainsi que des incidents navals, la cyberguerre et des tensions politiques.
La raison avancée par Poutine des opérations en Ukraine est le rejet par la Russie d'une adhésion de ce pays à l'OTAN. Vladimir Poutine a plusieurs fois accusé l'organisation de chercher à encercler la Russie.
Les accords de Minsk II, du 12 février 2015 , sont signés selon le format Normandie : François Hollande, Angela Merkel, Petro Porochenko, Vladimir Poutine, et des représentants des républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Lougansk (sécessionistes de l'Ukraine) et mettent en place un nouveau cessez-le-feu.
Le protocole de Minsk, puis les accords de Minsk, ont été adoptés par la Russie et l'Ukraine pour mettre fin à la guerre dans le Donbass qui a tué plus de 14 000 personnes depuis 2014. Pourtant, selon certains experts, ces deux textes étaient voués à l'échec dès leur signature.
Le Donbass est un territoire de près de 55 000 km2 à l'est de l'Ukraine, frontalier de la Russie, qui englobe les deux régions du Donetsk et Lougansk. Son nom est une contraction des mots “Don”, du fleuve qui se jette dans la mer d'Azov, et de “bassin” – minier, en l'occurrence.
Région de l'Ukraine, formée par une presqu'île qui s'avance dans la mer Noire qu'elle sépare de la mer d'Azov. Sa capitale administrative est Simferopol. Sébastopol bénéficie d'un statut spécial.
Les Criméens ont été à la fois bénéficiaires d'un certain nombre d'investissements de la part de l'Etat russe, mais d'un autre côté ils sont dans une situation économique difficile, et le développement de la péninsule n'est pas du tout garanti. Aujourd'hui, les Criméens n'ont pas une vie ordinaire.
Vladimir Poutine a commencé par justifier l'intervention militaire en expliquant que son armée devait défendre deux régions ukrainiennes dont les gouvernements, favorables à la Russie, veulent se séparer du reste du pays.
La réponse la plus évidente est le retour de la grande Russie. Le maître du Kremlin veut rétablir une zone de protection autour de son pays et cela passe par une zone d'influence sur les pays de l'ex-URSS dont l'Ukraine faisait partie mais qui a pris son indépendance en 1991 (90 % des Ukrainiens ont voté en ce sens).
Mais pour Vladimir Poutine, le fait que l'Ukraine demande à adhérer à l'UE et à l'Otan, donc bascule dans le camp occidental, est inacceptable. Il utilise cela comme prétexte pour dire qu'il est attaqué. Il exige que l'Ukraine soit un pays démilitarisé et neutre.
Provoqué par l'expansionnisme russe et la crainte d'un effondrement de l'Empire ottoman, le conflit se déroula essentiellement en Crimée autour de la base navale de Sébastopol. Il s'acheva par la défaite de la Russie, entérinée par le traité de Paris de 1856.
politique : la majeure partie des régimes soviétiques européens s'effondrent. social : les soviétiques en ont assez de manquer de libertés. économique : la course à l'armement qui a opposé les USA à l'URSS dans les années 1960, 1970 et 1980 a notablement affaibli l'Union soviétique.
Vladimir Poutine « ne s'attaquera jamais à l'Otan », selon un ministre ukrainien. D'après Oleksiy Reznikov, le ministre de la Défense ukrainien, la Russie n'étendra pas le conflit en cours à des pays de l'Otan car elle aurait peur de l'efficacité des armes de l'alliance.
Les relations russo-ukrainiennes sont tendues (notamment à propos de la Crimée abritant la Flotte de la mer Noire de la marine russe mais aussi en raison de la mer d'Azov partagée entre les deux États) et se détériorent grandement à la suite de la Révolution orange en 2004 et des crises gazières de 2006 et de 2008.
Et ce, "pour plusieurs raisons", explique le général Dominique Trinquand, ancien chef de la mission militaire française auprès des Nations unies (ONU). "Légalement, l' Or ce n'est pas le cas de l'Ukraine. Donc légalement, il n'y a pas de raison d'intervenir."