Beria, dans un memorandum publié après sa mort, avance toutefois une autre version : Staline aurait eu une attaque pendant une réunion de travail consacrée au « complot des blouses blanches » ; l'éphémère héritier du dictateur attribue l'attaque à un empoisonnement par l'un de ses rivaux, Molotov.
Le 5 mars 1953, le « Petit Père des peuples », 73 ans, succombe à une hémorragie cérébrale.Il laisse un héritage tragique et 20 millions de victimes...
Staline va s'employer à écarter du pouvoir Léon Trotski, son principal rival, accusé de « révisionnisme antibolchévik ».
Staline ayant pris la succession de Lénine, il abandonne peu à peu la direction collégiale pour progressivement imposer, en s'appuyant sur la bureaucratie née lors de la guerre civile, un régime totalitaire.
Staline a connu une ascension fulgurante
Organisations de grève, braquages de banques pour renflouer les caisses, assassinats, incendies, exécutions de civils… de nombreux historiens font état de ses méthodes froides et cruelles avant même sa prise de pouvoir.
Mais les causes immédiates de la Grande Terreur, à la fois internationales et intérieures, sont nombreuses : la crainte d'une guerre prochaine et de l'existence d'un « réservoir insurrectionnel d'ennemis » a joué son rôle dans l'esprit de Staline.
Staline accuse les paysans aisés, surnommés « koulaks » (d'un mot russe qui désigne un prêteur sur gages), de faire obstruction à sa nouvelle politique au nom de leurs intérêts particuliers.
Khrouchtchev émergea comme le vainqueur de la lutte de pouvoir provoquée par la mort de Staline en 1953.
L'URSS est un régime totalitaire, en particulier sous la période stalinienne. Elle défend l'idéologie du communisme et du collectivisme. Elle met en place de nombreux moyens allant jusqu'à s'immiscer dans la vie privée des individus, afin de soumettre son peuple à cette idéologie.
Le successeur de Lénine à la tête de l'Union des Républiques Socialistes Soviétiques (URSS) s'honorait du titre de Vojd, mot russe qui signifie « Guide », équivalent de l'allemand Führer, de l'italien Duce ou de l'espagnol Caudillo. Mais la propagande communiste le surnommait aussi le « petit père des peuples ».
La majorité des victimes étaient d'origine polonaise, certaines appartenant à divers groupes minoritaires de la région du Kresy, par exemple les Ruthènes ; ces groupes dans la vision du monde soviétique avaient un élément de la culture ou de l'héritage polonais, et étaient donc aussi « polonais ».
La mise en place de la dictature personnelle de Staline passe par l'élimination d'une grande partie des élites politiques, économiques et militaires issues de la première génération bolchevique, par la destruction de tous les liens politiques, personnels, professionnels ou administratifs générateurs de solidarités qui ...
Staline fait face aux oppositions internes et dénonce les camarades d'hier qui pourraient mettre en péril le déroulement historique de la révolution bolchevique : les « indésirables », les « hypocrites » et les « carriéristes ». Ces indésirables encourent la prison, le goulag, ou l'exécution immédiate.
Le mausolée de Lénine (en russe : Мавзолей Ленина), appelé de 1953 à 1961 mausolée de Lénine et Staline (en russe : Мавзолей Ленина и Сталина), est un monument situé à Moscou, sur la place Rouge, en Russie, où il est adossé aux murailles du Kremlin.
Il y a 70 ans jour pour jour, le 5 mars 1953, disparaissait à Moscou le grand compositeur Serge Prokofiev, d'une congestion cérébrale, dans sa 62ème année…
politique : la majeure partie des régimes soviétiques européens s'effondrent. social : les soviétiques en ont assez de manquer de libertés. économique : la course à l'armement qui a opposé les USA à l'URSS dans les années 1960, 1970 et 1980 a notablement affaibli l'Union soviétique.
Pendant quatre jours, l'URSS se résume au Kazakhstan
Le 25 décembre, le drapeau rouge descend pour la dernière fois du mât du Kremlin à Moscou ; Mikhaïl Gorbatchev démissionne ; les quinze républiques soviétiques ainsi que les Etats satellites de l'Europe orientale sont tous indépendants.
La Rus' de Kiev ou principauté de Kiev (dite aussi Russinie, Russynie ou Ruthénie) est le premier État organisé à s'être formé dans la région occupée aujourd'hui par l'Ukraine, la Biélorussie et une partie de la Russie occidentale (862).
Joseph Vissarionovitch Djougachvili (Staline) ( 3 avril 1922 - 16 octobre 1952) : Secrétaire général du Comité central du Parti communiste (ou bolchévique) de toute l'Union puis Secrétaire général du Parti communiste de l'Union soviétique.
En juillet 1941, Staline réorganise complètement l'armée soviétique, se plaçant directement à la tête de plusieurs organisations militaires. Cela lui assure le contrôle complet de tout l'effort de guerre de son pays ; aucun autre leader n'a de pouvoirs semblables au cours de la Seconde Guerre mondiale.
L'un des moteurs de la création de l'URSS fut la volonté de Vladimir Ilitch Lénine d'appliquer sa doctrine fédéraliste en transformant la Russie unitaire en une union de républiques formées selon le principe des territoires ethniques jouissant d'un certain degré d'autonomie culturelle locale.
Sous prétexte de financer l'industrialisation de l'URSS, Staline impose la collectivisation des terres et le contrôle de la production agricole en Ukraine. Il entend aussi mieux surveiller les koulaks, ces paysans un peu moins pauvres que les autres.
Staline crée une police politique (NKVD) chargée de surveiller et de terroriser la population. Tous les opposants supposés sont emprisonnés, exécutés ou déportés dans les camps de travail du Goulag en Sibérie où ils sont réduits à l'esclavage.
Nombreux furent les « ennemis du peuple » ayant reçu cette appellation non pas à cause d'actes hostiles contre les travailleurs et les paysans mais simplement en raison de leur origine sociale ou de leur profession avant la révolution : ce fut le cas du clergé, d'anciens policiers et des commerçants.
Objectifs de l'invasion
la destruction de l'Union soviétique par la force militaire. l'élimination définitive de la menace communiste perçue en Allemagne. la confiscation de terres de qualité situées au sein des frontières soviétiques, le Lebensraum (« espace vital ») où installer les Allemands sur le long terme.